Quelques pionniers avaient tenté le pari, testé les techniques des premiers bateaux à propulsion électrique.
Aujourd'hui, s'impose une nouvelle génération de ces bâtiments à passagers "propres" qui ont recours - pour certains d'entre eux - à la technologie des super-condensateurs ou des piles au lithium de grande puissance et capacité, issues des dernières recherches engagées par les constructeurs de voitures électriques.
Voici quelques exemples de ce mode de propulsion électrique intégré dès la construction à de plus en plus d'unités professionnelles de promenade ou de transbordement.
En 2018, il y avait déjà près de 50 compagnies qui les exploitaient avec succès en France, et ceci tant en eaux intérieures qu'en mer avec des capacités d'embarquement de 10 à 110 passagers.
Les bateaux à passagers : L'éconocano d'ODC Marine
Mis en service en septembre 2009 à Sète pour "Azur Croisières", il s'agit d'une vedette en aluminium de 10,80 mètres sur 4 mètres de large, offrant une capacité passagers de 52 places.
Ce fut l'un des premiers bateaux à passagers au monde à être équipé de batterie au lithium (fer - phosphate).
Une propulsion électrique qui offre des atouts environnementaux mais aussi techniques (absence de vibrations, silence, simplicité d'utilisation, coûts d'exploitation réduits, maniabilité).
Les batteries au lithium
Deux fois plus légère par rapport au plomb, la batterie lithium - fer - phosphate est prévue pour 3000 cycles de charges et décharges, soit environ 10 ans d'exploitation.
Contrairement aux premiers modèles Lithium-ion mal sécurisés en cas de court-circuit, de surcharge ou de choc, elle ne prend pas feu ou n'explose pas.
Son principal inconvénient, mais il est majeur, reste un prix très dissuasif, mais sa généralisation (notamment pour les voitures électriques), va aboutir à une production en grande série et une baisse significative dans le temps.
A titre d'indication, une batterie au Lithium de 200 Ah revenait à environ 4500 € HT... il y a quelques années, mais on en trouve actuellement pour environ 1200 € et ce sera certainement le prix d'un pack complet dans les années à venir.
ODC Marine
C'est la société conceptrice et constructrice de "l'Ecocano" dont la particularité est d'avoir son chantier en Chine avec des capitaux 100 % français.
Gildas Olivier, Stéphane Gonnetand et Laurent Fourré, en sont les uniques actionnaires.
Elle s'est lancé sur le segment des bateaux propres, avec pour objectif que l'adoption de cette technologie n'impose pas de limitation d'utilisation aux propriétaires car les bateaux électriques actuels manquent de puissance et d'autonomie, ou alors coûtent excessivement cher.
C'est Laurent Fourré, et son cabinet d'architecture FTM, basé en Vendée qui dessine les bateaux, fournit aux clients et au chantier de Chine, les plans.
Les études de réalisations techniques sont, traitées en interne, ce qui permet, grâce à des coûts de main d'oeuvre et de fournitures moins importants en Chine.

Le choix des batteries lithium et de moteurs à courant continu permet dans ce contexte d'une construction en Chine, de garder des coûts comparables à ceux d'un bateau diesel. L'éconocano a un tirant d'air qui lui permet de passer sous les ponts des canaux de Sète, mais il est aussi homologué en 4ème catégorie pour naviguer sur l'étang de Thau.
Le suivi de construction a été effectué par le bureau Veritas et a été validé par les Affaires maritimes.

Le coût d'exploitation
La vedette, propulsé par deux moteurs de 20 kW chacun, peut atteindre la vitesse de 8 noeuds (6 noeuds en croisière). Outre ses batteries au lithium, elle est également équipée d'un groupe électrogène pouvant assurer 5 noeuds de vitesse ou recharger les batteries, en cas de besoin.
Après une journée d'exploitation normale, les batteries ne sont déchargées qu'à moitié et faire « le plein » ne revient qu'à moins de 5 euros par jour (sur une base de 8 centimes d'euro par kWh - tarif pro EDF au moment de la rédaction de cet article - sur une consommation de 30 kWh par jour et par moteur).
Du coup, le prix du billet payé par un seul passager suffit à couvrir le coût énergétique quotidien.

Le compartiment moteurs de l'Ecocano
Des projets ambitieux
Après ce premier stade, ODC Marine travaille sur la réalisation de navires électriques plus rapides : bus de mers de 50 places, 100 places et 150 places pouvant monter à 15 noeuds, ainsi que des petites vedettes de 12 places pour les ports, catamarans ou trimarans à coque fine, bateaux avec cabine, sous-marins de poche...
Grâce aux progrès technologiques et aux politiques en faveur du développement durable, le chantier va multiplier les projets de bateaux propres.
ODC Marine propose de rendre ses bateaux encore plus autonomes en y ajoutant panneaux solaires et éoliennes pour recharger les batteries.
Contact :
ODC Marine
Stephane Gonnetand
High Tech Park
116044 - Dalian - Chine
Tél : +33 (0)6 72 99 16 84
L'Aquabus
L'entreprise "Grove Boats SA" construit en Europe des bateaux à passagers électriques conçus en Suisse, dont ce bateau de taille intermédiaire, l'Aquabus.
Pour mémoire, c'est Sir William Grove qui a inventé la pile à combustible et a été impliqué dans les premières expériences avec des bateaux électriques, dans les années 1840 déjà !
Caractéristiques techniques :
Longueur hors tout : 8,5 m (mais existe également en 10,50 m)
Largeur hors tout : 2,5 m
Tirant d'eau en charge : 0,55 m
Déplacement à vide : 2000 kg
Déplacement en charge: 2900 kg
Moteur électrique : 8 kW
Surface des panneaux solaires : 3,3 m2
Tension des batteries : 48 V
Vitesse de croisière : 8-9 km/h
Autonomie sans soleil, à la vitesse de croisière : ~ 8 h
Nombre de passagers : 12
Contact
ch. des Cerisiers 27
CH - 1462 Yvonand
Suisse
Tel : +41 24 430 30 10
Batostar, le bateau promenade électrique à Paris
C'est la "compagnie des Vedettes de Paris" qui exploite ce catamaran d'une capacité de 54 places assises, ne fonctionnant qu'à l'énergie électrique.
Les passagers embarquent, au pied du pont Marie, en contrebas du quai de l'Hôtel de Ville, pour une promenade fluviale de 40 minutes, autour des îles de la Cité et Saint-Louis (IVe).
Les rotations sont planifiées chaque jour de 11h20 à 19h20, 7 jours sur 7.
Originalité : deux écrans diffusent des images de synthèse de « Paris en 1550 » avec un film en 3D qui défile au même rythme que les paysages réels... une confrontation temporelle saisissante !
« Les nouvelles batteries à lithium donnent au bateau une autonomie de huit heures de navigation à huit nœuds, soit 15 km/h, ce qui est la vitesse maximale autorisée sur la Seine. Les trois ou quatre tonnes de batteries sont rechargées avec des prises triphasées au poste à quai », explique Frédéric Avierinos, directeur général des vedettes de Paris.
Cette compagnie exploite aussi 4 autres bateaux électriques qui font des transits de huit minutes sur le canal de Saint-Denis, à la porte d'Aubervilliers (XIXe).
Constructeur : Chantier ODC Marine, déjà référencé sur cette page.
Par contre, en 2018, plus de trace de cette unité dans le catalogue des "Vedettes de Paris"...
Etait-ce un prototype, y-a-t'il eu des problèmes d'exploitation ?
L'Art du Temps
Un bateau électro-solaire de 50 places, circule actuellement sur le Canal du Nivernais, à partir de la base de Baye (Nièvre) vers Port Brûlé, en passant sous les célèbres Voûtes de la Colancelle, pour un usage de :
- croisière promenade,
- croisière repas-promenade;
Il a été construit par le "Chantier Franco-Suisse", une entreprise familiale à Villers-le-Lac, et homologué par la Commission de surveillance des voies navigables.
Ses 10 panneaux solaires, installés sur le roof, complétés par une recharge à quai puissante assurent une autonomie suffisante à ses 2 moteurs électriques de 10 kW en l'absence de toute nuisance de bruit et de pollution.
Contact :
2, place Maxime Cupillard
25130 - VILLERS le LAC
La péniche solaire « Soleil d'Oc » rebaptisée « Kevin »
Ce bateau électriique de tourisme fluvial a sillonné le Canal du Midi dans l'Aude (et le Lot depuis 2010) en commercialisant des croisières d'une semaine.
Sans bruit ni pollution, il offre la particularité d'être accessible aux personnes handicapées.
L'originalité du concept « Naviratous », créé par Dominique Renouf (*), est de proposer un bateau qui fonctionne uniquement à l'énergie électrique, à partir de batteries de traction classiques alimentées par des panneaux solaires.
Le "Soleil d'Oc" a ainsi pu traverser la France en 2006, durant 33 jours, du nord (à Givet dans les Ardennes), au sud (à Carcassonne dans l'Aude), parcourant ainsi 1400 km et 250 écluses, avec l'aide d'un groupe électrogène ou en rechargeant ses batteries à quai lorsque c'était possible.
Ce mode de propulsion permet une réduction de 10 tonnes de CO²/ an par rapport à une motorisation classique équivalente.
Particularités
Il s'agit d'un catamaran fluvial en acier de 29,50 m sur 5 de large, propulsé électriquement, qui peut accueillir 12 passagers et 3 membres d'équipage.
Le pont principal, à hauteur des berges des canaux, autorise l'embarquement et le débarquement des passagers, sans dénivelé important .
Il regroupe l'ensemble des services nécessaires à une croisière de plusieurs jours, avec des aménagements spécifiques : 4 douches, 1 WC et 6 cabines doubles adaptées : portes coulissantes, barres d'appui, aire de rotation pour les fauteuils, accessibilité des commandes (électricité, vasistas.).
Revêtement des murs et parois muni de relief afin de permettre une meilleure orientation des personnes malvoyantes.
Tous les espaces sont accessibles de plain-pied.
Les séjours sont vendus de 650 à 900 euros la semaine et par personne selon les saisons.
Le concept même et les plans du bateau peuvent être achetés, à qui voudrait développer cette même activité ou celle de bateau électrique de location sans permis (Projet Phébus).
(*) Domique Renouf à publié en 2013 un ouvrage dans lequel elle retrace l'aventure de la réalisation du Soleil d'Oc (voir page bibliographie).
En juin 2016, le "Kevin" a fêté ses 10 ans de navigation.
Limites
Le "Kevin" ne circule qu'à une vitesse maximum de 3 km/h.
Par temps "bâché", il reste à l'amarrage.
Caractéristiques techniques
- type : catamaran,
- poids : structure 38 tonnes et 51 tonnes en exploitation,
- 55 panneaux solaires de 180 W en 24 V
- 72 batteries de 2 V
- armoire électrique BT 48 V
- Onduleur chargeur 3 kW Victron
- 4 moteurs électriques de 10 kW en 48 V Fisher Panda
- chauffe-eau solaire avec 6 m2 de capteurs et ballon de 300 l.
Bateau électrique à supercondensateurs
C'est le premier bateau électrique alimenté pour l'essentiel par des supercondensateurs, qui a été mis en service à Lorient ; il a coûté 3,2 M€.
Ce catamaran-transbordeur prévu pour faire la navette entre Lorient et Pen-Mané (Locmiquélic) a été construit par le chantier STX de Lanester.
L'Ar Vag Tredan mesure 22,1 m sur 7,2 m et peut accueillir 113 personnes, dont 3 à mobilité réduite, ainsi que 10 vélos. Il est propulsé par deux pods azimutaux et peut atteindre une vitesse maximum (chargé) de 10 nœuds, ce qui est tout à fait suffisant pour ce type d'utilisation...
Il présente la particularité de se recharger à chaque escale, pendant le chargement et le déchargement des passagers à terre, en seulement 4 minutes sur une prise 400 V, grâce aux caractéristiques de rapidité de recharge des supercondensateurs qui n'a rien à voir avec celle des batteries actuelles.
Cependant, 25 m² de panneaux photovoltaïques (ce qui n'est pas rien, car cela représente un puissance crête d'environ 4 kW) contribuent à "améliorer l'autonomie électrique" pendant la navigation ; il ne s'agit donc pas d'un bateau "100 % à condensateurs".
Les supercondensateurs
Aussi appelés "supercapacités", ils sont fabriqués par la société batScap, une filiale du groupe breton "Bolloré", et sont constitués de fines plaques d'aluminium recouvertes de charbon actif microporeux et enroulées dans des cylindres en forme de grosses piles.
Ils sont sensés supporter plusieurs millions de cycles charge / décharge.
Le bateau est équipé de ces 128 supercondensateurs de grande capacité (modules) pour un poids total de 6 tonnes réparties dans les deux coques du catamaran. Celui-ci va pouvoir effectuer chaque jour 28 aller-retours, à raison d'un chaque demi-heure, pour un trajet de 7 minutes entre Lorient et Locmiquélic, de l'autre côté de la rade.
caractéristique techniques d'un module
Capacité (à 25°C, 100 A) : 2600 Farad
Tension nominale : 2,7 V
Résistance série DC : 0,35 mOhm
Résistance série AC : 0,2 mOhm
Courant pic maximal 600 A
Masse : 500 g
Energie spécifique : 5,3 Wh/kg
Puissance spécifique maximale : 20 kW/kg
Constante de temps RSDCC : 0,9 s
Température d'utilisation : -30 à +60 °C
Température de stockage -30 à +70 °C
Notre avis
Cette autonomie de seulement un quart d'heure pour un poids de 6 tonnes prive l'utilisation de cette technologie pour un usage plus "long ou middle range".
Petits bateaux électriques de promenade : la gamme "JOY"
Partant de la constatation de l'érosion des berges par les vagues (le batillage est un des effets pervers de la plaisance en eaux intérieures) et que le bruit des moteurs thermiques gênait les riverains, une entreprise de Waterloo propose sa solution de tourisme fluvial.
Adapté aux lacs, rivières ou canaux, le "Joy" a été développé par une PME canadienne de Waterloo «Bateaux électriques International» qui fabrique et distribue une gamme complète de bateaux électriques.
Confortable et respectueux des berges
Ne créant pas de vagues, silencieux, n'utilisant pas de ressources fossiles pour fonctionner, ne rejetant pas d'huile dans le milieu aquatique... il s'agit d'un bateau écologique.
Même si l'embarcation ressemble à un bateau conventionnel en polyester, elle est profilée comme un voilier pour limiter le sillage derrière elle.
Côté propulsion, le bateau est équipé d'un moteur électrique entièrement immergé (POD), alimenté par des packs de puissantes batteries 6 V procurant une autonomie de 6 à 12 heures selon la vitesse d'utilisation.
La limitation volontaire de la puissance du moteur permet de naviguer quand même à environ 10 kilomètres à l'heure (cinq ou six noeuds), ce qui est confortable si l'on n'a pas en tête de pratiquer le ski nautique !
Economique
Le coût d'utilisation est évidemment sans commune mesure avec son équivalent à moteur thermique...
Quant'au prix d'achat, il faut compter environ 18.000 $ (12.857 Euros) pour le modèle de base (5 places).
Là encore, les coûts d'exploitation sont réduits : de l'ordre de 0,50 € à l'heure.
L'armateur les a conçu auto-videur et insubmersible ; il les fabrique principalement sur place ce qui lui a permis de créer une dizaine d'emplois locaux même si certains modèles sont à base de coques françaises et de moteurs américains.
Voici les modèles actuellement proposés :
- ACE (5 personnes), Longueur : 3,85 m, équipé d'un moteur électrique pod de 650 W,
- SCOOP (7 personnes), Longueur : 4,75 m, équipé d'un moteur électrique pod de 1,6 kW
- JOY ou ZELEC (9 personnes), Longueur : 5,50 m, équipé d'un moteur électrique pod de 2,2 kW
- OASIS ou MOST (11 personnes), Longueur : 5,90 m, équipé d'un moteur électrique pod de 2,2 kW
Ils sont distribués en France par la société Ruban Bleu.
Contact
Alain Brault
4367, Rue Foster
Waterloo - QUEBEC
J0E2N0
Tel : 819-340-0462
Le "RA 82"
Construit par le chantier allemand "Kopf Solarschiff", ce catamaran électro-solaire est exploité sur la rivière Neckar et peut accueillir 110 personnes.
Son roof transparent intégrant harmonieusement les cellules photovoltaïques en fait un modèle d'architecture marine.
Cette société propose également d'autres modèles de taille inférieure dans la gamme "RA" ou "ECOSOL" prévus pour accueillir de 12 à 150 personnes ; ils sont essentiellement destinés à la location de courte durée (passagers, excursions, promenades...).

Fiche technique
L : 25 m, l : 5,40 m
TH : 4,45 m
Vitesse maximale : 15 km/h
Autonomie : 80 km
Batteries : 2 packs de 1200 Ah en 96 Volts
Puissance photovoltaïque installée : 5,8 kWc
Moteurs : 2 x 25 kW en triphasé.
Contact
Meboldstrasse 12
72172 - Sulz-Kastell
Tel : +49 7454 94490-10
Les navettes du canal Saint-Denis
"L'Estrée" et "La Montjoie" sont les noms des nouvelles navettes fluviales électriques en service depuis 2007 sur le canal Saint-Denis à Paris, exploitées par l'ICADE (filiale de la Caisse des Dépôts).
En 2009 et 2013, la flotte est renforcée par 2 nouvelles unités : le "Lendit" et le "Flandre".
Elles sont alimentées par des accumulateurs "Saft".
Ces bateaux, proposent un service de navette gratuit pour les employés des bureaux du Parc du Millénaire dans le XIXéme arrondissement de Paris.
Cette liaison fluviale entre la station de métro "Corentin-Cariou" et le quai du "Parc du Millénaire", représente une navigation silencieuse sur le canal d'environ 7 minutes.
Elle dessert aussi le "Parc des Portes de Paris".
Caractéristiques :
Type de navire : Catamaran
Coques et pont : Composites sandwich GFRP
Cabines : Aluminium Composite
Longueur : 15 m
Largeur : 5 m
Déplacement lège : 12 T
Déplacement en charge : 19 T
Tirant d'eau : 0,7 m à 1,2 m
Motorisation : 2 pods immergés relevables
Puissance moteurs : 2 x 22 kW
Type batteries : de marque "Saft" au Lithium (FePO4 pour les derniers)
Capacité batteries : 140 kWh (160 kWh pour les derniers modèles)
Autonomie : environ 12 h
Vitesse croisière : 12 km/h
Recharge principale : 5 h à quai, pendant la nuit
Charge additionnelle : par panneaux photovoltaïques (21 m2 - 2,7 kWc).
Constructeur :
Alternatives Energies
52, rue Sénac de Meilhan
17000 - LA ROCHELLE
Tel : +33 (0)5 46 50 29 87
Les productions Naviwatt
Le chantier naval de Yannick Wileveau s'est lancé avec succès dans des "gabarres" de promenade en aluminium, dotée d'une propulsion tout électrique.
Le "Jeny", livré à la société "Copeyre" de Michel Almar qui navigue sur le Lot amont.
Capacité : 48 passagers
Longueur : 16 mètres
Batteries : au plomb (5 tonnes)
Autonomie : 10 heures
Motorisation : 2 x 20 kWh
Poids à vide : 14 tonnes.
Contact :
Les Voilerieuses
Z.A. du Redo
56640 - Arzon
Tel : 07 78 35 28 26
Forum
Le super-condensateur "Aluminium / Charbon actif micro-poreux" de Bolloré ressemble fort dans sa forme, mais hélas pas dans ses performances ni dans son surcoût exorbitant, au graphène blanc dont les exceptionnelles propriétés furent découvertes en 2004 et récompensée par le Nobel de Chimie en 2010. Ce dernier équipe depuis déjà quelques années les drones militaires furtifs à grande autonomie et quelques sous-marins d'attaque.
D.M
Pour avoir passé une nuit à côté du bateau promenade "La Billebaude" qui fait la navette entre les 2 extrémités du tunnel de Pouilly-en-Auxois sur le canal de Bourgogne (soit 7 km), nous pouvons vous dire que pendant sa recharge à quai, il produit un vrombissement très important, propre à gêner pendant de nombreuses heures la tranquilité des bateaux riverains.
J.B
Le Kevin n'est plus un bon exemple en 2017 ! Il a plus de 10 ans et ses batteries et panneaux PV sont de cette époque...
Ceux qui le cotoient sur le Lot aval vous diront la même chose : aujourd'hui, il est très handicapé par son manque d'autonomie, et sa dépendance à un branchement à quai. Pour sa vitesse, même si sa propriétaire fait l'éloge de la lenteur, elle serait bien en mal de faire autrement, puisque c'est 3 km/h maximum et pas plus de quelques heures d'autonomie, en plein été...
J.P
Autres liens connexes
- Gestion électrique à bord
- La propulsion électrique
- Batteries marines |