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Les Baléares...

Voici un extrait des souvenirs des croisières familiales de Christian et Dominique en Méditerranée, à bord de Koala V, un Gib-Sea 106.
Un secteur qu'ils connaissent particulièrement bien pour l'avoir navigué des dizaines de fois...


Croisière 1987 traversée vers Pollensa (Majorque) au départ de Saint Cyprien
(après deux jours de tramontane forte dans le golfe du Lion)
Saint Cyprien.
…J'émerge le lundi à 7 heures et sors dans le cockpit pour renifler le temps. La Tramontane est toujours présente et souffle encore à 30 noeuds. La décision de départ est maintenue, sous réserve de confirmation de l'embellie. Pour aller vers le cap Creus nous serons au portant. En piquant suffisamment au large, nous serons assez éloignés de la côte Nord du cap pour parer une avarie. Si en revanche, la météo de 9 heures est mauvaise, nous pourrons toujours rejoindre un port sous le vent. C'est la méthode de sécurité que j'emploie, chaque fois que les conditions sont mauvaises.

Avec Dominique et Emmanuel, nous prenons un rapide petit déjeuner, les harnais sont enfilés, puis nous larguons les amarres. Une solide marche arrière extirpe le bateau de son emplacement et nous nous dirigeons vers la sortie du port ; il est 7 heures 45. J'envoie la grand voile à 2 ris et déroule partiellement le foc.

A 7/8 noeuds, KOALA file vers le cap Béar, point de passage obligé avant son confrère Creus.
Près de la côte la mer est plate, mais dès que nous nous en éloignons, les vagues commencent à se creuser.
KOALA les avale sans broncher ; les qualités au portant du Gib Sea 106 sont remarquables. J'ai maintenant 30 noeuds de vent à l'anémomètre ; le sémaphore du cap Béar, consulté à la VHF, annonce 35/40 noeuds ce qui correspond bien à notre propre mesure. Mais les veilleurs me confirment également l'embellie, nous pouvons donc continuer.
Tout l'équipage est alors réveillé, les enfants restant à l'intérieur, tandis que Dominique sort avec moi dans le cockpit.
A 10 heures, nous approchons du cap Creus, je barre avec attention, car les vagues sont ici très fortes. Nous marchons régulièrement à 8 noeuds et il vaut mieux éviter les embardées dans cette mer.
Soudain, à 20 mètres devant l'étrave, un bidon blanc apparaît dans le creux des vagues, certainement un flotteur de casier. Je l'évite de justesse, mais malheureusement il n'est pas seul et un autre flotteur se trouve juste à côté, sur le même casier semble-t-il. Nous attrapons le deuxième, dont l'orin se prend dans l'hélice.
Poussés par le vent et les déferlantes, nous filons encore à plus de 6 noeuds en tirant derrière nous l'orin, les deux flotteurs et en conséquence le casier. Il faut se dépêcher de nous débarrasser de ces encombrants accessoires car, nous allons droit sur l'île Maza de Oro et le gouvernail bloqué empêche toute manoeuvre.
Pour corser le tout, nous sommes un peu plus travers au vent et prenons des bonnes douches à intervalles réguliers.
Sous la coque, la situation n'est pas rose, le plus petit des flotteurs est venu se coincer contre le gouvernail et l'hélice, tandis que l'autre traîne loin derrière. Non sans mal, j'arrive à gaffer l'orin, j'espère qu'une fois celui-ci coupé, tout rentrera dans l'ordre. Il est évidemment hors de question de plonger ici dans ces conditions. Je coupe le câblot...
quelques secondes d'attente, la barre est toujours bloquée. Enfin, avec bruit, l'hélice se remet à tourner, le flotteur part dans le sillage et le gouvernail se libère. Ouf il était temps ! Pas de dégâts sur KOALA, l'hélice vibre bien un peu en tournant lors des surfs à 9/10 noeuds, mais il n'y a pas de voie d'eau. Nous l'avons échappé belle.
J'espère, bien que ce ne soit pas le premier de mes soucis, que le pêcheur retrouvera son casier, qui s'est déplacé d'un bon mille vers le sud.

Nous passons Creus à 11 heures et prenons plein Sud la direction de cap Formentor à quelques 140 milles de là.
Le vent est toujours fort et la mer déferle bien ; mais maintenant le plus délicat est passé. Nous continuons donc nos surfs sur les vagues, mais ça baisse petit à petit, comme prévu par la météo. Quelques heures plus tard, la brise du Nord Ouest tombe complètement et nous devrons passer la main au moteur. Pas de problème non plus, ça vibre légèrement mais sans plus.


Croisière 1992 Traversée Port Camargue - Minorque en direct
….. Vendredi 10 heures, la météo est favorable : "Brise de Sud-Ouest, puis vent de Nord-Ouest 10/20 noeuds". C'est à priori, parfait pour la traversée si cela se maintient. Mais "On ne doit jamais partir un vendredi... !" que va-t-il encore se passer ?
Nous quittons notre appontement pour aller faire le plein de gasoil. Puis Dominique retourne dans le village pour les dernières courses, car il n'y aura plus de magasins avant Minorque.
Il est midi et demi passé, lorsque nous appareillons. Les deux cousins envoient et étarquent la grand voile et s'activent sur le winch pour border le génois, tandis que Dominique joue les cinéastes.
Sous un beau soleil, au plus près tribord amure, KOALA prend à 4 noeuds la direction du Sud ; Minorque est à 210 milles. La chef cuistot nous prépare ensuite une collation à base de pâté, tomates et pain ; puis elle prend ses quartiers de mer, dans la cabine arrière. Akéla dort dans le cockpit, tandis que Xavier et Benoît bricolent autour des lignes de pêche.
Pendant ce temps, le capitaine annote son livre de bord et vérifie le fonctionnement du GPS, qui décroche très souvent. Je ne comprends pas pourquoi, que se passe-t-il donc ?
Bientôt, le vent fraîchit en adonnant, le cap et la vitesse s'améliorent aussitôt.
Vers 16 heures KOALA au petit largue, marche régulièrement à 7 noeuds ; mais une houle du Nord Ouest commence à se faire bien sentir.

Une heure plus tard nous avons couvert 27 milles depuis le départ ; ça a encore fraîchit et il faut prendre le premier ris.
C'est aussi le signal pour l'équipage de passer les harnais ; la sécurité reste un des soucis du capitaine.
C'est en manoeuvrant que je comprends pourquoi le GPS décroche. Cela vient de mon montage de l'antenne.
Sa position sous le plat-bord est mauvaise, car elle est masquée lorsque l'on est près du winch. Etant seul à bord au moment de la mise en place, je n'avais pas pu voir cela. Maintenant il faudra éviter de venir en ce point stratégique, si nous voulons conserver un point régulier. Je changerai le tout lorsque nous serons à Minorque.
Mais le vent continue à monter en passant progressivement au Nord Ouest. C'était prévu, mais en revanche la météo est maintenant nettement plus pessimiste et nous annonce 35 noeuds de vent pour la nuit ; c'est le double du prévu initialement. Nous n'aurons certainement pas d'excellentes conditions pour cette première étape !
Mais en fait pour le moment, parmi les membres de l'équipage, seule Akéla semble avoir le mal de mer. Heureusement son petit vomi dans le carré est vite nettoyé.
Peu après, il nous faut prendre le deuxième ris et rouler un peu plus le foc. Nous avons maintenant une grosse houle du Nord Ouest, avec des lames qui font embarder le bateau et qui commencent à déferler.
Le pilote automatique est mis au repos et Xavier prend la barre, tandis que je fais le point sur la carte. Nous sommes au milieu du golfe du Lion et avons couvert 40 milles depuis le départ ; la terre la plus accessible est... Minorque, à 170 milles au Sud.
Cependant, le soir tombe sous un ciel bien couvert. Il y a alors de grosses vagues qui font surfer KOALA à 10/11 noeuds. Je suis rivé à la barre, en me disant que c'est probablement pour toute la nuit.
Le bateau avance bien, mais le livre de bord porte la mention : " Ce n'est pas la joie !". Quelques dauphins vont bien essayer de nous égayer avec leurs cabrioles habituelles ; mais à part le barreur, les autres n'en profitent pas et restent dans leur mélancolie.
Effectivement, à l'intérieur on est plutôt morose ; Xavier tient à peu près le coup, Benoît est pâlichon, Akéla reste couchée sous la table, en glissant à chaque embardée. Quant à Dominique, après s'être gorgée de pilules contre le mal de mer, elle vient faire quelques essais de caméscope. Mais il lui faut se cramponner sérieusement aux mains courantes, car ça bouge dans tous les sens. Dans le cockpit, même s'il commence à avoir mal au bras, le barreur est bien content d'être au grand air !
A 22 heures, le vent se maintient à 27/30 noeuds apparents et la mer est vraiment forte. Sous un ciel noir et sans lune, les déferlantes sont bien visibles et audibles. Je les entends arriver, avec un grondement sourd, prêtes à nous sauter dessus. Mais comme le bateau va très vite, 8/10 noeuds en permanence, elles ne montent généralement pas à bord et se contentent de pousser KOALA en limite de speedo, qui se bloque alors sur 12 noeuds.
Cependant, 3 ou 4 fois pendant la nuit je vais me laisser surprendre, avec le bateau qui fait une embardée et la vague qui déferle sur la hanche tribord. Dans ce cas, l'eau monte sur le rouf et plusieurs litres s'écoulent en cataractes, à l'intérieur.
A la lueur des instruments, je vois Dominique et Xavier qui s'activent avec des serpillières. Heureusement l'eau n'ira pas plus loin.
Vers 5 heures du matin, j'en ai plein les bras de barrer et bien mal aux épaules, avec la gîte la position n'est pas très confortable. Xavier se décide alors à venir me remplacer un moment, mais barrer cette nuit n'est pas facile. Le second va quand même tenir le coup une demi-heure. C'est alors Dominique qui enfile un ciré, pour passer à son tour à la casserole. Mais le ciré en question est imprégné de différentes odeurs, les croquettes d'Akéla n'étaient pas loin, ce qui lui donne la nausée. Après avoir vidé son estomac dans le cockpit, ma barreuse retourne se coucher.
Mais entre temps j'ai récupéré et peux reprendre mon poste.
Bientôt, le vent commence à baisser, tandis que le jour se lève.
A 6 heures, nous avons couvert 125 milles depuis le départ, soit près de 8 noeuds de moyenne. Vu la faible vitesse du début, c'est plutôt bien, d'ailleurs la cavalcade de la nuit a bien fait monter cette moyenne.
En revanche, il n'y a pas eu beaucoup de points portés sur la carte, car personne ne l'a fait pendant que je barrais ; mais le GPS est là et nous donne fidèlement la position.
Nous avons bien la position, mais malheureusement de moins en moins de vent.
Vers 7 heures il faut rouler le foc et repasser la main au moteur, qui chômait depuis le départ.
Peu après, je découvre deux petits encornets, dans le coin du cockpit honoré par Dominique. Etait-ce cela qu'elle avait dans l'estomac ? L'intéressée consultée jure que non !
C'est donc un don de Neptune, mais sans intérêt pour nous ; personne n'a envie de pêcher.
Si encore les dauphins vus la veille étaient là, ils auraient sans doute apprécié !


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