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Navigation en Vilaine...

Trajet navigable de la Vilaine Ce fleuve breton, long de 218 km, traverse les quatre départements de la Mayenne, de l'Ile et Vilaine, de la Loire Atlantique et du Morbihan où il se jette dans l'Atlantique.
Elle est navigable de Rennes à Penestin ou plus exactement de Rennes à Arzal, si l'on veut rester en domaine fluvial, et ne pas y subir les effets des marées.
Avec son affluent l'Ille, la Vilaine donne son nom au département d'Ille-et-Vilaine dont elles arrosent le chef-lieu, Rennes.
C'est une belle voie navigable pour un plaisancier, son inter-connection avec plusieurs autres rivières et canaux permet de faire du chemin sans jamais se lasser.


Histoire
Carte ancienne du cours haut de la Vilaine Elle prend sa source dans le département de la Mayenne, à 173 m d’altitude, dans les collines de Juvigné, au lieu-dit "la Source".
Les noms successifs de la Vilaine
- A l’époque celtique, elle s’appelait "Douenna" ou "Viviona",
- Après l’invasion de César, elle devînt "Hérius Fluvius, le Fleuve Sacré",
- Grégoire de Tours en parle vers 570 sous le nom de "Vingenna",
- Au IXéme siècle, ce sera "Vicenonia" et ce jusqu’au XVIIéme siècle,
La Vilaine à Rennes, un peu avant l'embouchure du canal d'Ille et Rance - Francisé, le mot va devenir "Visnaine", puis par altération "Villaigne" et enfin "Vilaine".

Durant l’Antiquité, elle séparait le pays des Vénètes (peuple gaulois vivant en Armorique qui a donné son nom à la ville de Vannes), de celui des "Namnètes", autre peuple gaulois d’Armorique, qui vivait autour de l’embouchure de la Loire et donna son nom à la ville de Nantes.
Par la suite, la Vilaine a constitué une limite entre les diocèses de Vannes et de Nantes.
De la fin de l’Antiquité jusqu'au Haut Moyen Âge, elle a permis l’émigration des Bretons vers l’Armorique ou les invasions normandes.
Le pont de La Roche Bernard, sur la Vilaine Au Moyen-Âge, avec ses châteaux et ses abbayes, elle était surnommée la « rivière des ducs de Bretagne ».
Pendant la Renaissance, entre 1571 et 1585, la Vilaine sera la première rivière canalisée de France, par douze écluses à sas dont le concept avait été récemment importé en France par Léonard de Vinci, ce qui développa de façon importante le trafic fluvial en donnant la possibilité de créer un réseau de canaux.
Son aménagement sera ensuite remanié sous l'Empire et la Restauration.
Presque toutes les cités riveraines en profitèrent dont :
- La Roche-Bernard, jusqu’au XIXéme siècle où son port atteint un développement impressionnant.
Amarrage à Arzal avant la construction du barrage - Redon qui, lui aussi, connaît un essor important.

Avant la construction du pont de La Roche-Bernard (achevé en 1839) et du barrage d'Arzal (1970), et après l'abandon du pont de Rieux à la fin du Moyen Âge, la traversée de la Vilaine se faisait en bac :
- le bac de Guédas le plus emprunté puisque sur l’ancienne route royale de Bordeaux à Brest – entre Marzan et la Roche-Bernard,
- le bac de Vieille Roche entre Arzal et Camoël (aussi dénommé passage de L'Isle car appartenant à la seigneurie de l'Isle en Marzan) ancien lieu de passage d'une voie romaine,
- le bac du Moustoir entre Arzal et Tréhiguier en Pénestin,
- le bac de Cran sur la commune de Saint-Dolay vers Rieux, avant la construction du pont tournan en 1964.
Au Moyen-Âge et jusqu’à la Révolution, les droits prélevés sur ces passages étaient au profit des moines de l’abbaye de Prières à Billiers.
Par exemple, en 1793, le montant de la traversée au Moustoir s’élevait :
- à 0,05 franc pour un cheval ou un mulet plus cavalier et valise,
- à 0,60 franc pour une voiture suspendue à deux roues.
Les bacs étaient mus à la force des bras, en luttant contre courant et marée ; c'était des bateaux à fond plat qui se remplissaient souvent d’eau à cause des vagues quelquefois méchantes de la « Vilaine ».

Mais comme pour les autres voies navigables, l'activité commerciale sur la Vilaine va décliner entre la fin du XIXéme et le XXéme siècle, concurrencée par le transport ferroviaire et routier.

En 1970, la construction du barrage d'Arzal, permettra d’endiguer les fréquentes inondations hivernales, et de naviguer en toute sécurité en s'affranchissant des marées pour les bateaux de plaisance de propriétaire ou de location, qui remplissent aujourd'hui les ports d’Arzal, de la Roche-Bernard, de Foleux ou de Redon.

Le débit mensuel de la Vilaine varie entre 180 m3/ s en période de hautes eaux en hiver, et 8,17 m3/ s à l'étiage en été.
Si en période estivale, grâce au barrage d'Arzal, cela ne pose aucun problème, ses crues hivernales restent souvent impressionnantes.


Navigation et tourisme sur la Vilaine
La partie navigable s'étend sur 137 kilomètres ponctués par 13 écluses (dont 12 de 27 m sur 4,7 m).
Le tirant d'eau officiel est de :
- 1,2 m de Rennes à Mâlon,
- 1,6 m de Malon à Redon,
- plus de 4 m de Redon à Arzal.
Le tirant d'air est de :
- 3,2 m de Rennes à Redon,
- 25 m de Redon à Arzal (pont de Cran ouvert).
La limite de vitesse autorisée est de 10 km/h.
A noter, les éclusiers et éclusières de Bretagne sont plutôt accueillants et attachés à leur travail.

Rennes
Plaisance
La Vilaine est reliée à la Rance depuis Rennes par le canal d'Ille-et-Rance jusqu’à la commune d’Évran dans les Côtes-d'Armor.
Ce canal assure une continuité navigable entre la côte Sud de la Bretagne (par la Vilaine) et la côte Nord ouverte sur la Manche (par la Rance), en évitant les eaux périlleuses à l’Ouest du Finistère.

Si la Vilaine est navigable, sur presque 3 km au dessus de sa jonction avec le canal, jusqu'à Cesson-Savigné, elle passe sous les parkings du centre ville, ainsi que sous des ponts relativement bas.
Par ailleurs, son cours est très envasée et envahi d'algues sur ce tronçon peu utilisé.
Cela en rend l'accés limité et peu intéressant.

On peut s'amarrer
L'amarrage sur le quai St-Cyr de Rennes Sur le canal Saint-Martin après avoir passer l'écluse du Mail (N°1) et sutout le pont (tirant d'air restreint à 3,10 m) :
- face à l’auberge de jeunesse, sur la rive opposée.
- à Saint-Grégoire : en face de la halte nautique, sur l’autre rive.
Mais beaucoup plus facilement sur la Vilaine, quai St-Cyr en RD, équipé de bornes électriques.
Par contre le bief et les bords sont très envahis par les algues.
Les commerces et le centre ville ne sont pas loin, et un marché bio a lieu à proximité immédiate sur le mail François Miterrand, le mercredi après-midi.
Sur la commune de Rennes, sont organisés un marché chaque jour, tournant sur différents quartiers.

Tour ancienne Histoire
Une si grande ville demanderait des centaines de pages pour relater son histoire, nous nous contenterons donc de jeter quelques repères pour étancher votre curiosité et préparer vos visites :
- À l'époque gauloise (IIIéme siècle), se trouvait à l'emplacement de l'actuelle cité un endroit nommé "Condate" (« confluent », en gaulois).
- Après la conquête romaine, "Condate" devient le chef-lieu de la cité des Riedones ; une enceinte gallo-romaine est construite.
- Au VIIéme siècle, Rennes se retrouve en situation de place forte proche de la nouvelle frontière entre le royaume des Francs et les Armoricains.
- Au IXéme siècle, elle devient la ville des rois de Bretagne.
- Au XIéme siècle, les plus anciens faubourgs connus sont Bourg-l'Evêque et celui à l'est de la porte de la Baudrairie dont l'extension jusqu'à l'abbaye Saint-Georges finit par former une Ville nouvelle trois fois plus vaste que la ville enclose.
- À partir du XIIéme siècle, les marécages de la rive gauche de la Vilaine servent de refuge en cas d'attaque avant d'être habités de manière permanente, se forme ainsi la Ville basse et ces extensions sont protégés en 1237 par des fossés.
Les orgues et le ciel de la cathédrale - Sous le règne des Plantagenêt, les premières traces d'une administration centralisée apparaissent.
- Après une guerre de succession sanglante, les Montfort font de Rennes une des trois capitales de la Bretagne avec Nantes et Vannes, et y installent une partie des institutions du duché de Bretagne.
- Au XVéme siècle, suite à un fort développement de la population et de l'activité, l'enceinte des remparts est agrandie ; les prémices d'un conseil municipal est créé pour aider le duc à la gestion de la cité.
Le Parlement de Bretagne après sa reconstruction - En 1552, un présidial est installé et en 1954 un Parlement de Bretagne.
- En 1559, la première église protestante est fondée à Rennes.
- Du 23 au 29 décembre 1720, la ville haute, essentiellement construite en bois, est détruite par un incendie.
- Le 15 juillet 1789 au soir, l’effervescence révolutionnaire gagne Rennes ; la suppression du Parlement et des États de Bretagne ramènent Rennes au rang de simple chef-lieu.

Nous nous arrêterons à cette époque pour ce qui concerne l'histoire anté-contemporaine...
Une rue pavée du vieux Rennes
Tourisme
Le centre historique de Rennes est un village qui peut se visiter facilement à pied en moins d'une heure mais cela métite franchement d'y passer plus de temps :
- Les remparts médiévaux réaménagés en promenade,
- La place Sainte-Anne, la basilique Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, plus haute église sous voûtes de Bretagne et la rue de Penhoët, adjacente,
- La cathédrale romane Saint-Pierre de Rennes,
- Le Parlement de Bretagne,
- L’Opéra de Rennes,
- La rue du Chapitre, la rue Saint-Georges, la rue Saint-Melaine, la rue Saint-Michel de Rennes (rue de la soif)... leurs anciennes échopes et leurs maisons à pan de bois,
- La Place du Champ-Jacquet et ses maisons penchées,
- La Place des Lices, avec ses halles Martenot de style Baltard, et son marché du samedi matin, vieux de quatre siècles,
- Le parc Tabor, un bijou à ne pas rater.
Mais aussi :
le musée des Beaux-Arts, l'espace culturel « les Champs Libres » (et son Musée de Bretagne, l’Espace des Sciences et la Bibliothèque), l’écomusée de la Bintinais, le palais Saint-Georges, le palais du commerce (place de la République), le parc des Gayeulles…

Office de tourisme de Rennes Métropole
11, rue Saint-Yves
35000 - Rennes
Tél. : 02 99 67 11 11
Mail : infos@tourisme-rennes.com
Site : www.tourisme-rennes.com

Malheureusement, toute la section de la Vilaine entre Rennes jusqu'à Pont Réhan est envahie d'algues (élodées du Canada, pour l'essentiel) sur les biefs canalisés en amont et en aval des écluses.

Après le pont au PK 3 RG, restaurant "La Guinguette", avec un amarrage possible sur un grand quai en RD, surmonté de petits gradins.

L'écluse de Comte (N°2)
Clôt la partie sud la plus urbanisée de Rennes.

L'amarrage sur le quai sablier d'ApignéA l'écluse d'Apigné (N°3)
En rive gauche à hauteur de l'aérodrome de Rennes Saint-Jacques.

En aval de l'écluse d'Apigné, dans le bras de la Vilaine, une aire de carénage avec "slipway" peut tirer votre embarcation à terre ; petit chantier nautique au niveau de l’écluse.

Un vaste quai sablier à l'aval RD de l'écluse N°3 et de son moulin permet de faire étape en pleine nature.

Au PK 9, en RD, un joli moulin.

A Écluse de Cicé (N°4)
Le pont n'est pas tournant mais basculant.
Il s'agit d'un pont-levis en métal vert.

A l'écluse de Mons (N°5)
Au PK 14, en RG, en amont un petit quai au calme, d’où vous pourrez atteindre le village de Bruz.

Le pont de pierres à Pont-Réhan Pont-Réhan Pk 18
Un joli pont de pierre de schiste dont les neuf arches de 1767 font penser à un pont romain ; l’arche marinière a été agrandie pour laisser passer les bateaux et faciliter le trafic Redon Rennes.
Comme presque tous les ponts stratègiques, on y taxait le passage des personnes, des animaux et des marchandises.
De part et d’autre du pont : des restaurants, et le principal du village et des commerces est situé sur la rive droite.

Plaisance
L'amarrage à Pont-Réhan L'écluse de Pont-Réhan est à environ 100 m en amont du pont.
A partir de cet endroit, vous serez enfin libéré de la plupart des algues (au moins dans le chenal), et la navigation redeviendra un plaisir.
La halte nautique est en aval RD du pont de pierres.
Amarrage sur catways et bornes d'eau et électricité disponibles en face de l'aire pour camping-cars.
Possibilité de s'amarrer également sur le vieux quai.
Plusieurs commerces en ville et d'excellents restaurants dont le "Grand Hotel".

Histoire
Pont-Réan ne forme pas une commune à part entière ; la Vilaine sépare la partie administrée par Guichen de celle administrée par Bruz.

Tourisme et patrimoine
- L’église de l’Immaculée-Conception de 1865,
- Le Château de la Massais (XIXéme siècle) construit en réemployant les pierres de l’ancien château de 1630.

Le moulin à l'écluse de Boel Boel
Ponton en RD.
Au niveau de l'écluse éponyme (N°7), un moulin pointu construit en 1652 : il n’est plus opérationnel depuis 1935, mais continue de fendre la rivière comme un cuirassé, campé sur son lit de pierres en aval, sa proue tournée vers l’amont.
Son toit d’ardoises le casque comme un guerrier japonais.

Laillé
Halte nautique sur un quai pourri d'algues !
Ce petit village fut nommé ainsi en raison de sa gare, sur la ligne Rennes-Redon de la Compagnie des Chemins de Fer de l’Ouest, au XIXéme siècle. L’endroit est superbe, à proximité d’une île sur la rivière, peuplée de vieux saules pleureurs.

A l’écluse de Bouëxière (N°8)
A peu de distance de Bourg-des-Comptes, une jolie maison éclusière blanche aux volets bleus qui surplombe le petit bras de rivière sur lequel fut construit le moulin au Moyen-âge.
Il sera reconstruit en 1885 par le propriétaire, M. Delanoë, et transformé en minoterie.
Maintenant désaffecté, sa grande roue est cependant toujours en place ; à côté de l’écluse et sur la façade amont, ne ratez pas la sculpture en pierre d'un rapace aux ailes déployées.

L'amarrage de Bourg des Comptes Bourg-des-Comptes (Pk 31)
Plaisance
Juste au-dessus de l'écluse de Gai Lieu (N°9), un quai avec bornes (eau + électricité) et tables de pique-nique vous accueille.
L'auberge au dessus de la halte sert une cuisine familiale de bonne facture.
L'endroit est charmant et il est possible de s'avitailler au petit supermarché du village.
Depuis la halte "de La Courbe", on peut rejoindre Bourg-des-Comptes par une petite rue en pente juste au-dessus de l'écluse, sur environ huit cents mètres.
Un suivant un sentier le long de la Vilaine on aboutit au château de Boschet, construit dans la seconde moitié du XVIIème siècle. Il peut se visiter en période estivale suivant certains horaires.
Pour les amateurs, possibilité de s'approvisionner en produits locaux à la Ferme du Boschet.

Histoire
Quelques vieilles maisons subsistent, et seulement visible de la rivière, la minuscule chapelle de Notre-Dame de Bon Secours.
Un peu avant, le très classique château du Boschet (XVIIéme) et de beaux manoirs au village, ainsi que le menhir du Grand Tua, au lieu-dit « La Forge ».

A l’écluse de Gailieu (N°9)
Un ancien moulin reconverti d'abort en minoterie, puis en habitation, jouxte l'écluse et le barrage.
Passer l’écluse, et s’amarrer au quai pour visiter.

A l’écluse de la Molière (N°10)
L'écluse et le moulin de la Molière sur la Vilaine RG Un ancien moulin au toit en ardoise, taillé en éperon, dont les fenêtres rectangulaires ressemblent à deux yeux au dessus d'un nez en pointe.
Il a cessé son activité pendant la première guerre mondiale, et a été depuis restauré.
Le château de Mont-Rive est implanté sur un promontoire dominant la Vilaine. Construit au début du XIXéme siècle par Félix Vatar, juge auprès du tribunal civil de Rennes ; propriété privée, il ne se visite pas.
Pour y accéder un pont-tournant jeté au-dessus de l'écluse.

Le ponton de Pléchatel sur la Vilaine RG Pléchâtel
Un ponton pour 4 bateaux, en RG, sur fond d'iris jaunes, mais sans services, contrairement à ce qui est encore indiqué sur les guides.

Cependant, la halte est calme et jolie ; juste au dessous de l'Auberge de la Plage, qui a vu défiler un bon nombre de groupes et de chanteurs bretons de renom.

En grimpant au sommet du piton rocheux, on arrive à "La Croix des Jeunes", d'où l'on a une vue panoramique sur la Vilaine amont et aval.
Vue panoramique de la Vilaine de la Croix des Jeunes Cette croix fut implantée en 1908 par l'Abbé Jolivet, puis reconstruite à deux reprises suite à son incendie ; la dernière est en béton armé, ce qui la rendra sans doute plus pérenne.

Nous entrons dans l’une des plus jolies parties du trajet : sur la gauche, au-dessus de la canopée, le clocher de St Malo-de-Phily se dresse, avec ses quatre clochetons secondaires aux angles.
Le paysage rocheux tout d’abord, s’adoucit ensuite.

L'amont de l'écluse de Macaire St-Malo de Phily
Plaisance
Ponton flottant en RD, mais une seule place !
Eglise et chapelle du Mont Senat avec superbe vue sur la Vilaine.

Histoire
L’écluse de Macaire (N°11), borde un joli petit village du XVIéme siècle.
Le moulin qui la jouxte est plus ancien puisqu'il date de 1418, mais fut reconstruit en 1645, avant d'être transformé en minoterie en 1828.
Le château de la Gaudinelais à St-Malo-de-Phily Il s'est depuis spécialisé dans la fabrication d'alimentation animale.

Entre l’écluse de Macaire et Guipry, on laisse à droite le château la Gaudinelais, une bâtisse élégante du XVIIIe siècle au toit mansardé, qui ressemble à une malouinière.
Il est en forme de "H" et l'ensemble des communs fût reconstruit au XIXéme siècle.

Il est parfaitement restauré aujourd'hui.

Guipry/ Messac
Plaisance
Le port de Messac vu du ponton d'accueil A environ un kilomètre avant l'écluse éponyme (Pk 47), en RG, s'ouvre l'entrée du port de Messac.
Beaucoup de bateaux sur pontons avec bornes d'eau et électricité (payants ainsi que l'amarrage), grand bloc sanitaire avec douches et poubelles.
Une base Locaboat qui gère la grue de levage et une aire pour camping-car.
Il est prévu de mettre aux nouvellles normes environnementales l'aire de carénage au dessus du port.
Attention, l'endroit est souvent très venté : méfiance !
Le village n'est pas immédiatement à côté, il faut passer la voie ferrée pour le rejoindre.
Par contre les amateurs de bon pain, y seront comblés.
Le pont levant à Cran
Un autre amarrage sur quai public, en aval RD de l'écluse,
juste un robinet et bruyant, mais c'est gratuit et quelques restaurants sympas à proximité immédiate.

Histoire
Guipry et Messac, sont, paraît-il le berceau de la pomme de terre en France : l’abbé Vincent Cawiesel en aurait planté ici en 1771, bien après que les anglais aient ramené ce tubercule en 1586 de Colombie.
Parmentier n’a fait que promouvoir la plante, qui selon lui, devait rassasier tout le monde.
Peut-être a-t-il aussi inventé le hachis, mais personne n’en est réellement sûr.
A Guipry, il y a un beau et grand ancien moulin, qui barre la rivière, depuis 1089 au moins.
En fait, il y en eut deux, un à foulon, où l’on battait les draps ou la laine, et l’autre à meules pour le seigle et le froment.
En 1859, le moulin à foulon fut emporté par une crue ; la minoterie, qui existe toujours, date du XIXéme siècle et arrêta sa production le 31 décembre 1974.
En empruntant la rue à droitee après le pont, admirez la minuscule chapelle de Notre-Dame-du-Bon-Port, construite par Jean Le Marchand, seigneur de Tréguilly, en 1644 à la suite d’un vœu fait à la Vierge pour qu’elle protège ses salorges (entrepôts à sel) menacées par une crue.
On distingue sur le vitrail rond les armes de la famille Le Marchand.
La charpente bleue en forme de carène renversée assez typique de la région.
Elle se situe à deux pas de la rue des Gabelous, qui collectaient l’impôt sur le sel, la gabelle (la route du sel, allait de Guérande et de l’île de Ré, jusqu’à Rennes).
Le pont a été refait et agrandi en 2020-2021.

Mâlon
Redon est encore à 37 km, mais il n'y a plus d'écluses après celle de Mâlon.
Denis, l'éclusier titulaire est un passionné de jardinage.
Par contre, essayez de vous amarrer en RD et d'aller manger dans la créperie en aval.
C'est une mamie fort sympathique qui fait tout, à l'ancienne.

Le quai rive droite de Port de Roche Port de Roche
Deux amarrages possibles :
- en RD, en amont du pont, sur un grand quai assez haut, mais avec un robinet d'eau, et une tonnelle pour déjeuner à l'ombre.
- En RG, en aval du pont, 4 places sur pontons, mais aucun service.

Saint-Anne de Vilaine
Un kilomètre et demi plus en aval, un bon amarrage sur pontons RG et un restaurant "La Belle Vilaine", correct, mais sans plus, pour le prix.
Possibilité de se brancher dans les toilettes publiques au dessus du ponton, si besoin, mais ce n'est pas très pratique.

Beslé
PlaisanceLe quai rive gauche de Beslé
Un quai de chaque côté de la Vilaine en amont du pont.
C'est très joli, possibilité de se brancher si besoin en eau et électricité dans les toilettes publiques au dessus du quai RG, mais prévoir des rallonges.
Une cale de mise à l'eau sur ce même quai.
L'étape est cependant un peu bruyante à cause de la ligne SNCF, toute proche.
Le village est en hauteur à environ 10 mn à pied, mais il y a peu de commerces.

Le café de l'Hagard à Beslé Par contre, en amont sur RD, il subsiste un bout d'une ancienne voie romaine en assez bon état qui mérite le coup d'oeil.
A noter, en RG, le camping qui, outre les emplacements habituels, offre un hébergement dans un bateau sur berge, mais réaménagé pour les nuitées ; une jolie façon de se dépayser sans risque de mal de mer...

Histoire
En rive gauche, nous sommes à Beslé située à 8 km de Guémené-Penfao, sa commune de rattachement et en rive droite à Langon.
En rive gauche, c'est la Loire Atlantique (44) et en rive droite l'Ile-et-Vilaine (35).
Guémené et Penfao, seront réunis en 1633 par Henri de Bourbon, prince de Condé et Beslé et Guénouvry, après la Révolution.

Brain sur Vilaine
Amarrage possible en RD avec services, mais très souvent occupé, car seulement 2 places.

L'Ilette
Heureusement, 2 km plus en aval, au PK 74, un ponton flottant de deux places, sans service, mais très tranquille.

Painfaut
Au PK 84, en amont RD du pont, un ponton pour 2 bateaux avec robinet d'eau et toilettes, et surtout "la Paillotte du Pont" une guiguette très prisée, car le rapport qualité-prix-ambiance est appréciable.
Il est vraiment recommandé de réserver et de ne pas arriver trop tard pour y avoir une place sur le ponton.

Redon
La fête de la Batellerie en 2020 à Redon C'est le croisement de la Vilaine, du canal de Nantes à Brest, et de l'Oust.
C'est aussi le dernier port maritime à 46 km en amont d'Arzal (on peut y accéder depuis l'estuaire sans avoir à démâter) ; le bassin (340 m de long sur 60 m de large) abrite d'ailleurs autant de bateaux fluviaux que de voiliers.

Une belle ville avec beaucoup d'activités, de commerces, de créperies et de restaurants et même un cinéma directement accessible puisque en bordure des quais du bassin.

A une époque existait aussi, à côté de l'ancienne capitainerie, un Musée de la Batellerie, disparu aujourd'hui et dont quelques pièces ont été déplacées sur la péniche-musée "Le Pacifique", le plus souvent amarrée en aval rive gauche de l'ancienne écluse de garde, mais qui se déplace dans le secteur selon le calendrier des animations.
La "Croix des Marins", est un lieu où sont très régulièrement organisés des évènements, des concerts...

En 2023 l'environnement et le quartier du port est l'objet de gros travaux de réhabilitation.

Histoire
Redon était l'avant-port de Rennes.
Plus de 150 vaisseaux y abordaient en une seule marée ; les marchands de Rennes, de Saint-Malo, d’Anjou, de Normandie, et de la Mayenne s'y activaient, autour de toutes sortes de marchandises, dont :
- du sel produit dans les marais salants de Billiers et d’Ambon ; Redon était à l'époque la plaque tournante du commerce du sel pour toute la Haute Bretagne.
Manoeuvres de la péniche-musée Le Pacifique sur la Vilaine à Redon - du fer d’Espagne,
- des bois des pays nordiques,
- de la chaux issue des fours de Montjean/Loire servant surtout à amender les terres agricoles,
- du sable de Loire pour la construction,
- du vin,
- et même du charbon ;
Les cargaisons étaient déchargées à terre et distribuées localement ou bien transbordées sur des barges et bateaux fluviaux qui remontaient ensuite la Vilaine jusqu'à Rennes.
Au retour, les navires redescendaient la Vilaine avec du blé, et même des poteaux de mines destinés à la Grande-Bretagne.
Plusieurs maisons d’armateurs ou de négociants des XVIIéme et XVIIIéme siècles, les immenses hangars, les gros bollards en fonte et les piliers de l'ancienne écluse de Vilaine témoignent encore de cette intense activité passée sur le quai Duguay-Trouin.
Les Greniers à Sel, la Tour Richelieu, le Château du Mail, l'Hôtel Carmoy complètent le riche patrimoine architectural du quartier du port.
Rattaché à l'amirauté de Vannes, Redon était aussi le port d'attache du "canot des Fermes" qui surveillait la portion du fleuve comprise entre la Roche-Bernard et Redon.

La pointe du marin au niveau de la bifurcation entre le bassin et la Vilaine Un circuit historique permet de découvrir le Redon d'autrefois à travers vingt-cinq haltes, depuis la Maison du Tourisme jusqu'à la Croix des Marins.
Il présente la ville et son évolution au fil des siècles, de sa fondation autour de l'abbaye Saint-Sauveur (*) au développement de l'activité portuaire.
Cette balade vous offrira un voyage dans le temps et vous fera emprunter les rues de la ville ancienne et du quartier du port tout en profitant de la faune et de la flore des marais.

(*) Surplombant le quai St-Jacques le long de la Vilaine, l'ancienne abbatiale Saint-Sauveur a été l'une des plus importantes de Bretagne au Moyen-âge. Elle fut établie là par Saint Conwoïon en 832 avec l'appui de Nominoë, futur 1er roi de Bretagne.

Sur le quai Duguay-Trouin (**), les demeures d'armateurs ou de négociants (des XVIIéme et XVIIIéme) témoignent de cette activité maritime florissante et un peu au dessus, sur la butte, un grenier à sel a été restauré, devenu lieu d'animation..
Ensuite, en 1836, en lien avec la construction du canal de Nantes à Brest, le creusement du bassin à flot débutera ; une écuse permettait d'y maintenir un niveau constant compatible avec les opérations de chargement et déchargement.
Durant de nombreuses décennies, il deviendra le coeur de la ville par son activité portuaire et favorisera le développement des industries au XIXéme siècle.

(**) René Trouin, sieur du Gué, dit Duguay-Trouin (né le 10 juin 1673 à Saint-Malo et mort le 27 septembre 1736 à Paris), est un corsaire et amiral français, né dans une famille d'armateurs malouins.

Pays de Redon Tourisme
Place de la République
35600 - REDON
Tel : 02 99 71 06 04

Côté plaisance
Un grand port avec 168 amarrages sur pontons flottants (pour se prémunir des effets des crues) offre tous les services, dont une potence de démâtage, mais les tarifs sont chers et il est pollué, tant par le bruit que les échappements des véhicules.
Le "passeport escales" y est accepté.

Au bout du bassin, on peut prendre "l'écluse des Bateliers" et son pont levant, pour accéder à la partie supérieure du canal de Nantes à Brest et à l'Oust.

Le ponton d'attente est situé en aval du bassin en rive droite, en face des "bateaux musées" et de la base de location de petits bateaux et canoés.

En cas de besoin, la gare SNCF est à 5 mn à pied du port, et le TGV vous emmène à Paris en un temps record.

Si l'on n'a pas besoin de services, on peut s'amarrer gratuitement sur l'ancien quai de la Vilaine,
ou le long du canal sur la commune de Saint-Nicolas de Redon.
A noter, un robinet d'eau juste en amont de l'écluse RG.

A 6 km en aval, l'écluse des Bellions permet de passer sur la branche sud du canal de Nantes à Brest et de rejoindre la Loire pour remonter vers le bassin de la Mayenne ou descendre vers Saint-Nazaire et l'Atlantique.

Le ponton d'amarrage de Rieux Rieux
Plaisance
Pontons en RD, avec bornes eau et électricité, payant.
Une dizaine de places disponibles.
Restauraurant à proximité immédiate.
Le village est au-dessus.

Histoire
La ville de Rieux est connue depuis l'Antiquité sous le nom de "Duretie".
Elle constituait un lieu de passage entre les territoires des Vénètes et des Namnètes,
L'église de Rieux Les Romains vont utiliser la Vilaine pour établir sur ses berges à l'usage des voyageurs : temples, magasins, hôtelleries et divers autres établissements.
- Aux Vème et VIème siècle, la ville est investie par les bretons et les Francs. Elle devient alors un poste militaire équipé d'un donjon en bois édifié sur un piton rocheux pour surveiller les abords du fleuve.
- Au IXème siècle, Alain Legrand, puissant chef Breton s'y établit et se fait couronner roi de Bretagne (12 juin 878) sous le nom d'Alain Ier ; Ses descendants prenent le titre de Sires de Rieux et donnent leur nom au Comté jusqu'à la Révolution.
- Le château de Rieux, habité jusqu'au milieu du XVIème siècle, est abandonné après les guerres de la Ligue.
La chapelle de Trefin à Rieux - au début du XVIIème siècle, une église est construite, en forme de croix latine, avec des additions de chaque côté du chœur ; elle sera détruite par un bombardement allemand en 1944 (seuls le chœur et le transept furent épargnés.

Patrimoine et tourisme
- Les Vestiges du Château,
- La Chapelle de Tréfin,
- La Fontaine Saint Melaine et le lavoir,
- Le Château de la Boucelaye.

Cran
Plaisance
Le pont levant à Cran Le pont tournant de Cran permet aux voiliers de passer au delà d'un tirant d'air de 5,8 m (approximatif selon niveau d'eau), aux heures d'ouverture.
Juste en aval, un ponton flottant gratuit pour s'amarrer, mais sans services.
Le village n'est pas loin si vous avez besoin d'avitailler.
Le ballet du passage des voiliers et de l'ouverture du pont, méritent d'y passer une nuit.

Histoire
Le bac de Cran est connu depuis le Moyen-Âge, un des rares passages sur la Vilaine, nommé « passage de Cran ».
La traversée se faisait donc en bac, malgré les dangereux remous.
Le pont de Cran est le seul pont sur la Vilaine entre La Roche-Bernard et Redon.
Il est composé d'une travée fixe longue de 125 m, en béton armé, et d'une travée mobile en métal, d'une longueur de 23 m.
Le choix d'un pont tournant vient du fait qu'un règlement de navigation sur la Vilaine impose un tirant d'air de 27 m à tous les ponts qui la traversent.

Foleux
Plaisance
Le port rive droite de Foleux Le port de plaisance de Folleux date de la création du barrage d'Arzal, et peut accueillir environ trois cents bateaux.
Deux grand sites d'amarrages s'offrent à vous avec de nombreux catways.
- en RD, sur la commune de Béganne,
- en RG, sur la commune de Nivillac.
Eau électricité et sanitaires, mais tout est payant, zone fluvio maritime oblige...
Un pass peut être acheté, le "passeport escales" commun à plusieurs ports du Morbihan, et même au-delà, donnant droit à certains avantages, dont des nuitées gratuites.
Un chantier nautique (la Cale de Neptune) avec grue pour compléter son accastillage ou caréner son bateau.
En été, de nombreuses animations et le "marché du terroir et de l'artisanat".

Histoire
A la confluence avec le Trévelo, le premier port de Foleux s'est installé sur le site d'un ancien poste de douane et d'un grenier à sel sur la commune de Béganne, dans le Morbihan.
En 1984, le port est agrandi sur les communes de Nivillac et Péaule.
Béganne est un démembrement de la paroisse primitive d'Allaire.
Au Xème siècle, la cité est intégrée à la seigneurie et au territoire de Rieux.

L'origine du nom Nivillac remonterait à la période gallo-romaine.
La fondation du prieuré Notre-Dame-de-Montonac remonte entre 1102 et 1114.
Simon, fils de Bernard de La Roche, donne à l'abbaye de Toussaint d'Angers, le lieu-dit de Montennach en Nivillac.
À partir de 1115, ce prieuré connaît un essor important sous l'autorité des Augustins d'Angers.
Le prieuré est partiellement détruit pendant les guerres de religion.

Patrimoine
- l'église Saint-Hermeland,
- le château de Trégouët (X-XVIème siècle),
- Notre-Dame-de-Montonac,

La Roche Bernard
Le canon sur le rocher de La Roche Bernard Plaisance
Là aussi deux grands ports en RG pour vous accueillir, avec tous les services ; dont le vieux port du Rhodoir.
Le "passeport escales" y est accepté.
Un chantier nautique avec grue pour votre accastillage et l'entretien.
La visite du village vaut le détour avec ses maisons des XVéme et XVIéme siècles, ainsi que le gravissement du Rocher, c'est magnifique.
Plusieurs restaurants, en bord de Vilaine et dans l'affluent, en RG, un bateau-créperie à quai.

Histoire
Le nom de la cité viendrait d'un chef viking qui en avait fait son repaire.
On y trouve de nombreux caboteurs naviguant de port en port sans s'éloigner des côtes ou des chalands, transportant les marchandises les plus diverses.
Au XVIIéme siècle, le port héberge même un chantier naval prestigieux où, sur ordre du cardinal de Richelieu, le premier vaisseau de ligne à deux ponts de la Marine royale, "la Couronne", est construit entre 1629 et 1633.
En novembre 1759 pendant la "guerre de Sept Ans", après la défaite navale de la baie de Quiberon (ou Bataille des Cardinaux), sept vaisseaux et une frégate viendront se réfugier dans l'estuaire pour échapper à l'ennemi britannique.
Les ponts précédents détruits tour à tour par des tempêtes, on décide de construire un nouveau pont en 1957 sous la direction de l'ingénieur Gallard.
Malgré son nom, le pont de La Roche Bernard est situé sur le territoire de Nivillac.
Il s'agit d'un pont suspendu situé entre les communes de Marzan et Nivillac.
Sa longueur totale est de 407 m.

Le barrage d'Arzal sur la Vilaine Arzal
Le barrage d'Arzal
Il est constitué de :
- 5 vannes de 18 mètres de large sur 12 mètres de haut, pesant 50 tonnes chacune,
- d'une écluse de mer longue de 80 mètres sur 12 m, équipé d'un pont levant,
- d'une digue de terre de 360 mètres de long reposant sur 25 mètres de vase.
Il est bien sûr équipé d'une passe à poissons qui permet aux civelles rescapées de l’océan et des filets, de remonter vers les marais de la Vilaine, de Aff ou de l’Oust pour y grossir.
En amont, en plus d'un bassin de plaisance toujours maintenu en eau, sa retenue d'eau set de réserve d'eau douce, qui, traitée à Férel, approvisionne une grande partie de la région (bassin d'Auray/Redon/Saint-Nazaire).
A noter cependant que jusqu'à la première écluse de Vilaine, un contre-courant léger, mais réel, peut être constaté à certaines heures.

Plaisance
Le port d'Arzal-Camoel représente l'un des plus grands ports marin en eau douce de la côte.

Le pont levant au dessus de l'écluse d'Arzal Deux grands ports, en amont du barrage pour vous accueillir, avec tous les services :
- Celui d'Arzal en RD, avec plusieurs pontons, dont un ponton carburant et un grand quai d'attente pour le passage de l'écluse.
- celui de Camoel, qui dépend administrativement d'Arzal, avec un ponton et deux zones de mouillage, (dont des bouées d'attente d'éclusage) un chantier nautique et une rampe de mise à l'eau.

Ces deux ports sont payants mais très bien équipés avec eau et électricité, local sanitaire, poubelles...
Plusieurs restaurants à votre disposition.

Le "passeport escales" y est accepté.

Si vous poursuivez vers l'Atlantique, munissez-vous de la carte SHOM 2381 et choisissez le bon moment pour passer, de préférence au demi jusant (marée descendante).
Bien respecter les balises, car l'estuaire de la Vilaine est très envasé.

Histoire

Les amarrages à Arzal et Camoel

Tréhiguier
5,5 km plus en aval, situé sur la commune de Penestin, son petit port de pêche en RG à l'embouchure de la Vilaine, a eu une intense activité commerciale jusqu'à la fin du XIXème siècle.
Aujourd'hui, la moule de Bouchot (*) représente la principale ressource des pêcheurs professionnels du port, qui garde un charme authentique.

(*) Les bouchots - vient de « bout » et « choat » qui signifie "la clôture en bois" - sont un support d’élevage utilisé pour les moules et autres coquillages ; constitués généralement de pieux en chêne ou en châtaignier de 2 à 6 mètres de long, non écorcés, enfoncés de moitié dans le sable ou la vase, et disposés en alignements de 50 à 100 m sur des zones qui découvrent totalement ou non à marée basse.
Les moules de bouchot sont facilement reconnaissables par leur couleur crème à jaune orangé, et leur absence d'odeur ou de goût de vase.


Un ponton flottant, une rampe de mise à l'eau, mais, énormément de vase...

Au même niveau, en RG, le phare carré de Tréhiguier qui s'élève au dessus dune bâtisse comme un clocher, l'ensemble faisant penser à une église.

La carte des voies navigables de Bretagne

Guide des canaux bretons à télécharger.

Merci à Claude Poivret, Pascal Peltier et Pierre-Yves Gendrot pour leurs amicales relectures et compléments de textes ou de photos.

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D'avance merci.


Autres liens connexes
- Croisière sur le canal d'Ille et Rance
- Croisière sur le canal du Finistère
- Croisière sur le canal de Nantes à Brest
- Croisière sur le bassin de la Mayenne
- Croisière "Nevers - Les Saintes-Maries de la Mer"
- Croisière "Chalon-sur-Saône - Nevers"
- Croisière "Le Grau du Roi - Chalon-sur-Saône"




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