Dans le cadre de notre programme de tour de France par les voies navigables, nous avons passé trois saisons estivales sur le Lot aval.
Nous y sommes entrés à partir du canal Latéral à la Garonne, via une courte navigation accompagnée sur la Garonne.
Nous y fûmes heureux, tellement cette rivière est agréable, ses haltes charmantes et les marchés estivals nocturnes riches en victuailles locales, en musique et en ambiance.
La sortie du Lot, trois ans plus tard, fût d'un autre tonneau car le Conseil Général du Lot et Garonne avait décidé - sans nous en prévenir à temps - de la fermeture du passage en Garonne, nous isolant ainsi du réseau national.
Faute d'autres solutions possibles, nous en serons pour rejoindre le Latéral à la Garonne sur la remorque d'un convoi exceptionnel.
Histoire
Autrefois navigable sur sa partie domaniale d'Entraygues à Aiguillon, la rivière Lot fut déclassée de la nomenclature des voies navigables en 1926, à cause de la dangerosité de ses pertuis dépourvus de système de fermeture et simplement constitué d'une glissière en pente douce appelés aussi "Passelis".
De ce fait, l'Etat n'a pas poursuivi l'entretien des diverses infrastructures : écluses, chaussées, berges, chemin de halage...
Les chenaux de navigation n'étant plus dragués non plus, la continuité linéaire de navigation disparut.
Après 1945, la rivière est refaçonnée par l'hydroélectricité avec la construction de 5 barrages hydroélectriques au fil de l'eau, ainsi qu'une trentaine de micro-centrales. Considérant que la rivière n'est plus navigable, l'Etat n'impose aucune servitude de franchissement : certaines usines sont contruites sur les écluses ! La navigation apparaît alors comme définitivement abandonnée.
Au début des années 1980, "l'Entente du Lot" et "l'Association pour l'Aménagement de la vallée du Lot (AAVL)" s'attèlent à des projets touristiques stucturants, pour faire de la vallée du Lot, une destination estivale de niveau français et européen.
La remise en navigabilité du Lot apparaît comme un projet majeur pouvant générer des retombées économiques sur l'ensemble du bassin du Lot.
Depuis, l'Entente et l'Association effectuent des démarches auprès de la DDE 46, du Service de Navigation de Toulouse, de la CCI du Lot, du CDT 46 et des élus Lotois. Elles permettent de définir le premier projet de remise en navigabilité du Lot amont : 65 km entre Luzech et St Cirq Lapopie.
Le Conseil Général du Lot accepte d'en prendre la maîtrise d'ouvrage et ce premier tronçon est ouvert en 1990.
Les premières bases de location s'implantent et la fréquentation dès les premières années est au rendez-vous, comme les retombées économiques et médiatiques.
Au début des années 1990, le Conseil Général du Lot et Garonne se lance dans la remise en navigation de la Baïse, du Lot aval et de leur liaison par la Garonne. Un tronçon de 78 km est ouvert d'Aiguillon (confuence du Lot avec la Garonne) à l'aval de St Vite.
En 2007, le Conseil Général du Lot ouvre la prolongation du premier tronçon de St Cirq Lapopie à Larnagol.
En 2017, la jonction au réseau national par la Garonne est abandonnée, isolant un peu plus cette magnifique rivière devenue inacessible par voie d'eau et obligeant à un accés des bateaux sur remorque.
De fait, le Lot aval est navigable d'Aiguillon à Saint-Vite, soit sur 72 km.
Les 3 grandes écluses principales sont jumelées à des barrages hydro-électriques et il faut quelquefois attendre pour les passer que les éventuels lâchers d'eau effectués par EDF soient aplanis.
La fin de la Baïse
Après avoir séjourné à Buzet, nous nous mettons en route pour rejoindre la Garonne, qui commence par une petite navigation sur la Baïse aval, affluente de la Garonne.
Nous descendons la double écluse de Buzet, un peu en amont du chantier nautique Aquitaine au PK 135, puis l'écluse de Buzet en Baïse N°2.
Encore 4,7 kilomètres et nous voilà déjà à l'écluse de Saint-Léger (N°1), de descente sur la Garonne à l'endroit où se jette la Baïse.
L'écluse de Saint-Léger
Nous y passons la nuit, non sans avoir réservé notre passage vers le Lot auprès du service navigation du Conseil général.
Le passage en Garonne
Le lendemain matin, les préposés sont là, avec une barque motorisée et son pilote.
Ayant justifié de notre expérience de la navigation et de la maîtrise de notre vedette, ils ils nous font passer l'écluse de Garonne et nous invitent à rester dans leur sillage pour éviter les éventuels bancs de sables de le Garonne.
Les bateaux de locations et les néophytes sont obligés d'embarquer un des préposés à titre de pilote pour naviguer sur le fleuve.
Une petite heure plus tard, et après avoir passé l'embouchure naturelle du Lot, nous voilà à l'écluse de Nicole, qui permet d'accéder à la rivière ; il existe un ponton d'attente en aval et en amont.
Faire bien attention à son entrée car il y a des tourbillons scélérats, qui vous déportent.
De Nicole à Clairac
L'aval du Lot navigable est en réalité un canalet déviation de presque 3 km, entre les arbres jusqu'à Aiguillon et son écluse qui permet de rejoindre la partie navigable de la rivière Lot.
Aiguillon
Cette cité, à la confluence de la Garonne et du Lot a été depuis l'Antiquité un lieu stratégique.
Il en reste des vestiges intéressants comme : La Tourasse, le mur gallo-romain de Saint-Côme ou les arcades qui surplombent le château de Lunac et le château des Ducs...
La vieille ville au caractère médièval mélange les maisons en briques typiques de la Garonne et celles à colombage et pans de bois.
Un marché propose les produits locaux les mardi et vendredi matin.
A partir de là, la navigation est calme, pittoresque est sans danger.
Nous rencontrons la première écluse-barrage du Lot, celle-ci étant située en rive gauche.
impossible de se tromper car il existe des glissières et une digue qui permettent de s'affranchir des effets du courant.
Juste au dessus, et en aval du grand pont c'est le grand quai de la halte de Clairac.
Clairac
Un joli village (surnommé le village des chats, tellement il y en a - grâce ou à cause d'un vêtérinaire qui les récupérait tous.
A l'époque où nous l'avons fréquentée, la halte était gratuite et proposait de l'eau et de l'électricité.
Une petite plage et un restaurant en rive droite en amont du barrage et tous les commerces nécessaires dans le bourg.
Un marché très agréable au niveau de la place principale.
Histoire
Le village s'est développé à partir du XIéme siècle, autour de l'abbaye construite en 767 par Pépin le Bref, sur la rive droite du Lot, dont la navigabilité participa largement à sa richesse.
Très longtemps, place forte reconnue et libre, elle sera assiègée par Louis XIII en 1621.
Les curieux pourront y visiter :
- l'église,
- la Maison Montesquieu,
- l'Abbaye des Automates,
- la forêt magique,
- le musée des trains miniatures.
Une fête du Lot y est organisée chaque année le premier week-end de juillet.
De Clairac à Castelmoron
Au Pk 12,9 se rapprocher de la rive gauche en laissant l'ile à babord.
Au Pk 15, rester vigilant et éviter les anciennes piles du pont en aval du pont suspendu actuel.
Au Pk 17, en rive gauche, le ponton flottant du musée du pruneau vous accueille pour une escale gourmande et explicative sur l'histoire de cette pépite culinaire locale ; un dédale végétal à découvrir mais pas de commodités, à part les toilettes du musée lorsqu'il est ouvert.
La ferme du pruneau existe depuis 1962, les premiers pruniers d’Ente de la ferme ont été plantés à cette époque.
Histoire du pruneau
Venu de Chine par le circuit de la "route de la soie", le prunier s'établit dans tout le bassin méditerranéen sous l'impulsion des Grecs et des Romains.
Leur séchage au soleil ou dans des fours à pain est largement utilisé selon les régions pour en faire le "pruneau"
Il présente alors une grande valeur nutritionnelle, et une longue conservation permettant de satisfaire besoins alimentaires des mauvaises saisons, ou à bord des navires.
C'est au XIIéme siècle, au retour de la troisième croisade, que les moines Bénédictins de l'Abbaye de Clairaceurent l'idée de greffer des pruniers locaux avec de nouveaux plants de pruniers de Damas ramenés de Syrie.
Cela aboutit à une nouvelle variété de prunes appelée "Prune d'Ente" (du vieux français « enter » qui signifie greffer).
Ce nouveau pruneau, d'un plus gros calibre que les prunes de la souche locale, particulièrement savoureux était embarqué sur les « gabarres », (petits bateaux à fond plat à voile et ou halage) qui transportaient sur la Garonne les marchandises vers Bordeaux où ils étaient transbordés sur des bateaux de mer. Comme ces pruneaux étaient estampillés du nom du port d'embarquement d'origine, ils étaient connu sous la dénomination « Pruneaux d'Agen ».
Energétique, riche en fibres, minéraux et vitamines, facile à stocker, le pruneau d'Agen connaîtra un essor considérable du XVIIème siècle jusqu'à la fin du XIXème.
Le pruneau d'Agen a toujours fait partie des ravitaillements de la marine à voile du temps de la Royale et plus tard de la marine marchande à vapeur.
Ainsi embarqué comme provision de bord pour les voyages au long cours, le pruneau d'Agen fera le tour du monde au-delà des mers et des océans, sur tous les continents.
Mélangé à un appareil à flan composé d'oeufs de farine et de sucre les marins créeront la fameuse recette du "far breton aux pruneaux".
Le négoce du "pruneau d'Agen" participera très largement à la notoriété et à la richesse de la vallée du Lot.
Au Pk 19,5 c'est la halte de Grange-sur-Lot, un petit village tranquille rassemblé autour de son église du XIIéme siècle, et une aire de jeux ; à l'époque, eau et électricité offerts.
Entre les PK 20 et 22, un passage étroit mais bien balisé.
Puis c'est la halte de Castelmoron, en rive droite (Pk 22,5) installée dans un méandre du Lot, au pied du château mauresque devenu mairie, avec son petit quai en aval du pont.
Castelmoron
L'endroit est splendide.
Sur la rive gauche, au pied du pont, une petite plage où l'on peut louer des canoés et de petits bateaux électriques.
Un grand marché sur la place principale et une fontaine où l'on peut remplir ses bidons avec de l'eau de source.
Toutes commodités au village, eau et électricité, mais la proximité du pont et sa circulation rendent l'escale bruyante.
De la halte, on peut surveiller le feu du barrage-écluse qui permet de monter sur le bief supérieur et d'accéder au port de Castelmoron.
Encore moins d'un kilomètre (Pk 23,5) et c'est le quai d'accueil de Port Lalande en rive-droite, ainsi que l'entrée de son port (le seul, de la section aval du Lot !).
Il fut exploité pendant longtemps par la base de location "Connoisseur", avant de passer sous administration de la ville.
Robert Graham, un mécanicien nautique, ancien responsable de la base de location et ancien capitaine du port, peut sortir les bateaus sur bers et intervenir dessus efficacement.
A noter l'organisation d'un très important festival de véhicules anciens, dont des véhicules de pompiers et militaires... à ne pas rater.
De Castelmoron à Villeneuve-sur-Lot
A quelques encâblures de port Lalande (Pk 25), mais cette fois en rive gauche, un important centre de formation sportive dédié aux activités nautiques sur la commune de Temple-sur-Lot.
C'est d'ailleurs sur cette base que s'entraînent beaucoup de nos équipes de champions avant les grandes compétitions.
Mais les jeunes et les scolaires locaux s'y initient aussi à : la voile, au canoé, au kayak.
Un petit quai permet d'accueillir deux bateaux et propose eau et électricité.
Un bon spot pour regarder les entraînements des sportifs.
Au village, un peu plus loin, visite possible (entre 10 h et 17 h en été) des établissements botaniques Latour-Marliac (1875), et sa fameuse pépinière aquatique.
L'établissement compte 80 bassins de nénuphares sur 2,5 ha, mais aussi des collections de nymphéas, de lotus
et de bambous rares.
A voir aussi la commanderie des Templiers (XIIéme).
Le marché a lieu le dimanche matin.
2 km plus amont (Pk 27) c'est la halte de Fontgrave mais en rive droite.
Un petit ponton permet d'accueillir deux bateaux et donne accés à l'eau et l'électricité (avec une temporisation), et une cale de mise à l'eau un peu plus loin, pour les bateaux des pêcheurs.
Les marchés nocturnes sur la place devant la mairie sont un régal, tant au niveau de la diversité des stands que de l'ambiance !
Le presbytère et le rétable de l'église remontent au XVIIéme siècle.
Au Pk 32,5 en rive gauche, juste après le pont, c'est le ponton flottant de Sainte Livrade.
Il est cependant assez bruyant, à cause du trafic routier sur le pont et de la piscine d'été sur le Lot à proximité immédiate...
L'église primitive aurait été édifiée à l'initiative de Charlemagne, avant d'être reprise à partir du XIIéme siècle par les Bénédictins.
La chapelle nord, de style gothique, date du XIVéme siècle.
La Tour du Roy, est l'un des vestiges de l'enceinte fortifiée du temps de Richard Coeur de Lion, maintes fois assiègée.
Les amateurs de roses seront comblés avec la Roseraie Vicard, éclatante de tous ses pétales colorés sur 1 ha.
Au Pk 35,5 en rive droite, deux petits pontons nature sur la commune de Hauterive dans un théâre de verdure.
Aucune commodité, mais une paix royale pour faire escale.
Au Pk 39, en rive droite, la halte de Casseneuil, permet d'amarrer une paire de bateaux sur les pontons sous les saules, juste en aval de la base nautique municipale, installée au niveau de l'ancienne écluse de Casseneuil :
elle loue des canoés, kayaks et pédalos, permettant notament de remonter le petit cours d'eau "la Léde" et organise des activités nautiques pour les scolaires.
Des moulins à papier, à fer y étaient installés avant d'être reconvertis en huilerie et filature.
Eau et électricité et toutes commodités au village.
Cependant, en été les jeunes viennent y passer leurs soirées et cela n'est pas forcément compatible avec ceux qui recherchent la tranquilité.
Un grand marché chaque semaine, le dimanche et le mercredi matin.
Le bourg est un ancien village médiéval, avec ses maisons à pans de bois et torchis.
La place Saint-Pierre fut réaménagée au XIXéme siècle, après la démolition de la porte Saint-Joseph et le déplacement du cimetierre qui ceindait l'église.
L'église Saint-Paul, elle, remonte au XIIéme siècle.
Au Pk 44,5 le petit quai nature de Campagnac pour une halte hyper tranquille.
Juste une petite église et une ferme gourmande à proximité.
Au Pk 47,5, faire très attention, car au lieu dit "Moulin de Madame", il faut éviter des anciens enrochements du moulin et le courant peut y être important !
Au Pk 50, l'on passe sous le pont neuf de Villeneuve, se méfier des canoés, kayaks et petits bateaux électriques, qui démarrent leur navigation avalante souvent sans expérience.
Villeneuve-sur-Lot
histoire
La cité gallo-romaine s'est developpée autour de l'abbaye bénédictine d'Eysses, sur décision d'Alphonse de Poitiers - frère de Saint-Louis - qui souhaitait construire une ville nouvelle fortifiée pour y attirer en toute sécurité la population et créer des activités prospères.
Leur installation était favorisée par un régime civil, économique et politique favorisé.
A voir également l'église Sainte-Catherine, et sa place entourée d'arcade, le pont vieux et sa chapelle.
La halte en rive gauche, en bas du théâtre fluvial, n'est pas conseillée, car les bateaux à passagers ont l'habitude d'y accoster, et les pêcheurs y sont chez eux... et l'on y est pas tranquille.
Par contre le cinéma est juste au dessus, ce qui est pratique pour se faire une toile et profiter des restaurants de l'esplanade. Plaisance
Il est donc préférable de s'amarrer sur le ponton en rive droite (côté base nautique), juste en dessous du pont Vieux, même s'il faut faire attention aux empierrements sous-marins si l'on a un tirant d'eau de plus de 60 cm ou si le niveau de la rivière est bas
Eau et électricité disponibles.
Marchés, mardi, mercredi (bio) et samedi matin.
Un super Kebbab et spécialités d'Afrique du Nord, sous les arcades de la place jouxtant l'église Sainte Catherine.
De Villeneuve-sur-Lot à Saint Sylvestre
Une fois passé le vieux pont, on se tient côté rive droite pour monter l'écluse et accéder au bief supérieur. Un feu autorise son accés, mais le mieux est d'appeler avant.
Bien suivre les bouées pour accéder à l'entrée basse de l'écluse légèrement enclavée dans la rive.
En amont, une rangée de pieux délimitent le chenal d'accès.
Au PK 59, arrivée à Saint-Sylvestre sur Lot.
En rive droite, en aval du pont, Le port de Saint-Sylvestre, constitué d'un quai droit et de pontons, offrant pas mal d'amarrages tandis qu'en rive gauche, c'est celui de Port de Penne.
Ces ports, équipés en eau et électricité, sont cependant très onéreux en escale, et on ne peut y résider en dehors de la période estivale à cause des crues.
A voir
Côté Saint Sylvestre, il faut absolument visiter le domaine du château-musée "Le Stelsia" créé par le propriétaire de la chaîne "GiFi" et surtout ses jardins, extraordinaires.
Philippe Ginestet a fait de l’ancien château Lalande une adresse d’exception à la fois luxeux et magique avec sa féérie de couleurs, de sculptures futuristes et son écrin de verdure de plusieurs hectares.
Ce somptueux complexe comprend un hôtel de 32 chambres uniques, ainsi qu'un restaurant gastronomique.
Sur 4700 m2 de terrain il y a également un mini-golf de 18 trous hors du commun (le plus grand mini-golf d’Europe) ; son parcours vous promènera au milieu de topiaires géantes en forme d’animaux, de cascades magiques et d’un labyrinthe végétal.
Côté Penne d'Agenais, une toute autre ambiance s'annonce à vous.
Ce fut un haut lieu militaire sratégique lors de la croisade contre les Albigeois, la Guerre de Cent Ans et les guerres de religion.
La vieille ville, accrochée à son mont rocheux abrite une ville médiévale dans son jus, avec la basilique Saint Peyragude, de joles petites rues pavées et leurs maisons de pierre, de restaurants et de nombreux ateliers d'artisanat d'art et expositions.
La montée, un peu rude, ne se fait vraiment pas regretter une fois arrivé au village, par une des trois portes historiques perçant les anciennes fortifications.
Basilique Saint Peyragude
Notre-Dame de Peyragude est un sanctuaire marial du diocèse d'Agen.
Dès l'an 1000, existait un oratoire consacré à la Vierge de l'Assomption.
L'église fut complètement détruite en 1562 par les protestants.
Après la peste de 1653, un second sanctuaire fut construit sur le rocher pour honorer le vœu des échevins de Penne-d'Agenais ; la statue de Notre-Dame fut épargnée de la destruction, pendant la Révolution.
En 1897, fut entamée la construction d'un nouveau sanctuaire de style romano-byzantin, achevé en 1948 et consacré sous le titre de « Cœur immaculé de Marie refuge des pécheurs » le 11 septembre 1949 par l'évêque d'Agen Monseigneur Rodié.
Mais la remontée du Lot est encore possible plus amont en passant deux petites écluses supplémentaires vers Fumel.
Lustrac
Une petite écluse-moulin automatique en rive droite au niveau d'un joli petit village typique.
Petit ponton d'amarrage en aval.
Carte d'accès gratuite auprès des éclusiers de Villeneuve-sur-Lot.
histoire
Situé sur la commune de Trentels, un château fût édifié vers 1296 par Foulques de Lustrac, seigneur du lieu.
L'actuel bâtiment du moulin, construit sur la rive droite du Lot à la fin du XIIIème et au début du XIVème siècle servit à la mouture des grains jusqu'à sa conversion en 1930, en centrale hydroélectrique.
Il est maintenant transformé en habitation.
Sur un terrain de 4 hectares au bord du Lot, il est prévu de construire entre 2022 et 2026, un éco-quartier expérimental de transition écologique.
Ce nouveau quartier rural s'inscrit dans le cadre du projet expérimental de développement territorial Tera, suivi par un conseil scientifique, et reposant sur les axes suivants :
- Relocaliser la production vitale (alimentation, énergie, habitat, etc…): rapprocher au maximum les productions et les personnes qui en ont l'usage,
- Respecter les limites de la planète : mettre en place des modes de vie et de production respectueux de la planète et ses écosystèmes,
- Valoriser la production en monnaie citoyenne locale afin de relocaliser les échanges et d'ancrer la richesse créée sur le territoire,
- Distribuer à chacun des habitants un revenu d'autonomie versé en majorité en monnaie citoyenne locale,
- Développer et entretenir une organisation et une gouvernance collaboratives et épanouissantes, permettant à chacun de trouver sa place,
- Echanger et construire avec son territoire d'adoption, de façon à contribuer à son développement soutenable et à sa cohésion sociale.
Affaire à suivre...
Les Ondes
Au PK 64, sur la commune de Saint-Georges, une dernière écluse de barrage automatique en RD avec , permet de monter sur le bief suivant, mais la largeur et le mouillage diminuent fortement, ce qui demandera une vigilance particulière pour progresser plus haut.
Un petit amarrage possible en aval de l'écluse. Carte d'accès gratuite auprès des éclusiers de Villeneuve-sur-Lot.
Histoire
La première mention de la commune remonte à 1271. Elle porte alors le nom de Paroisse de Bellaygue et compte environ 500 âmes.
Au moyen âge, cette paroisse dépend de la juridiction de Tournon.
Sous l’ancien régime, la paroisse de Saint-Georges de Bellaygue est essentiellement située sur les coteaux.
La partie située dans la plaine dépend de Ladignac dont l’église est implantée sur la rive opposée du Lot.
Après la révolution de 1789, la juridiction royale de Tournon constitue la commune et le canton de Tournon, englobant Saint-Georges.
En 1837, commence le démembrement de cette vaste commune et Saint-Georges est englobée dans la commune nouvellement créée de Saint-Vite.
Par un décret du 1er juillet 1946, suite à une pétition, Saint-Georges se détache de Saint-Vite et est érigée en commune distincte.
Aujourd’hui, Saint-Georges, fait partie du canton de Tournon d’Agenais et est l’une des 19 communes de "Fumel Vallée du Lot".
Le nom de l'écluse "Les Ondes" est emprunté à celui d'une ancienne tuilerie, située à cet endroit.
4 kilomètres plus haut, arrivée au Moulin de Saint-Vite et à son barrage, où l'on peut s'amarrer en RG.
Le courant y est fort et le bief caillouteux ce qui impliquera de bien rester entre les balises.
Depuis des lustres, devenus maintenant poussièreux, il est prévu de réhabiliter la continuité entre le Lot amont et le Lot aval.
Mais comme d'habitude, ce sont les moyens financiers qui manquent, et cela restera sans doute dans le registre d'une douce utopie...
Saint-Vite (Mise à jour de 2021).
En 2021, notamment grâce à l'opiniatreté de l'association ARCAO, la réabilitation de l'écluse de Saint-Vite est enfin mise en oeuvre,
Après avoir trouvé en 2018 un accord avec les usiniers qui occupaient l’écluse, les travaux consistaient à démonter la turbine existante pour recréer les conditions de navigabilité normales et d’accostage à son niveau.
Afin de maintenir son activité, l’exploitant du moulin installe 2 turbines verticales dans l’ancien moulin.
Le Département prend en charge la démolition de l’ancien bâtiment, qui ne présente pas d’intérêt architectural et les travaux d'aménagement de l'écluse.
Il ne reste plus qu'à réaliser la même réhabilitation sur celle de Fumel, pour retrouver une continuité de navigation entre le Lot Amont et le Lot aval...
Autres liens connexes
- Croisière sur la Baïse
- Croisière "Chalon-sur-Saône - Nevers"
- Croisière "Le Grau du Roi - Chalon-sur-Saône"
- Cabotage dans le Golf du Lion
- Croisière en Vilaine |