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Croisière sur le canal d'Ille et Rance...

Le tracé du canal d'Ille et Rance Le canal d’Ille-et-Rance est le plus ancien canal artificiel de Bretagne ; il dessert par le nord-ouest la ville de Rennes, puis la Bretagne sud par la Vilaine et participe ainsi à la liaison intérieure Manche-Océan.
Cette voie d’eau bucolique bordée d’arbres et de champs se déroule sur 85 km ponctués de 48 écluses et utilise en grande partie les lits de l'Ille et de la Rance, d'où son nom.
Pour ce qui nous concerne, nous avons malheureusement été bloqués par les algues et les envasements, si bien que nous avons dû être remorqués par un bateau amis au tirant d'eau plus faible et équipé en HB.
C'est pour cette raison que notre récit a été complété par ceux qui avaient eu la chance de "passer".



Histoire
Le Moulin marin de Plouër sur la Rance L'idée d'ouvrir une voie de navigation intérieure en Bretagne date du XVIéme siècle.
Ce furent les différents blocus maritimes, imposés depuis 1688 sous le règne de Louis XIV qui amenèrent les États de Bretagne à faire étudier la mise en place d’un réseau de canaux desservant la Bretagne.
Mais, rien de sérieux ne fut décidé avant le XVIIIéme siècle :
- un premier projet en 1730 dû à l'ingénieur breton Joseph Abeille proposait de faire un canal entre Rennes et Saint-Malo par l'Ille et la Rance, en prolongement de la Vilaine déjà utilisée entre Redon et Rennes ;
Le viaduc de Lessard - un second projet en 1746 à l'initiative du comte François Joseph de Kersauzon était également favorable à cette jonction Vilaine-Rance, et de sa nécessité économique avec un coût des travaux estimé à 3 millions de livres ;
- un troisième projet en 1783, dû au comte Pierre-Marie Rosnyvinen de Piré (ancien enseigne de vaisseaux), qui rédigea un mémoire sur les avantages de la construction d'un réseau de canaux en Bretagne, arguant du mauvais état des routes, et des différents blocus maritimes imposés par les Anglais.
Mais aucun de ces trois projets n'aboutissent à leur époque.
La cale de la Richardais C'est finalement Louis XVI, qui va décider du tracé à retenir pour le canal devant relier les rivières Vilaine et Rance, et permettre la navigation entre Rennes et Saint-Malo, puis par la Vilaine, jusqu'à l'Océan.
Mais la Révolution passera par là et stoppera tous les projets jusqu'à ce que le Consul Napoléon Ier lance la construction du canal d'Ille-et-Rance le 12 juin 1804, et la mêne à bien.
Les travaux commencent sur la commune d’Hédé pour s’étendre rapidement au point central de partage, sur les communes de Guipel, Dingé et Bazouges-sous-Hédé.
L'écluse de Dinan Deux plans d’eau importants serviront depuis l’origine de réserve pour l’alimentation et la régulation du canal :
- celui de Gosné, via l’Illet,
- celui de Feins, par la rigole du Boulet.
Le gros de l'ouvrage se concentre d'ailleurs sur les 11 écluses de Hédé-Bazouges reliant les deux rivières existantes en permettant un franchissement de 27 m de dénivelé.
Le chantier, exécuté essentiellement par des ouvriers locaux avec en renfort des prisonniers de guerre espagnols, des soldats déserteurs, des bagnards de Brest..., sera à l'arrêt pendant six ans (de 1816 à 1822), avant de reprendre et de se terminer en 1832 pour un coût total équivalent à 14.226.799 Francs (soit un peu plus d'un milliard d’euros actuels).
Le pont sur le canal à St-Domineuc Les péniches transportent du charbon, des matériaux de construction, de la chaux (provenant des fours à chaux de Saint-Germain-sur-Ille), du bois à brûler, des métaux, des produits industriels ainsi que des produits agricoles (grains, pommes, vin, cidre...) entre les petits ports situés entre Dinan et Rennes.
Si, jusqu'au début du XXéme siècle, la vocation du canal est essentiellement marchande, petit à petit, le chemin de fer puis la route prennent le relais, annonçant le déclin de cette activité de fret par voie d'eau.

L'usine marémotrice de la Rance est installée entre les communes de Saint-Servan et de Dinard.
Passage d'un chaland dans l'écluse d'Evran Le dispositif est constitué d'un barrage-digue appuyé sur les Rochers des Zorieux et de Bizeuxet ; sa construction démarre en 1961 et sa mise en exploitation opérationnelle en 1966.
Le canal sera concédé en 1979 par l’état aux départements d’Ille-et-Vilaine et des Côtes-du-Nord (Côtes-d’Armor actuelles).

Aujourd'hui, le transport de marchandises a été remplacé par le tourisme fluvial ainsi que par la randonnée pédestre ou cycliste, particulièrement en vogue de nos jours.

Les maisons éclusières dites « Napoléoniennes » entre Saint-Germain-sur-Ille et Tréverien sont contemporaines du début de la construction du canal.
Ce sont les plus grandes maisons éclusières de Bretagne !
Elles ont pour caractéristiques communes d'être assez massives, de présenter un décroché en retrait de 4 m de large centré sur la façade, une toiture à quatre pans (dite en croupe), un étage et des encadrements de granit.

Les manoeuvres des écluses sont en grande partie manuelles et de toute façon ont gardé leur poutres de poussage originelles.

Si la majorité des haltes est gratuite mais avec un stationnement théoriquement limité entre 48 et 72 heures, cela n'est malheureusement pas très respecté et pose des problèmes de places d'amarrage disponibles.


Navigation et tourisme sur le canal
Gabarits
Attention !
le tractage de Rusina par No-Comment Le tirant d'eau annoncé est vraiment théorique puisque avec nos 0,90 m, nous avons talonné à plusieurs reprises, notamment sur des amas de vase en aval des écluses ; nous sommes donc très loin des 1,60 m annoncés (2,40 m entre l'écluse Le Châtelier - N°48 - et le vieux pont de Dinan).
- Écluses : 4,70 x 27,10 m (écluse Le Châtelier : 8 x 34 m)
- Vitesse autorisée : 6 km/h (10 km/h entre le lieu-dit "Courbure" et l'écluse "Le Châtelier").
- Tirant d'air : les hauteurs sous ouvrages sont de 2,50 m à plusieurs endroits pour le niveau normal de navigation (NNN) et 2,30 m pour les plus hautes eaux navigables (PHEN).
Elles varient selon les secteurs de navigation.
- les écluses du Canal d'Ille et Rance - 20 versant Rennes et 28 versant Manche - sont généralement manuelles et en bois (sauf aux extrémités).
- temps de navigation estimé : 26 heures minimum.

Le canal est constitué de trois tronçons principaux :
- entre Saint-Malo et Évran, il suit l'estuaire de la Rance puis son cours sur 18 km ;
- entre Évran et Montreuil-sur-Ille, une voie d'eau artificielle reliant la Rance à la rivière l'Ille avec son échelle de 11 écluses très rapprochées sur 2,2 km, en franchissant le bief de partage de Bazouges-sous-Hédé ;
- entre Montreuil-sur-Ille et Rennes, il est constitué du lit de l’Ille sur 30 km, jusqu'à sa jonction avec la Vilaine à Rennes.

St-Malo
Cité corsaire de la baie du Mont St-Michel et port de départ de la "Route du Rhum".
Le port principal fait face à celui de Dinard sur l'estuaire.

Plaisance
Saint-Malo offre deux possibilités d'amarrage à travers ses ports ; le premier est situé dans le bassin Vauban sous les murs de la ville fortifiée tandis que le second fait partie du quartier de Saint-Servan.

Le port Vauban à St-Malo Port Vauban
Le port de plaisance situé à l'extrémité nord du bassin Vauban comporte 225 places sur 3 appontements dont 50 places réservées aux visiteurs. Le quai est du bassin Vauban est également utilisé pour accueillir des grandes unités.
Les voiliers qui participent aux grandes courses au départ ou à l'arrivée à Saint-Malo (Route du Rhum, Transat Québec-Saint-Malo) se rassemblent traditionnellement dans le bassin Vauban.
L'accès au bassin Vauban nécessite de passer par l'écluse qui ne devient accessible qu'à mi-marée.
Le port des Sablons à St-Malo
Port des Sablons
Situé dans le quartier de Saint-Servan, le bassin à flot comporte 1 200 places dont 70 sont réservées aux visiteurs.
Attention au seuil de sonde de deux mètres au dessus du zéro hydrographique ; il retient les eaux à basse mer (le marnage approchant les 14 mètres aux plus grandes marées).

Les prix importants de la nuitée (une cinquantaine d’euros) peuvent vous faire attendre la renverse sur un corps mort, avant de vous lancer dans l'estuaire.

Affaires Maritimes
27, rue Dugay Trouin
35400 - Saint Malo
Tel : 02 99 40 68 30.

Histoire
Une si grande ville demanderait des centaines de pages pour relater son histoire ; nous nous contenterons donc de jeter quelques repères qui permettront au plaisancier un tant soit peu curieux, de mieux s'imprégner des paysages et du patrimoine qu'il va croiser :
Saint-Malo doit son nom au moine breton Maclow (Maclou ou Malo) originaire du pays de Gwent (Pays de Galles), dans la Cambrie méridionale.
- Saint-Malo succèdera à l'ancienne cité gallo-romaine d'Aleth.
- il sera conquis en 56 avant JC par les troupes de César pour devenir une place forte,
- au IVème siècle, la cité d'Alet (ou Aleth) est ceinte de remparts,
- au Vème siècle, il devient le siège de la préfecture de la légion de Mars, dont la division militaire dépend de la légion du Martenses.
- vers le milieu du VIème siècle, le gallois Maclow débarque sur le rocher d'Aaron et se consacre à la prédication avant de devenir plus tard évêque d'Aleth (Saint-Servan) ; Saint Gurval, successeur de Saint Malo comme évêque d'Aleth, érige, dit-on, sur le rocher une église en l'honneur de son prédécesseur.
- en 811 cette église est incendiée par les lieutenants de Charlemagne puis relevée (en 816 ?) par l'évêque Hélocar sous le vocable du diacre saint Vincent d'Espagne.
- au milieu du IXème siècle, le roi Nominoë installe le siège épiscopal à Aleth et délimite le diocèse appelé "Pagus Alethensis".
- au Xème siècle, la cité est ruinée par les invasions normandes,
- en 1108, l'église est donnée à l'abbaye bénédictine de Saint-Martin de Marmoutier en Touraine, qui y fonde un prieuré.
- Jean de Châtillon, évêque de Saint-Malo (1144-1163), reprend possession de l'église, après de longues luttes, aux Bénédictins de Marmoutiers, puis il la reconstruit entièrement vers 1152 pour en faire une cathédrale et lui rend le nom de Saint-Malo.
- entre 1146 et 1152, le même Jean de Châtillon transfert le siège épiscopal (auparavant fixé à Alet) à Saint-Malo-de-l'Isle (sur le rocher d'Aaron) ; ce transfert est à l'origine de la fondation de l'agglomération actuelle qui comprend aussi l'ancienne paroisse de Saint-Servan ; à cette époque la ville est dominée par l'autorité ecclésiastique.
- depuis le début du XIIIème siècle, la place forte de Saint-Malo ne cessera d'être convoitée par les ducs de Bretagne.
La tour Solidor à Saint-Malo - ce serait encore Jean de Châtillon qui aurait opéré la construction de l'enceinte primitive de la ville (soit environ 16 hectares).
- entre 1364 et 1382, la tour Solidor est édifiée par le duc Jean IV de Bretagne ; composée de trois tours juxtaposées et ornées de mâchicoulis, elle abrite aujourd'hui le musée des Cap-Horniers.
- en 1395, construction de nouvelles fortifications par le roi Charles VI : la tour du Petit Donjon et le Château-Gaillard.
La Grande Porte de Saint-Malo - Au XVéme siècle, les remparts sont réparés (1464) et la Grande Porte (surnommée plus tard, porte de La Liberté) est édifiée.
- jusqu'au début du XVIIIème siècle, ce périmètre restera le même, puis la ville close de Saint-Malo subit des accroissements successifs :
- entre 1708 et 1710, l'accroissement du Fief sous la direction de Garangeau, élève de Vauban ;
- en 1714, l'agrandissement au sud de la ville de Saint-Malo avec : La tour Mouillée, la poterne Brevet, la tour Battue et le fort Collifichet sont alors supprimés. L'éperon Saint-Louis (démoli plus tard en 1835) est élevé ;
- en 1721, accroissement de nouveau de la cité qui va permettre de relier le bastion Saint-Louis (surnommé Bastion Saint-François à cause du voisinage du couvent de Saint-François) à la Grand'Porte.
- en 1794, construction du Bastion de la Vigilance ou de l'Egalité ;
- en 1737, agrandissement supplémentaire qui permet de relier le Fort à la porte Saint-Thomas ;
- de 1855 à 1864, accroissement final qui permet de rectifier la courtine qui relie la tour de Bidouane au Fort la Reine ;
- Pendant la Révolution, Saint-Malo devient Port-Malo.
- En août 1944, La ville est en grande partie détruite par les bombardements.

Tourisme
En dehors des légendaires remparts de la cité, tous les anciens édifices militaires et/ou religieux évoqués ci-dessus méritent votre visite.

La Rance Maritime
La pointe du Meinga sur la Rance maritime La navigation ne présente pas de difficultés particulières mais il reste conseillé comme toujours de se maintenir dans le chenal balisé par des bouées latérales pour éviter certains hauts fonds tels que le "banc de vase de Banche" au Sud de la pointe de Garel entre le Minihic sur Rance et la pointe du Chatelais et éviter dans ce même secteur, les casiers (surtout à partir du mois d'avril en raison de la pêche à la margate (*).)
Les marques de balisage ne sont pas lumineuses, il est donc déconseillé de naviguer de nuit sur la Rance maritime.

(*) La margate - ou morgate - est une sorte de seiche typique du Morbihan dont le nom signifie « lièvre de mer » ; elle fait une trentaine de centimètres et présente la caractéristique de pouvoir changer de couleur en quelques secondes pour s'adapter à celle de son environnement.

Avant de rallier la Rance canalisée par l'écluse du Châtelier, il est indispensable de calculer avec la marée car l'écluse n'ouvre qu'aux heures de PM,
A marée basse, le dernier kilomètre avant Le Châtelier peut n'offrir qu'une hauteur d'eau à peine suffisante pour un canoé !
Si vous arrivez trop tard pour l'éclusage à marée descendante, cela risque donc d'être l'échouage sur vase assuré...


Pour entrer sur le canal d’Ille-et-Rance depuis la Manche, vous devrez franchir :
- le barrage de la Rance
En approche du barrage, bien rester dans la partie balisée autorisée.
Le chenal amène juste en face de l'écluse.; son passage se fait sous certaines conditions, notamment le respect d’un délai de prévenance.

L'écluse de l'usine marémotrice
Vous devez bien entendu vous annoncer et prendre votre tour si nécessaire et il faut se présenter 20 minutes avant l'horaire.
Des ducs d'Albe sont disponibles pour l'attente.
Les bateaux sans mât doivent pénétrer les premiers dans le sens avalant et en dernier dans le sens montant.
L'éclusage est rapide et sans remous.
L'entrée de l'écluse se fait aux heures rondes.
L'écuse est fermée généralement 1 à 2 heures avant et après la basse mer.

L'usine marémotrice de la Rance L'usine marémotrice
Cette centrale électrique originale mise en service en 1966 barre l'estuaire de la Rance, entre les communes de La Richardais et de Saint-Malo ; elle transforme la force de la marée en énergie électrique avec une capacité installée de 240 MW, ce qui l'a placée d'emblée comme plus grande usine marémotrice au monde pendant 45 ans.
Elle se visite gratuitement.

Entre le barrage de la Rance et l’écluse du Châtelier, vous passerez sous trois ponts :
Le pont Saint-Hubert sur la Rance - le pont Chateaubriand avec un tirant d’air de 23 mètres,
- le pont Saint Hubert avec un tirant d’air de 20 mètres,
- le pont ferroviaire de Lessard avec un tirant d’air de 19 mètres.
Une fois les deux premiers ponts franchis, il convient d’être attentif au balisage dans la plaine de Plouër sur Rance et ensuite à partir de la cale de Mordreuc en serrant les balises bâbord (rouges) car la Rance prend alors progressivement l’allure d’une rivière et se met à serpenter ; le chenal est de plus très engraissé.

Plusieurs ports disponibles entre l'écluse de l'usine marémotrice et l'écluse Le Châtelier.
- Port de La Richardais,
- Port de La Landriais,
- Port de Mordreuc (1,2 m de mouillage à marée basse).

Le Port de La Richardais
Il dispose d'un chantier naval, et de 2 zones de mouillages :
- L’anse des rivières
Sur la rive gauche de la Rance, à l’amont immédiat du barrage marémoteur.
C’est un secteur très abrité du vent et du clapot pour toutes les configurations de vent de secteur nord et de suroît.
Les anneaux sont disposés le long du chenal d’accès à l’écluse du barrage marémoteur.

- Le Moulin neuf
Se trouve sur la rive gauche de la Rance, juste en amont du barrage marémoteur.
Le mouillage s’étend du fond de la petite ria, au pied de l’ancien moulin à marée à l’ouest, jusqu’à l’extrémité du chenal portuaire au droit du petit îlot dit de « l’Ilet ».
Cette configuration, enclavée entre les 2 rives de l’exutoire du ruisseau de l’Etanchet, assure une très bonne protection au vent et au clapot.

Le mouillage de Saint Suliac Saint Suliac
Le port de Saint Suliac en rive droite, accueille les bateaux sur corps mort.
C'est un joli petit village typique.

Plouër
Plaisance
Situé en rive gauche de la Rance, sur un petit affluent, le moulin de Plouër et sa digue, qui servait de retenue des eaux pour le faire tourner, est devenue le port de Plouër (VHF 9), seul bassin à flot de la Rance maritime.
Le port de Plouer sur Rance Pour passer la nuit sur la Rance maritime, c'est la bonne option.
Un feu en régule l'entrée.

On contourne la forteresse de Péhou et ses tours en RG, posée sur un éperon rocheux s'avançant sur la Rance.

A partir de cet endroit, la Rance devient plus étroite.

Histoire
Plouër est une ancienne paroisse primitive qui englobait jadis outre le territoire actuel de Plouër-sur-Rance, ceux de Pleslin, Taden, Saint-Samson et Dinan (la section de Saint-Malo).
L'ancien moulin et le port de Plouer La forteresse de Péhou fut construite pour contrôler la navigation sur le fleuve mais aussi parce que le site constitue un obstacle naturel favorable, qui fait partie d'un ensemble de plusieurs ouvrages défensifs qui se sont succédés sur l'estuaire.

Patrimoine et tourisme
Essentiellement un patrimoine religieux :
- l'église Saint-Pierre et Saint-Paul (1779),
- la chapelle du château de Plouër (XVIIème siècle),
- la chapelle du Chêne-Vert (1776),
- la chapelle Notre-Dame ou de la Souhaitié (XIXème siècle),
La forteresse de Pehou à Plouër - la chapelle de Pont-Hay (supposée du XIXème siècle),

Mais aussi :
- La forteresse de Péhou (XIV-XIXème siècle), située sur la presqu'île de Péhou.
- Le château de Plouër (XVII-XVIIIème siècle), édifié à l’emplacement de l'ancien château féodal de Saint-Paul et propriété de la famille de la Villehuchet.

La cale de Mordreuc, en RD...

Un peu plus amont, situé sur la commune de La Vicomté-sur-Rance, sur un petit bras de la Rance, le moulin à marée du Prat, construit au XVème siècle est l’un des plus anciens moulins à marée de la région.
Jusqu’à la Révolution française, les habitants venaient y moudre leurs céréales.
Au XIXéme siècle, ses deux roues à aubes faisaient tourner trois paires de meules.
Laissé à l’abandon à partir de 1920, le moulin a été entièrement restauré depuis.

Puis le moulin de Rochefort, sur l'autre rive.

Un peu plus amont nous passons sous le "viaduc de Lessard", toujours sur la commune de La-Vicomté-sur-Rance.
Ce pont ferroviaire de la ligne "Dol-de-Bretagne - Dinan", fut reconstruit en 1950 après avoir été endommagé lors de la seconde guerre mondiale ; de sa version originelle de 1879, il ne reste que les anciennes piles sur les berges, le tablier métallique ayant été remplacé par une arche de béton longue de 96 m.

- l’écluse Le Châtelier (N°48)
Sur la commune de Saint-Samson-sur-Rance dans les Côtes-d’Armor.
Les horaires d’ouverture de l’écluse du Châtelier dépendent des niveaux d'eau dans l’estuaire ; ils sont définis du samedi au vendredi, consultez-les.
En général elle est ouverte de 6 h à 21 h, si la cote à Saint-Suliac est égale ou supérieure à 8,5 m.
Vous pouvez joindre l'éclusier sur le canal V.H.F 14.

Lyvet
Offre un vaste port sur les deux rives, mais l'accueil temporaire se situe en RG sur mouillage, après le pont de la D57, devant la capitainerie.
Le port en rive droite est plutôt réservé aux résidents.
En été un festival est organisé sur le grand parking au niveau de l'écluse, le dernier WE de juillet.

Entre Lyvet et Dinan le chenal est bien balisé avec des perches.

Taden
Le manoir de Taden Au PK 83, un vieux quai, avec en rive gauche, le village de Taden.
Le village est très vivant en été, avec un marché bio et un café-spectable.
Pour atteindre le manoir de "la Grande Cour" qui abrite une exposition d’œuvres de différents artistes, il faut cheminer sur 3 km en direction du Bourg qui domine la Rance ; mais tant que vous y êtes, prenez aussi le temps de visiter la grande salle du grenier et même de monter sur la terrasse de la tour.

Dinan
Le port de Dinan Plaisance
Juste avant le vieux pont reliant Dinan à Lanvallay, le quai de Lanvallay et le port payant de Dinan ; amarrage sur catways avec eau et électricité.
Possibilité de démâter.

Histoire et patrimoine
C'est le pays de Jacques Coeur et de Surcouf.
Pour monter au cœur de Dinan, vous pouvez remonter la rue Jerzual ou prendre un mini-bus "Dinamo" (Ligne 4) selon votre état et votre courage.
Tout d'abord, des remparts, un magnifique panorama sur la Rance et son port s'offre à votre vue.
Mais la découverte du centre-ville historique qui, outre ses remparts, ses vieilles rues pavées bordées de maisons magnifiques, ses places ornées de statues (Bertrand du Guesclin), son quartier de la "Halle au Blé", ses restaurants, son aquarium... vous tentera avec ses boutiques et ses magasins.

Le château de Dinan érigé à la fin du XIVème siècle par le duc de Bretagne Jean IV et la tour de Coëtquen, un bel ouvrage défensif de la fin du XVème siècle ; ses cuisines immenses.
La Tour de l'Horloge domine les vieilles maisons à colombage et l'ensemble de la ville.
Prendre le temps de visiter également la basilique Saint Sauveur.

Et pourquoi pas le Musée du Rail ?
La gare de Dinan, classée monument historique, abrite dans son aile gauche un paradis pour petits et grands, le Musée du rail, œuvre de passionnés.

Autre point d'intérêt pour certains : le "Musée 39-45" qui regroupe plus de 8 000 pièces (du paquet de cigarettes au moteur d'avion) mises en scène à l'aide de plus de 30 mannequins en tenue d'origine ; également, des pièces d'artillerie et des véhicules d'époque.

Escapade à Dinard & St-Malo
En venant de Rennes, par exemple, et si vous n'avez pas le temps ou pas le bateau, ni le permis vous permettant de vous aventurer en eaux maritimes, il vous est possible malgré tout d'aller visiter la station balnéaire de Dinard, seulement à une vingtaine de kilomètres, en empruntant un bus BreizhGo (ex Illenoo) ligne Numéro 7.
De la cale Corsaire de Dinard, on peut ensuite relier en dix minutes Saint Malo en bateau-bus, et profiter d'une vue côté mer, sur les villas classées de Dinard et sur les remparts de Saint-Malo.


En quittant Dinan, se méfier des piquets immergés, et bien rester au milieu du chenal !

Pk 77 - Ecluse de Léhon (N°47)
Halte nautique à l'amont du port RG.
Abbaye Saint Morgloire (XIIéme et XIVéme siècle)

L'écluse de Boutron (N°45)
Cas rarissime, la maison éclusière présente la particularité d'être à l'écart de l'ouvrage, au sommet d'une butte.
A son amont en rive gauche, un amphithéâtre orné de nombreuses œuvres d'art.

Plaisance
Une seule place pour s'amarrer près du vieux pont, il faut être chanceux ou patient ; sinon, non loin de l'écluse, cela reste aussi possible.

Tourisme
Le village de Léhon, où le temps semble s'être arrêté.
- Ses ruelles pavées aux façades ouvragées, percées de petites portes.
- une petite gloriette dite « vide-bouteilles » au bout d'un jardin surplombant la Rance.
- son abbaye Saint Grégoire, avec l’église abbatiale, le cloître, le réfectoire, et ses combles.
- le château de Léhon, édifié au début du XIIIème siècle par les seigneurs de Dinan, sur un promontoire rocheux, qui domine la Rance, l'abbaye et le village.

Le quai d'Evran L'écluse d'Évran (N°42)
Le clocher de l'église d'Évran avec ses 4 petits clochetons invite à faire une halte,
Le village offre toutes les commodités et les commerces de bouche.
Le grand quai en amont de l'écluse est bordé par une aire de bivouac et des sanitaires.
Château de Beaumanoir (1628) à proximité.

Trévérien : écluses des Islots (N°41), de Butte-Jacquette (N°40) et du Gacet (N°39)
Halte nautique de Trévérien Un quai pourvu d'eau et d'électricité mais il est occupé en totalité par des bateaux ventouses.
Vraiment dommage !
L'église installée sur la butte domine le canal.

Pk 53 - La Chapelle-aux-Filtzméens : écluses de Couadan (N°38) et de Calaudry (N°37)
La Chapelle-aux-Filtzméens
Halte nautique agréable sur quai en pierre avec tables de pique-nique.
Château du Logis (XVéme siècle), visible de l’extérieur, à 1 km depuis le village.
Eglise du XVIIéme siècle.

Saint-Domineuc
Un ponton flottant et un quai droit, mérite aussi votre escale.
Parcours sportif, base nautique de canoë et de kayak "Bretagne Romantique" (de mai à septembre).

Québriac : écluses de Pont-Houitte (N°36), de Gué Noëllan (N°35) et de la Gromillais (N°34)

Pk 47 – Tinténiac : écluses de Tinténiac (N°33) et de la Moucherie (N°32)
Un supermarché n'est pas très loin, plus un marché le mercredi matin, place André Ferré et un marché bio le samedi matin, place Tanouarn.

Histoire
- Cette région fut habitée à l’époque néolithique, comme en ont attesté un menhir connu sous le nom de « Table du Diable », et près du village de la Bigottière, un tumulus dit « la Butte du Pré d’Abas », ces deux vestiges ayant malheureusement été détruits par l’homme au XXéme siècle.
- Son nom aurait pour origine le personnage gaulois que les Romains avaient mis à la tête de ce pays lors de la conquête de la Gaule et qui troqua son nom celtique en Titinius, Tintinius ou Tintenius.
- dans la seconde moitié du VIéme siècle, à la suite de l‘arrivée des Bretons, ce nom fut modifié dans sa finale, le suffixe celtique « acus » remplaçant la finale « ius ».
- en 1032, la première mention officielle de "Tinténiac" figure dans le cartulaire de l'abbaye Saint-Georges de Rennes. L'église et le village sont alors donnés par le duc de Bretagne Alain III à sa sœur, Adèle, abbesse de Saint-Georges, à l'occasion de la fondation de l'abbaye ; l'abbesse rétrocèdera par la suite une grande partie de son fief.
- La seigneurie de Tinténiac passe ensuite, par le jeu des alliances successives, aux Laval, Coligny, Coëtquen et La Motte ; un membre de la branche cadette de cette dernière famille, Vincent de Tinténiac (ou Chevalier de Tinténiac), est l'un des grands noms de la Chouannerie ; il participe à l'organisation du débarquement de Quiberon, le 27 juin 1795.
- La Révolution française institue la commune de Tinténiac ; qui absorbe entre 1790 et 1794 celle de Saint-Méloir-sous-Hédé, également nommée Saint-Méloir-des-Bois. La population de la commune y est favorable aux changements apportés par la Révolution française, surtout après la fin de la Terreur.
- à partir de 1795 on y fête l’anniversaire de l’exécution de Louis XVI, accompagnée d’un "serment de haine à la royauté et à l’anarchie"...
- à partir de 1797, l’anniversaire de la fondation de la République y est également célébrée.

Le musée des outils et des métiers A visiter
Un circuit piéton facilite la découverte de la ville de Tinténiac :
- la place de l'Auditoire, la "porte Mortuaire" (1555),
- l'église de style romano-byzantin,
- le Musée de l’outil et des métiers anciens (ouvert du 1/07 au 30/09).
- le Musée de la faune.

Syndicat d’initiative de Tinténiac
17, rue de la Libération
35190 - Tinténiac
Tél : 02 99 68 09 62
mail : tinteniac.tourisme@free.fr

L'échelle d'écluses de Hédé
11 écluses se succèdent sur 2,15 km.
Dans cette enfilade, des œuvres d'art sont disséminées le long du chemin de halage, mais les équipiers sont à la peine et n'ont pas forcément le temps de les apprécier :
- écluse de la Dialais (N°31),
- écluse de la Guéhardière (N°30),
- écluse de la Petite Madeleine (N°29),
Possibilité de faire une halte entre les écluses 29 et 28...
- de la Magdeleine (N°28),
- les écluses n°27 et n°26,
- l'écluse de la Parfraire (N°25),
- l'écluse n°24,
- l'écluse de la Pêchetière (N°23),
- l'écluse n°22,
- l'écluse de la Ségerie (N°21),

Le bassin à Hédé Pk 43 – Hédé
Plaisance
Port de la Madeleine, entre l'écluse et le pont.
Amarrage possible sur les quais des 2 côtés.
"L'Ille Flottante" propose des hébergements tant à terre que sur l'eau dans plusieurs bateaux réaménagés pour cela, ainsi qu'une pause gourmande ou l'achat de souvenirs dans sa boutique de produits régionaux.

A visiter :
Le bassin à Hédé vu de l'écluse - La Maison du Canal d'Ille et Rance, une présentation historique du canal, en accès libre, située à proximité du pont.
Par contre, pour rejoindre le bourg d'Hédé-Bazouges, dominé par les ruines du château, et ses vieilles maisons le long de ruelles fleuries, il faut marcher un peu.
- Le "Barzouges" est défini comme un "bouiboui culturel", mélangeant livres, produits bios, équitables ou locaux, musique, rencontres, jeux, conférences, spectacles, ateliers… vous allez adorer !
- Le Théâtre de Poche, est un équipement communal géré par l’association "Le Joli Collectif".

Sur le long bief de partage (7,1 km), vers l'écluse, une halte est aménagée.
Attention aux remous causés par la station de pompage de Bazouges.
De là, on peut quitter le bord pour découvrir les bassins alimentant en eau le canal...
Dingé, Guipel, Feins : rigole et étang de Boulet (site naturel départemental).
Arrêt possible près du pont de Guibel, avec possibilité d'aller s'avitailler au village.
Mais c'est aussi l'occasion d'enfourcher les vélos pour dérouler les 17,5 km jusqu'à l'étang du Boulet, le plus grand plan d'eau navigable d'Ille-et-Vilaine (150 hectares).
Il abrite une flore et une faune protégés dont on profitera en longeant le sentier d'interprétation.

Pk 36 - Guipel : écluse de Villemorin (N°20).
L'écluse de Villemorin ferme le bief de partage, c’est la plus fleurie et décorée du canal.
A partir de là on devient avalant, et les manoeuvres sont donc plus faciles ; mais ne relâchez pas votre attention, car sous plusieurs ponts à venir, le tirant d'air n'est plus que de 2,50 mètres.

Le quai de l'Engager sur la commune de Montreuil sur Ille Pk 31 - Montreuil-sur-Ille : écluses de Courgalais (N°19), de Chanclin (N°18), de Lengager (N°17), de Haute-Roche (N°16) et d'Ille (N°15)
La Halte en amont de l'écluse de Langager est très calme, en pleine nature, eau et électricité sur le grand quai.

Au Pk 30, un pont à 2,5 de tirant d'air ; baissez la tête !

Pk 27,6 - Saint-Médard-sur-Ille : écluses du Dialay (N°14) et de Saint-Médard-sur-Ille (N°13)
Les biefs sont envahis d'algues et beaucoup de bateaux se sont retrouvés en difficulté ou ont dû faire demi-tour.
Chapelle Sainte-Anne-des-bateliers
Base de location LOCABOAT HOLIDAYS BRETAGNE.

Passage sous 3 viaducs.

Au Pk 25, RD, avant l'écluse, un ponton flottant de 4 places avec électricité et eau.
Un pont à 2,5 m juste en sortie d'écluse, attention au tirant d'air.

Pk 24 – Melesse : écluses de Bouessay (N°12) de Saint-Germain-sur-Ille (N°11) et de Fresnay (N°10)
Attention, là encore le tirant d'air sous le pont n'est que de 2,5 m !

Saint-Germain-sur-Ille

La fabrique de portes d'écluses et la halte à Saint Germain sur Ille - La gare ferroviaire et son château d’eau (visible de l’extérieur),
- l'atelier régional de fabrication des portes d’écluses (situé sur la commune de Melesse) chaque porte en chène pèse entre 2 et 4 tonnes et est réalisée par des charpentiers spécialisés, en environ 8 semaines ; cet atelier unique mérite une visite.
- ressources essentielles au village.

Halte nautique
Pour 2 bateaux seulement, où il est difficile de trouver de la place (3 prises électriques un peu au dessus).

Pk 18 - Chevaigné : écluses des Cours (N°9) et de Grugedaine (N°8)
Une halte nautique avec eau, électricité poubelles et tables de pique-nique.

Le quai de la halte à betton Pk 13,5 – Betton : écluses des Brosses (N°7), du HautChalet (N°6) et de Gacet (N°5)
L’écluse des Brosses accueille des artistes en résidence.
Juste en face de la Mairie, en amont du pont, un ponton, pour quelques bateaux.
A son aval, toujours en RD, le grand quai de Betton, sanitaires, eau et électricité jouxtant une grande place où se tient un beau marché le dimanche matin et un restaurant.
A noter, un joli bateau en bois sur l'aire de jeux pour enfants.
De l’autre côté du pont, accés rapide à un Carrefour Market assez bien achalandé.

Pk 6 - Saint-Grégoire : écluses de Charbonnière N°4 et de Saint Grégoire N°3
Depuis la halte en amont de l'écluse de Saint Grégoire, l’on peut admirer deux moulins.
Dans celui en amont, au niveau de l'écluse La Charbonière, on moud toujours de la farine de sarrasin que l’on peut acheter sur place, mais que l'on trouve aussi dans les grandes surfaces locales.
Plusieurs zones commerciales à proximité pour avitailler.

L’écluse de St-Martin (N°2)
Un peu en amont, RD, un petit ponton où l’on peut accoster pour une visite, s’il reste de la place.
Notez la porte d’écluse qui surgit du radier en douceur.

Puis le canal traverse une partie des faubourgs de la ville, entre les arbres qui masquent les buildings du quartier de Bourg l’Evêque (où se trouve le supermarché Carrefour…).
Une petite navigation d’un quart d’heure...

l’écluse du Mail (N°1)
Attention : TA de 3,3 m
Elle est équipée d’une porte amont tournante.
Bien attendre le feu vert, pour la franchir au risque de la heurter sous l'eau.
Une occasion de descendre les vélos, car Rennes est équipée d’un réseau de pistes cyclables remarquable.

Rennes
Plaisance
La Vilaine s'offre à vous, en quittant le canal, après le passage sous un pont (tirant d'air restreint à 3,10 m).

Si la Vilaine est navigable, sur presque 3 km au dessus de sa jonction avec le canal, jusqu'à Cesson-Savigné, elle passe sous les parkings du centre ville, ainsi que sous des ponts relativement bas (moins de 2 m).
Par ailleurs, son cours est très envasée et envahi d'algues sur ce tronçon très peu utilisé.
Cela en rend l'accés limité et peu intéressant.

Amarrages
L'amarrage sur le quai St-Cyr à Rennes Sur le canal Saint-Martin avant l'écluse du Mail (N°1) :
- face à l’auberge de jeunesse, sur la rive opposée.
- à Saint-Grégoire : en face de la halte nautique, sur l’autre rive.
Mais beaucoup plus facilement sur la Vilaine, quai St-Cyr, équipé de bornes électriques.
Par contre le bief et les bords sont très envahis par les algues.
Les commerces et le centre ville ne sont pas loin, et un marché bio a lieu à proximité immédiate sur le mail François Mitterrand, le mercredi après-midi.
Sur la commune de Rennes, sont organisés un marché chaque jour, tournant sur différents quartiers.

Tour ancienne Histoire
Une si grande ville demanderait des centaines de pages pour relater une histoire si riche ; nous nous contenterons donc de jeter quelques repères pour étancher votre curiosité:
- À l'époque gauloise (IIIéme siècle), se trouvait à l'emplacement de l'actuelle cité un endroit nommé "Condate" (« confluent », en gaulois).
- Après la conquête romaine, "Condate" devient le chef-lieu de la cité des Riedones ; une enceinte gallo-romaine est construite.
- Au VIIéme siècle, Rennes se retrouve en situation de place forte proche de la nouvelle frontière entre le royaume des Francs et les Armoricains.
- Au IXéme siècle, elle devient la ville des rois de Bretagne.
- Au XIéme siècle, les plus anciens faubourgs connus sont Bourg-l'Evêque et celui à l'est de la porte de la Baudrairie dont l'extension jusqu'à l'abbaye Saint-Georges finit par former une Ville nouvelle trois fois plus vaste que la ville enclose.
- À partir du XIIéme siècle, les marécages de la rive gauche de la Vilaine servent de refuge en cas d'attaque avant d'être habités de manière permanente, se forme ainsi la Ville basse et ces extensions sont protégés en 1237 par des fossés.
Les orgues et le ciel de la cathédrale - Sous le règne des Plantagenêt, les premières traces d'une administration centralisée apparaissent.
- Après une guerre de succession sanglante, les Montfort font de Rennes une des trois capitales de la Bretagne avec Nantes et Vannes, et y installent une partie des institutions du duché de Bretagne.
- Au XVéme siècle, suite à un fort développement de la population et de l'activité, l'enceinte des remparts est agrandie ; les prémices d'un conseil municipal est créé pour aider le duc à la gestion de la cité.
Le Parlement de Bretagne après sa reconstruction - En 1552, un présidial est installé et en 1954 un Parlement de Bretagne.
- En 1559, la première église protestante est fondée à Rennes.
- Du 23 au 29 décembre 1720, la ville haute, essentiellement construite en bois, est détruite par un incendie (33 rues et 900 maisons du centre-ville furent détruites).
- Le 15 juillet 1789 au soir, l’effervescence révolutionnaire gagne Rennes ; la suppression du Parlement et des États de Bretagne ramènent Rennes au rang de simple chef-lieu.

Nous nous arrêterons à cette époque pour ce qui concerne l'histoire anté-contemporaine...
Une rue pavée du vieux Rennes
Tourisme
Le centre historique de Rennes est un village qui peut se visiter facilement à pied en moins d'une heure mais cela mérite franchement d'y passer plus de temps :
- Les remparts médiévaux réaménagés en promenade,
- La place Sainte-Anne, la basilique Notre-Dame de Bonne-Nouvelle, plus haute église sous voûtes de Bretagne et la rue de Penhoët, adjacente,
- La cathédrale romane Saint-Pierre de Rennes,
- Le Parlement de Bretagne,
- L’Opéra de Rennes,
- La rue du Chapitre, la rue Saint-Georges, la rue Saint-Melaine, la rue Saint-Michel de Rennes (rue de la soif)... leurs anciennes échopes et leurs maisons à pan de bois,
- La Place du Champ-Jacquet et ses maisons penchées,
- La Place des Lices, avec ses halles Martenot de style Baltard, et son marché du samedi matin, vieux de quatre siècles,
- Le parc Tabor, un bijou à ne pas rater.
Mais aussi :
le musée des Beaux-Arts, l'espace culturel « les Champs Libres » (et son Musée de Bretagne, l’Espace des Sciences et la Bibliothèque), l’écomusée de la Bintinais, le palais Saint-Georges, le palais du commerce (place de la République), le parc des Gayeulles…
C'est l'endroit idéal pour descendre vos vélo, car la ville possède beaucoup de pistes cyclables.

Office de tourisme de Rennes Métropole
11, rue Saint-Yves
35000 - Rennes
Tél. : 02 99 67 11 11
Mail : infos@tourisme-rennes.com
Site : www.tourisme-rennes.com

Canaux de Bretagne
Quai Saint-Martin
33, rue Armand Rébillon
35000 - Rennes
Tél : 02 99 27 12 16
Email : contact.ddvn@bretagne.bzh

La carte des voies navigables de Bretagne

Guide des canaux bretons à télécharger.

Merci à Claude Poivret, Pascal Peltier et Pierre-Yves Gendrot pour leurs amicales relectures et compléments de textes ou de photos.

Si vous trouvez des erreurs ou des choses importantes que nous aurions oubliées, merci de nous en faire part, en utilisant le lien "contact" de ce site.
D'avance merci.


Autres liens connexes
- Croisière sur la Vilaine
- Croisière sur le canal du Finistère
- Croisière sur le canal de Nantes à Brest
- Croisière sur le bassin de la Mayenne
- Croisière "Nevers - Les Saintes-Maries de la Mer"
- Croisière "Chalon-sur-Saône - Nevers"
- Croisière "Le Grau du Roi - Chalon-sur-Saône"




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