
Voici les termes les plus utilisés par la batellerie pour parler des bateaux et de la navigation en eaux intérieures :
Accoster : S'amarrer sur un quai ou bord à bprd sur un autre bateau.
A couple (se mettre) : Depuis le milieu du XVIe siècle, s'amarrer à couple, c'est mettre les couples d'un bateau (son flanc) contre les couples d'un autre.
Affluent : Cours d'eau se jetant dans un autre.
Alternat : Sens de navigation alterné (régi par des feux rouge et vert) pour le franchissement d'un passage rétréci, d'une tranchée ou d'un souterrain.
Amarre : Corde tressée dont au moins une extrémité est munie d'une large boucle, utilisée pour maintenir le bateau dans les écluses, ou pendant une escale.
Chaque amarre porte un nom.
- Les pointes avant : au nombre de 2, elles stabilisent l'étrave (ou le tableau arrière) en latéral et règlent la distance du bateau avec le ponton en l'empêchant de reculer.
- La garde arrière (ou garde descendante) : bloque le bateau pour éviter son reculement,
- La garde avant (ou garde montante) : bloque le bateau pour éviter son avancement ; s'installe en bout de catway.
- Le traversier : pas obligatoire, il aide cependant à maintenir le bateau contre le catway, le ponton ou le quai, surtout si le vent ou le courant est traversier ; facilite l'embarquement et le débarquement.
Amarrer : Action de maintienir un bateau, le plus souvent par l'usage d'une amarre avant et arrière, lors d'un passage d'écluse, d'un appontement ou contre un autre bateau.
Amasse : Amas de bateaux en attente d'éclusage.
Amont : Côté d'où vient le courant d'un cours d'eau.
ANFR : Agence Nationale des FRéquences.
Apparaux : Matériel équipant un bateau.
Appontement : voir ponton.
Arbouvier (ou mâtereau ou mât de halage) : Petit mât fixé au tiers avant d'un bateau relié à un câble destiné - avant la motorisation des bateaux - à le haler de la berge au moyen d'hommes, d'animaux bâtés (chevaux, ânes ou bovins) ou de tracteurs.
Arche marinière (ou batelière) : Typiquement plus large et haute que les autres arches d'un pont, la profondeur du chenal y est garantie et elle est généralement équipée d'un signal de priorité simple ou à double sens.
Atterrissement : Matériaux solides déposés par la rivière, le plus souvent sous forme d'îlots ou de plages.
Automoteur : Bateau fluvial autopropulsé au moyen d'un moteur.
Aval : Sens dans lequel coule un cours d'eau.
Avalant : Se dit d'un bateau naviguant dans le sens du courant ou dans le sens conventionnel sur canal.
Avis à la batellerie : Informations données par le Service de la Navigation sur les conditions de navigation, dérogeant, à titre temporaire aux dispositions du Règlement Particulier de Police.
Bâbord : Partie gauche d'une embarcation (en regardant vers l'avant).
Bac : Embarcation servant à traverser une voie d'eau perpendiculièrement à son cours.
Bâche de sauvetage (ou prélart) : Carré de toile destiné en cas d'avarie du bateau à être placé à l'extérieur sur une voie d'eau.
Bachot (ou annexe) : Canot de service obligatoire sur les bateaux de commerce.
Baille : Nom donné à l'eau (tomber à la baille), mais également sorte de coffre de rangement avant.
Bajoyer : Mur latéral du sas d'une écluse.
Balise : Matériel employé pour délimiter un chenal ou signaler les zones dangereuses pour la navigation.
Ballast (ou lest) : Compartiment d'un bateau où l'on stocke l'eau servant de lest. Indispensable sur les péniches lorsqu'elles voyagent à vide afin que l'hélice reste suffisamment immergée.
Barge : Embarcation sommaire de charge dépourvue de moyen de propulsion, généralement poussée seule ou en convoi.
Barrage mobile : Barrage (à aiguilles, à clapet...) qui présente la propriété de pouvoir s'effacer tout ou partie en cas de crue.
Barre : Désigne à la fois le système de gouverne d'un bateau à roue (mécanique ou hydraulique) ou le timon solidaire du safran (barre franche).
Barrots (ou baux) : pièces transversales allant d'un bord à l'autre d'un bateau destinées à renforcer le bordé et soutenant le(s) pont(s).
Bâtardeau (ou batardeau) : Dispositif d'étanchification d'un ouvrage d'art, d'une partie de bief, pour l'assécher en partie ou totalement pour pouvoir y exécuter des travaux de réparation.
Batellerie : Nom générique donné à la profession du transport par eau intérieure.
Battre arrière : Inverser le sens de rotation de(s) l'hélice(s), pour casser l'ère du bateau, le freiner ou le stopper.
Batillage : Vagues formées par l'avancement de toute coque à déplacement ; c'est la principale cause de dégradation des berges des canaux.
Bief : Section d'une voie de navigation délimitée par deux écluses, alimentée par le bief amont (bief supérieur), et se vidant dans le bief aval (bief inférieur).
Bief de partage : Sur un canal franchissant un sommet topographique délimitant généralement deux bassins versants, c'est le bief situé à la ligne de partage des eaux, alimenté forcément de façon artificielle.
Bilge : Mélange résiduel d'eau et de d'huile en fond de cale moteur.
Bitte (d'amarrage) : voir Bollard.
Boite à sardines : Nom donné par les mariniers aux yachts et autres bateaux de plaisance.
Bollard (ou pieu, baulard ou boulard, bitte d'amarrage) : pièce de bois ou d'acier cylindrique servant à s'amarrer, fixée verticalement sur les quais, les écluses ou les bateaux ; sur les commerces, ce dispositif est généralement doublé.
Bordaille : Structure formant les parties latérales de la coque.
Bouchain : Partie basse (immergée à vide) de la bordaille.
Bouteur : Gouvernail auxiliaire placé à l'avant des bateaux de commerce et permettant de manœuvrer plus facilement.
Calfatage : Remplissage d'étoupe, au moyen d'un ciseau et d'un maillet, des jointure des bordages ou des ponts en bois d'un bateau, afin de les rendre étanches ; l'étoupe est ensuite recouverte de brai.
Cajolage : Action de laisser reculer le bateau en maintenant l'amarre avant sur un point fixe.
Cale sèche : Bassin communiquant avec une voie d'eau, capable d'accueillir au sec des bateaux en vue de leur entretien, réparation ou construction.
Carénage : Opération consistant à nettoyaer puis repeindre et/ou passer un anti-fouling sur la partie immergée de la coque d’un bateau.
Chemin de halage : Chemin aménagé sur les berges des cours d'eau, qui permettait de tirer les bateaux.
Chenal : Partie navigable d'un cours d'eau (généralement le milieu).
Chômage : Période d'interruption de la navigation sur les voies navigables intérieures pour raisons techniques ou administratives ; cette période est généralement mise à profit pour entretenir et réparer les ouvrages.
Confluence : Point de rencontre entre deux cours d'eau.
C.O.T : Convention d'Occupation Temporaire (du domaine public). C'est le droit de stationner plus que la durée légale ordinaire (un mois sur la voie d'eau) contre une redevance perçue par le gestionnaire de la voie d'eau.
Couple : Membrure qui prolonge la varangue sur les bordailles.
Culer : Reculer sous l'effet du courant.
Dalot : Trou d'évacuation dans la paroi d'une embarcation, permettant l'écoulement des eaux.
Déchirage : Destruction légale d'un bateau en fin de vie avec l'obligation de traiter les matériaux recyclables.
Défense (ou pare-battage) : Tout dispositif (pneus, pièces de bois ou en résine) servant à protéger la coque du bateau contre les chocs, dans les écluses et contre les quais.
Déhaler : Déplacer une embarcation au moyen de ses amarres.
Denbord(ou hiloire) : Surélévation des bords verticaux de la cale afin d’en augmenter le volume.
Dérivation : Partie canalisée d'un cours d'eau ou latérale à son cours.
Déversoir : Ouvrage placé sur un barrage ou une berge de canal pour évacuer les eaux excédentaires.
Devise : Nom de baptème d'un bateau, faisant partie intégrante de son identification officielle ; certains sont originaux, d'autres à vocation symbolique se répètent à l'infini, d'autres encore sont constituées d'un assemblage de partie des prénoms des propriétaites ou de leur famille.
Digue : Ouvrage servant à contenir l'écoulement d'un cours d'eau.
Drague : Embarcation autonome ou poussée, destiné à entretenir la profondeur d'un chenal de navigation.
Droite et gauche : Se dit des rives ; la rive droite est à main droite lorsqu'on est dans le sens du courant.
Duc d'Albe : Pilotis d'amarrage sur une voie navigable ou dans un port.
Ecluse : Dispositif permettant à un bateau de franchir un dénivellé sur un cours d'eau.
Ecoire (ou équarre) : Pièce de bois ou de métal servant à écarter un bateau d'une berge lorsqu'il n'y a pas suffisamment de fond.
Ecoper : Vider à l'aide d'une écope.
Ecoutilles : Panneaux de bois ou de métal légèrement bombés qui recouvrent la cale, une fois la péniche chargée.
Ecourues : État de basses eaux résultant du retrait temporaire des barrages qui régulent le niveau de la rivière Mayenne.
Epis : Enrochement ou ouvrage, servant à stabiliser le courant d'un cours d'eau, tout en maintenant un chenal de navigation par effet de chasse.
Épontilles : Guides placés sur le banc de mât pour lui permettre de s'abaisser vers l'avant, dans l'axe du bateau (essentiellement sur les bateaux de Loire).
Epuiser (un bateau) : Ecoper.
Erre : Energie cinétique en parlant d'un bateau, en rapport avec son poids et sa vitesse.
Espar : Piquet émergent de balisage en bois ou en métal.
Estacade : Ouvrage s'avançant dans l'eau, le plus souvent en bois, permettant le guidage ou le déchargement d'un bateau.
Etambot : Pièce d'arrière qui supporte le safran du gouvernail.
Étiage : Niveau des plus basses eaux d'un cours d'eau.
Epi : Digue, jetée ou brise-lame perpendiculaire au sens du courant, servant à le freiner.
Espars : Perche ou tourelle, placée dans le lit d'une voie navigable pour servir de balisage.
Epissure : Boucle tressée à l'extrémité d'une corde (ou bout).
Estacade : Jetée en charpente servant à prolonger un bajoyer pour guider les bateaux à l'entrée d'une écluse.
Etablissement flottant : Installation flottante non déplaçable.
Fardage : désigne la prise au vent d'une embarcation.
Faucardeur : Embarcation autonome ou poussée, destinée à faucher les algues ou herbes gênant la navigation d'un chenal.
Forme (ou forme de radoub) : Bassin de mise à sec (pouvant être vidangé de son eau à l'aide de pompes) pour la construction, le démantèlement, l’entretien et le carénage des embarcations.
Franc-bord : Distance entre le niveau de l'eau et la partie supérieure du pont d'un bateau, mesurée au milieu de sa longueur.
Freycinet (ou gabarit Freycinet) : Se dit d'une péniche qui a le gabarit des écluses de certains canaux, mis en place par la loi du programme de Charles de Freycinet du 5 août 1879.
Elle portait la dimension des sas d'écluse à 39 m de long sur 5,20 m de large, afin qu'elles soient utimisables par des péniches de 300 à 350 t avec 1,80 à 2,20 m de tirant d'eau. De fait elle limite leur taille à 38,5 m sur 5,05 m.
Garages : Se dit de zones de stationnement pour les bateaux, en attente de manoeuvre de sassement (pontons d'attente).
GPS : Global Position System, système américain de positionnement par satellite.
Grappin : Pièce métallique à plusieurs branches et son câblot, servant d'ancre secondaire ou de point d'ancrage provisoire sur la berge lors d'une manœuvre.
Guindeau : Treuil manuel ou électrique destiné à relever ou laisser filer les ancres.
Haï : Tourbillon d'eau causé par un courant à proximité d'un obstacle émergé ou immergé.
Halage : Action de tracter une embarcation par divers moyens, à partir de la berge ; l'essentiel de son moyen de locomotion avant l'aparition des auto-moteur.
Halte Fluviale : ponton ou quai d'accueil pour les bateaux de plaisance.
Haussière (ou Aussière) : Autre nom pour définir les amarres.
Haut-fond : Zone de faible tirant d'eau ou mouillage.
Hiloire (ou Denbord) : Partie dépassante des cales pour en augmenter le volume, servant de support aux écoutilles.
Lé : (nom masculin) Chemin de halage.
Levée : Digue artificielle d'un cours d'eau, construite pour limiter ses débordements.
Liston : Long cordage tressé (ou profil de caoutchouc) positionné sur la partie haute de la coque afin de la protéger contre les petits chocs et les erraflures.
Luxemotor (ou luxmotor) : Bateau de transport d'origine hollandaise, de forme plus effilée que la péniche.
Macaron : Nom donné à la barre sur les bateaux de commerces.
Maître-bau : Plus grande largeur de la coque d'un navire.
Marquise : Habitacle en bois qui abrite la timonerie d'une péniche.
Mascaret : Vague déferlante produite dans certains estuaires par la conjonction des effets de la marée et du courant de la rivière.
Menue embarcation : Bâtiment de moins de 20 tonnes.
Merlon : Partie pleine d'un parapet ou levée de terre.
Mettre à couple : Accouplement latéral de deux ou plusieurs bateaux.
Mouillage : Autre nom pour le tirant d'eau (généralement mesuré dans un chenal ou au pied d'un quai d'amarrage.
Musoir : Pointe extrême d'une jetée ou d'un môle, généralement arrondie ; se dit aussi de l'extrémité d'un quai à l'entrée d'un bassin ou d'un sas.
Oeuvres mortes : Parties émergées d'un bateau (situées au-dessus de l'eau), par opposition aux « œuvres vives »
Oeuvres vives : Partie immergée de la coque, par opposition aux « œuvres mortes ».
Palplanche : Profilés métalliques assemblés entre eux, qui servent à maintenir et renforcer les berges.
Pare-battage (ou défense) : Dispositif (pneus, pièces de bois ou en résine) servant à protéger la coque du bateau contre les chocs, dans les écluses et contre les quais.
Passe (ou détroit, chenal) : à l'origine, terme maritime pour un bras de mer entre deux terres ; par extension désigne certains points caractéristiques de la rivière.
Peack : Réservoir de rétention d'eau en cas d'avarie, situé entre l'avant ou l'arrière de la péniche et la première cloison étanche.
Perche : Elément en amont et aval d'une écluse mécanisée, servant à au déclenchement de l'ouverture de ses portes.
Périssoire : embarcation à fond plat, utilisée avec une double pagaie, inspirée de la pirogue et du kayak, sorte de canot non ponté conçu pour les loisirs nautiques ; en second sens, la périssoire est un instrument de perdition potentielle, d’engloutissement fatal pour le navigateur inexpérimenté.
PK (ou Point Kilométrique) : Bornes installées sur la berge des voies navigables permettant de se repèrer en distance ; le nombre indiqué (en km) va croissant, de l'amont vers l'aval.
Pente d'eau : Ouvrage d'art, permettant le franchissement d'un dénivelé entre deux biefs navigables, par le moyen d'un mécanisme qui pousse un bateau sur une pente.
P.E.S (ou Plan d'Eau Statique) : Ligne d'eau horizontale règlementaire pour nul, correspondant au mouillage théorique de la voie d'eau.
P.H.E.N (Plus Hautes Eaux Navigables) : En période de crue, limite au-delà de laquelle la navigation est interdite ou aux risques et périls des bateliers ou plaisanciers.
Pied de pilote : Profondeur minimale que l'on doit laisser sous le bateau. Elle est de 20 à 50 cm, pour des raisons de sécurité, mais aussi pour assurer un bon écoulement des filets d'eau sous le bateau.
Plafond : Nom donné au fond du lit d'un canal ou d'un cours d'eau.
Plan incliné : Système de transbordement de bateau entre deux biefs constitués par un bac supporté par des boggies se déplaçant sur un plan incliné.
Plat-bord : Passage latéral extérieur reliant l'avant et l'arrière d'un bateau.
Pont-canal : Ouvrage hydraulique permettant à un canal de franchir une vallée, une route ou un cours d'eau.
Poupe : Partie arrière du bateau.
Prélart : Bâches servant à recouvrir des panneaux de pont, ou éventuellement à obstruer une voie d'eau.
Proue : Partie avant d’un bateau.
Râcle : Portion d'une rivière empruntée par le canal.
Radier : Plate-forme maçonnée sur laquelle est édifié un ouvrage hydraulique (écluse, pont, barrage...) pour lutter contre l’érosion de l’eau.
Radoub : Passage en cale sèche ou forme de radoub d'une embarcation pour son entretien ou la réparation de sa coque.
Rampe (de mise à l'eau) : Plan incliné aménagé dans un quai ou une rive pour permettre la mise à l'eau et la sortie de bateaux.
Rapide : Passage rétréci où le courant est plus fort.
Remorque : Filin, câble ou amarre servant à tracter un bateau par un autre.
Retirement : Enlèvement d'un bateau qui a sombré.
Rivet plongeur : Rivet de secours muni d'un filet et d'un écrou (comme un boulon) destiné à remplacer un rivet fuyard ou manquant (on l'installe avec des rondelles d'acier ou caoutchouc pour assurer l'étanchéité).
Rivière canalisée : Rivière aménagée et balisée pour la navigation. Le niveau d'eau y est maintenu au moyen de barrages (fixes ou mobiles) équipés d'écluses, pour les franchir.
Rouf (ou roof, rouffle) : Partie surélevée au-dessus du pont.
Sas : Bassin d'une écluse, délimité par les bajoyers et les portes.
Sassée : Manoeuvre ou temps nécessaire au passage d'une écluse.
Surliure : Ligature (réalisée généralement avec du fil à surlier) sur l'extrémité d'un cordage afin d'éviter que les torons se défassent.
Tiaume : Ancien nom pour la cabine située à l'arrière abritant le poste de conduite d'un bateau halé.
Tillac : Pont d'un bateau ; par extension, plancher de la cale des péniches.
Timonerie : Structure servant à protéger le pilote et les organes de manoeuvre.
Tin : Pièce de bois, utilisée en fond de cale sèche pour soutenir sans la blesser la quille d'un navire en construction ou en radoub.
Tirant d'air : Hauteur maximale des superstructures ou des mâts d'un bateau, au-dessus de la ligne de flottaison.
Tirant d'eau (ou mouillage) : Hauteur de la partie immergée du bateau, qui varie en fonction de la charge transportée.
Trémater : Manoeuvre consistant à doubler un autre navire ; il est obligatoire de l'en avertir auparavant.
Tribord : Partie droite d'un bateau en regardant vers l'avant.
Trim : Vérin hydraulique situé sur l'étrier de fixation d'un moteur hors-bord ou sur la sortie de l'embase d'un Z-Drive, qui permet d'écarter ou de rapprocher l'hélice du tableau arrière du bateau.
Vaigrage : Habillage intérieur des bordailles des zones habitées du bateau (le plus souvent en bois ou en vinyle).
Veule : Pont de la péniche (à l'avant et à côté des bollards arrière).
VHF (Very High Frequency) : Appareil Emetteur/Récepteur portable ou fixe dont la portée dépend de la hauteur de l'antenne et de la puissance.
Vignette : Droit d'utilisation des voies navigables intérieures gérées par VNF ; son prix varie selon la période de navigation, la longueur et la largeur du bateau.
Virage (ou virement de bord) : Manoeuvre de demi-tour complet.
VNF (Voies Navigables de France) : Etablissement public créé en 1991, à caractère industriel et commercial sous tutelle - à l'époque - du Ministère des Transports et du Tourisme. Il a pour pour mission la gestion, l’exploitation, la modernisation et le développement de 6700 km de rivières et canaux navigables de France.
Yacht (prononcé yak) : Nom donné aux bateaux de plaisance par les éclusiers, par opposition aux "commerces".
Zone fluvio-maritime : Section de fleuve, rivière ou canal située entre la limite d'inscription maritime et la mer. Les bateaux fluviaux y sont admis sous réserve de se soumettre, ainsi que leur équipage, à des prescriptions de police et de sécurité complémentaires.
Autres liens connexes
- Lexique de la marine à voile |