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La Dordogne

La carte de la Dordogne navigableAffluent de la Gironde, la rivière Dordogne s'y jette au Bec d'Ambez.
Cependant ce cours d'eau en subit les marées quelquefois importantes puisque capables de créer des mascarets appréciés des surfers.
Comme en mer ou en estuaire, il convient de la naviguer intelligemment en tenant compte des marées et du courant, qui peut être assez fort.
Si elle n'est pas navigable en totalité, mais seulement sur 61 kilomètres, notamment à cause des gravières et du tirant d'eau très réduit, en amont de Branne, la Dordogne mérite largement d'être découverte.


Histoire
La Dordogne est l'une des rivières de 2ème catégorie très connue en France.
D’une longueur totale de 483 km, sa source est formée par la réunion de deux ruisseaux « la Dore » et la « Dogne » - ce qui explique son nom - au Puy de Sancy sur la commune du Mont Dore.
Elle traverse six départements, le Puy-de-Dôme, le Cantal, la Corrèze, le Lot, la Dordogne et la Gironde ainsi que trois régions : l’Auvergne Rhône Alpes, l’Occitanie, et la Nouvelle Aquitaine.
La Dordogne se jette au niveau du bec d’Ambès dans la Gironde, l’estuaire qu’elle forme avec la Garonne.
Classée comme rivière, elle est pourtant qualifiée de « fleuve » par certains au regard notamment des mascarets qui se forment et remontent le cours de la rivière sur près de 30 km, lors des grandes marées...
La rivière Dordogne est depuis toujours source de nourriture et de richesses pour les cités riveraines et ses habitants ; au départ avec la pêche, puis avec la construction de moulins, et ensuite grâce au transport de marchandises sur des bateaux à fond plat typiques appelés gabares.
De nos jours, la rivière participe à la production d’électricité avec ses 10 barrages mais a une forte vocation touristique avec son patrimoine bâti, ses vins, et en été, en plus de la pêche, ses nombreuses propositions d'activités de loisirs comme la baignade, la randonnée, la voile ou le canoë.

Nous sommes arrivés avalant de Bordeaux, en ayant étudié préalablement la table des marées locales pour viser l'étal, moment idéal pour atteindre le ponton de Bourg sans avoir à affronter le fort courant de la Dordogne au Bec d'Ambès, PK 117,6.

Attente de la renverse aux pieux du quai industriel d'Ambes Le bec d'Ambès
PK 117 on ne peut pas rater le terminal de raffinerie d'Ambès, et ses quais industriels.
Pour notre périple, le courant de la Garonne étant sans doute un peu supérieur à ce que nous avions estimé, et celui de la Dordogne, encore très puissant au moment de notre arrivée, nous avons décidé de nous amarrer à des pieux en béton en RG au niveau de l'établissement industriel et d'attendre le réel étal pour remonter sans forcer vers Bourg sur Gironde, pourtant à portée de vue.

Nous attendrons donc des condtions plus favorables et décidons de prendre un petit apéro tout en surveillant l'inversion du courant, qui aura tout de suite une action visible sur la position du bateau.
Une fois la renverse réalisée, la remontée vers Bourg est très facile.

PK 113,9 en RD, nous nous amarrons aux pontons flottants de Bourg sur Gironde ;
Attention le courant peut y être très puissant, et il ne faut pas se rater pour l'appontage en période de marée montante ou descendante établie.
Arrivée sur Bourg de l'aval La halte nautique est accessible pour les bateaux de moins de 12 mètres et d'un tirant d'eau maximum de 3,40 mètres, et il est indispensble d'y réserver sa place !

Bourg en Gironde
Cette ville ancienne bâtie sur un piton rocheux.
se découvre entre ville haute et ville basse et offre de nombreux points de vue imprenables depuis les vestiges des remparts médiévaux.

Histoire
L'amarrage sur le ponton de Bourg en Gironde - Du 1er au IIIéme siècle, pendant la Paix Romaine, le village est tout d’abord un centre commercial et viticole très important,
- Au IIIème siècle, les rivalités pour le pouvoir à Rome et en Gaule créent l’anarchie. Les invasions des Germains, des Vandales sèment la dévastation et pousse Bourg à devenir une ville fortifiée,
- Au IVème siècle, La ville de Bourg sur Gironde, est réellement fondée par la famille Paulina.
- dès la fin du IVème siècle, et va se transformer en véritable forteresse, au moment des grandes invasions.
Le village de Bourg en Gironde - Au début du Vème siècle, cela ne l'empêchera pas d'être envahie par les Visigoths qui vont s’y établir.
- Passée sous domination anglaise après le divorce de Louis VII et le mariage d’Éléonore de Guyenne (Aliénor d’Aquitaine) avec Henri Plantagenêt, elle sera le bouclier de Bordeaux pendant trois siècles et sera l'objet de sièges successifs, d'affrontements et de combats divers, comme en atteste les réparations de l’Abbaye et des fortifications qu'elle dut engager pendant toute cette période.
- Au VIIIème siècle, le duc Eudes d’Aquitaine met fin à la première invasion des Musulmans (711) mais lors de leur deuxième incursion dix ans plus tard, il ne peut arrêter la progression de Abd-ar-Rahmân et empêcher la mise à sac de Bourg, Bordeaux et Blaye.Le village de Bourg en Gironde vu de l'amont
- Vers 840, les Vikings débarquent et dévastent toute la vallée de la Garonne puis la vallée de la Dordogne.
- Au IXème et Xème siècles, se succèdent des périodes de massacres, de pillages, de destruction systématique avant le début du temps de la féodalité, et Bourg vit au gré des conflits armés nombreux entre les seigneuries qui naissent autour de grandes familles : les Lansac (en Bourgeais), les Mérignac, les Pessac… des châteaux-tours en bois, bâtis sur des buttes de terre émergent un peu partout.
- Les XIème et XIIème siècles sont des siècles du renouveau, la démographie se développe et les populations procèdent à la mise en culture de nouveaux territoires gagnés sur la lande, les marais ou la forêt sous la protection des seigneurs. La culture des céréales se développa, ainsi que les moulins construits le long des cours d’eau autour de Bourg.
Un fort mouvement religieux catholique s'exprime par la construction d'églises, de prieurés, de haltes, d'hôpitaux, de couvents et la création des chemins de Saint Jacques de Compostelle, protégé par les templiers qui gèrent les biens des croisés en leur absence et qui établissent des commanderies comme à Magrigne (près de Bourg). De nouvelles paroisses naissent partout ainsi que l'exploitation de la vigne nécessaire à la production du vin de messe, notamment ! Près de Bourg, l’église de Prignac et Marcamps est une de ces bâtisses romanes encore préservées.
- Le 16 décembre 1261, sous Henri III, Bourg obtient le statut de commune ; à l’image des cités italiennes, les pouvoirs rattachés au roi sont délégués à la collectivité locale ; les magistrats appelés "Jurats" sont élus par les bourgeois de Bourg, mais le maire reste désigné par le roi.
- En 1325, Bourg devient de fait un arsenal où charpentiers et autres corps de métier s’affairent à réparer ou construire les machines de guerre (trébuchets, catapultes...) ainsi que leurs munitions de pierre ! Bourg est alors un des trois arsenaux de Guyenne.
- En 1348 la peste s'abat sur la ville ; elle décime les populations et les armées.
- Au XIVème et XVème siècles Bourg doit également subir la Guerre de Cent ans.
- En 1379, les Bordelais sentant qu’ils ne peuvent plus compter sur leur roi-duc, et créent une alliance étroite avec huit villes fortifiées voisines qui deviennent ses « Filleules » :dont Bourg, Libourne, Blaye, St-Macaire, Rions, Cadillac, Saint Emilion et Castillon. Mais le roi de France Charles VII va reconquérire La Guyenne en 1451.
- en 1453, le roi autorise la ville de Bourg à arborer les armes royales de France.
- Au XVIéme siècle, la famille de Lansac, puis le duc d’Epernon, contrôlent la ville avant que Mazarin, Anne d’Autriche et le futur roi Louis XIV n’en fassent la « capitale de leur royaume » en septembre 1650.
- Les campagnes du duc d’Orléans, du duc de Bourbon, des Anglais qui reconquirent la Guyenne, la bataille de Castillon ainsi que les guerres civiles et religieuses ensanglantent la région au point que la ville de Bourg sera exemptée de la taille pour un an (1571) et dut rester en alerte pendant des années, frappée, de surcroît par « la catastrophe du 1er février 1595 » : l’effondrement de l’église de l’Abbaye de Saint-Vincent…
- Au moment de la Fronde, Bourg sera livrée aux Espagnols, puis investie par les troupes royales (1653), et le prince rancunier, fait abattre sa citadellle et ses remparts ainsi que la priver de ses pièces d'artillerie (1665).
- En 1789, la Révolution envers laquelle la cité reste calme et modérée plus soucieuse de son embellissement et de l’exportation de ses vins.
- Depuis, Bourg est toujours tournée vers la production de vins de qualité et sur de nouveaux débouchés : le tourisme, avec l’arrivée des croisières fluviales, mais aussi l’artisanat d’art...

A voir
- le village,
- la citadelle,
- le château.

Le port d'Ambes sur la Dordogne PK 110,6 Ambès
Situé sur l'autre rive, le ponton d'Ambès a une capacité de 8 bateaux, et propose eau et électricité.
Le village et son restaurant sont à proximité immédiate.

Le port d'Ambès s'est développé à proximité du village où est implanté, non loin du port dit de la Cale, un poste de douane et un embarcadère pour bateaux de plaisance et bateaux promenade.

Histoire
Quelques cartes et travaux historiques mentionnent l'évolution de l'activité fluviale de la commune d'Ambès. Différents embarcadères et le poste de douane des Charmilles constituent les premiers aménagements puisque en 1824 les relevés cadastraux mentionnent 11 embarcadères sur la Dordogne et 6 sur la Garonne.
La construction d'une cale et d'un ponton servant d'embarcadère dans le port du village vers 1850 sera complétée vers 1870 par celle d'une cale à Fort-Lajard et par celle d'embarcadères publics au Marquis et au Burck.
Ces embarcadères sont utilisés pour la pêche, le courrier, le transport des passagers et des marchandises navigant sur la Garonne et sur la Dordogne.
Les rives de la Garonne sont en même temps stabilisées par la construction entre 1854 et 1868 de digues émergentes en rochers et entre 1896 et 1900 d'épis formés d'une ligne de pieux clayonnés selon les projets plus anciens des ingénieurs Wiotte (1823) et Pairier (1840).
Les transports fluviaux de proximité sont progressivement abandonnés après la guerre de 1914-1918 et seul le port de pêche reste actif mais entre 1928 et 1932 les installations portuaires connaissent un radical changement avec la construction, à l'extrémité de la presqu'île, d'un avant-port pétrolier par l'ingénieur Léon Mchrabian.
En 1945 cet avant-port est partiellement détruit par les bombardements mais l'embarcadère du Marquis est reconstruit en bois pour accueillir les marchandises et les voyageurs qui ne peuvent atteindre Bordeaux par voie fluviale à cause des épaves qui encombrent le fleuve.
Grâce à l'application du plan Marshall, en liaison avec les différentes entreprises industrielles qui se développent dans la presqu'île et à cause de l'exportation du pétrole venant de Parentis (Landes), le Terminal d'Ambès connaît à partir de 1949 de nouveaux aménagements, dont la construction de différents embarcadères publics et privés (avec grues ou conduites forcées), digues, enclos avec portail, entrepôts commerciaux, bâtiments administratifs et maisons des officiers de port.
Les éléments issus des démolitions sont répartis au confluent des deux cours d'eau contribuant à stabiliser les berges.
Le Port Autonome de Bordeaux crée ainsi un avant-port relié par voie ferrée avec gare et voie routière à la ville de Bordeaux et aux établissements industriels voisins.
A proximité de l'ancienne cale remaniée et du poste de douane construit vers 1960, la commune aménage en 1998 le port du village en construisant un embarcadère et une halte nautique pour les bateaux de plaisance et les péniches de voyageurs.

PK 105,3 C'est Plagne.

PK 102,8 Passage sous le pont SNCF.

PK 101,9 Cubzac-les-Ponts,
Le pont métallique est construit selon la technique Eiffel, c'est à dire que l'assemblage des éléments métalliques a été effectué par rivetage à chaud.
Le ponton de Cubzac les Ponts Ce port de pêche, propose 16 places dont 9 pour bateaux de pêcheurs et 1 pour bateau de passage (tirant d'eau de 2,50 mètres).
Il dispose d'1 cale de descente en béton, de 2 passerelles, de 8 pieux et de 5 pontons.
L'escale est payante mais donne droit à l'eau et l'électricité.
Le village est à 1500 m.

Histoire
Sa création remonte certainement au Néolithique.
Le site aurait été occupé dès le VIéme siècle av. J.C. par une tribu de Bituriges Vivisques.
Le pont métallique de Cubzac les Ponts Le plateau de Cubzac étant un endroit difficile d'accès sur lequel se sont construits des habitats fortifiés.
Mais Cubzac est éloigné d'environ 800 mètres de ce plateau et s'étendait d'abord sur un second plateau, plus en longueur, orienté Sud, depuis longtemps recouvert de vignes, qui domine la vallée de la Dordogne.
C'est là que se trouvent le village ancien et l'église actuelle probablement construite sur un édifice plus ancien remontant au Haut Moyen Age.
- En 1249, Simon V de Montfort fait ériger une gigantesque place forte sur le plateau de Cubzac, pour le compte du roi d'Angleterre qui le charge de la gestion de ses terres en Aquitaine.
- En 1341, la seigneurie est érigée en châtellenie et donnée par le roi Édouard III d'Angleterre à l'un se ses vassaux en France, Bérard III d'Albret.
- A la fin de la période médiévale la forteresse anglaise est abandonnés au bénéfice des lieux de gestion, qui privilégient le commerce, les échanges et l'économie ; la seigneurie se transmit, puis son siège se déplaça à la maison du Bouilh, située tout près de Saint André de Cubzac devenue plus prospère ; différents essais de ponts sont tentés : ponts de bateaux, bateaux à voile, bacs à manège et à vapeur... peu fiables, rendant la traversée de la Dordogne problématique.
- À la Révolution, est constituée la commune de Cubzac.
- De 1839 à 1869, est construit un pont suspendu pour passer d'une rive à l'autre, mais si l'ouvrage était en avance pour l'époque, il sera endommagé par une forte tempête en mars 1869, et interdit d'accès.
- en 1879, les structures principales de l'ancien pont sont conservées mais il est décidé d'ériger une armature métallique supportant une voie de circulation ; ce chantier est confié aux ateliers Eiffe qui le réaliseront en deux ans (1879-1880).
- En 1885, la ville devient Cubzac-les-Ponts, et développe un petit port sur la Dordogne.
Le passage entre la rive droite de la Dordogne et l'Entre-deux-Mers est aussi assuré grâce au perfectionnement d'embarcations plus fiables qui permettaient de rejoindre Bordeaux, par le Bec d'Ambès et la remontée de la Garonne.

A voir
- les ruines du château dit « des quatre fils Aymon »,
- le pont Gustave-Eiffel,
- l'église Saint-Julien.

PK 100,9 Passage sous le pont de l'autoroute A10.

Le ponton flottant de Cavernes sur la Dordogne PK 98,3 C'est l'arrivée au ponton flottant métallique de Cavernes en RG.

Cavernes
Située sur la commune de Saint-Loubès, la halte est gérée par le club de voile et dispose d'eau et d'électricité,
Il y a un dispositif de dématage.
L'escale est agréable, même si nous y avons essuyé un orage mémorable en prévision duquel nous avions heureusement pris la précaution de doubler les amarres.
Les bouées marines de la place de Cavernes sur la Dordogne Au dessus du ponton, le village et une large place, décorée d'un grande ancre marine et de balises vertes et rouges.

A voir
- 2 restaurants à disposition,
- le Festival du Jeu de Saint-Loubès a lieu tous les ans, durant la première semaine des vacances scolaires de printemps.

PK 96, Asques, le village est à proximité.

Belle demeure entre Cavernes et Libourne sur la Dordogne PK 85,6 quai et village de Saint-Pardon (accès difficile).

PK 84 Vayres Petit quai et village.

PK 82,7 Arveyres.

PK 77,7 Fronsac quai et rampe de mise à l'eau, village.

PK 76,4 Passage sous le pont de l'autoroute (A89).

L'embouchure de l'Isle, vue du ponton des bateaux promenades PK 75,3 Confluence avec l'Isle, principal affluent de la Dordogne.

A ce niveau, nous avons navigué l'Isle en impasse.
En été, le courant est relativement faible hormis les effets de marée, faciles à anticiper.
C'est une navigation tranquille.

PK 75 Passage sous le vieux pont de pierres de Libourne,

Libourne
Un bateau de croisière à Libourne Nous sommes maintenant à 100 km de Royan !
C'est le point de demi-tour des gros bateaux de croisière d'environ 80 m de long, qui ne peuvent franchir le pont de pierres en amont de la ville et que l'on croise entre Bordeaux et Blaye ; ils y possèdent un embarcadère spécifique en RG.

Amarrage
Au moment de notre passage, nous avons eu la mauvaise surprise de retrouver au matin la poupe de notre bateau perchée sur des blocs de rocher, alors que nous étions à l'amarrage sur le ponton tout neuf !
Nous avions pourtant bien indiqué notre TE, au moment de la réservation.
Le ponton de plaisance à marée basse de LibourneDe plus, il y avait des travaux importants en amont du ponton et des jeunes exprimaient bruyamment leur ébrieté juste au niveau de la berge.
De plus, si l'entrée du ponton était sécurisé par code, en basses eaux, n'importe qui pouvait accéder au ponton à pieds sec, de la berge !
Espérons que ceux qui feront halte depuis, se retrouveront dans des conditions améliorées.
Bref, une escale qui ne nous a pas laissé le meilleur des souvenirs.
La place des arcades de la ville de Libourne
Histoire
Le port au confluent de l'Isle et de la Dordogne a précédé l'édification de la ville.
Il portait le nom de port de Fozera, lui-même ayant succédé au village romain de Condatis.
- Vers 1265, Edouard 1er trouvant le site particulièrement stratégique, y fait alors construire une bastide et y établit un point de commerce du sel (venu de l'Isle) et d'expédition du vin de la vallée vers l'Angleterre.
Le kiosque de la ville de Libourne - en 1270, la bastide, évolue en cité au Moyen-Âge grâce au chevalier Sir Roger de Leyburn, lieutenant du roi d’Angleterre Henri III et qui lui donne son nom.
La domination anglaise et la main-mise (droits et taxes) sur tout commerce fluvial de la vallée vers la façade atlantique assure alors une belle prospérité à Libourne.
- A la fin du Moyen-Age, la Guerre de Cent ans va appauvrir la cité.
- Aux XVIéme et XVIIéme siècle, c'est de nouveau sur la Dordogne l'explosion du commerce du sel, des vins (Bergerac, Mont-Bazillac, Sainte-Foy...) des châtaignes, noix et graines de lin mais aussi des armes et produits en fer et fontes réputés, des tuiles et bûches...Le nouveau ponton flottant de Libourne, à la confluence avec L'Isle qui assurent dans un premier temps surtout des revenus de péage ; de même, pour l'importation de sable et de graviers, qui lestent les bateaux (bretons, anglais ou hollandais) à la remontée avant chargement de ces marchandises.
- Au XIXème siècle et au début du XXème, l’arrivée des négociants corréziens donne un nouvel essor aux échanges liés au vin. Pour des raisons de facilités d’embarquement et de débarquement des barriques, ils décident de s’installer le long des quais du Priourat qui devient et reste aujourd’hui l’emblème du négoce Libournais.
- Aujourd'hui, son port accueille tous les ans plusieurs dizaines de milliers de croisiéristes.

A voir
- Chapelle de Condat,
- Ancien couvent de Cordeliers (vestiges de l’église),
- Hôtel de ville,
- Porte du Port,
- Tour du Grand Port, porte du Port et Tour du Guet,
- Maison "Belliquet",
- Château de Sales,
- Eglise Saint Jean et son autel majeur.

Navigation en impasse sur l'Isle
L’Isle prend sa source dans le massif central, en Haute Vienne.
C'était une voie commerciale importante entre l’Atlantique et le Périgord ; au XIXème siècle plusieurs aménagements seront réalisés : barrages, chemins de halage et 41 écluses réalisées en 1837 ce qui va permettre une navigation bénéfique au développement économique des villes riveraines de l’Isle.
L’implantation des hommes depuis les temps préhistoriques y fût directement liée à sa qualité de voie de communication, contribuant à l’alimentation des hommes et des animaux, au commerce et plus tard à ses moulins, papeteries ou fonderies, alimentées par l’énergie hydroélectrique.

Le port de Perigueux sur L'Isle Histoire
- Entre les XIIIéme et XVéme siècle, les premières activités humaines sur la rivière sont les moulins et les barrages rudimentaires construits en bois, pieux et branchages.
- En 1507, un arrêt du parlement de Bordeaux déclare l’Isle comme rivière navigable de Périgueux à Libourne, les ouvrages hydrauliques doivent être détruits pour faciliter la navigation. Mais, les moulins, pêcheries sont des sources de revenus des seigneurs du territoire et l’arrêté ne sera pas respecté.
- En 1765 une ordonnance royale va enfin aboutir à des travaux importants de navigabilité et de chenalisation entre Périgueux et Coutras ; les moulins rudimentaires sont remplacés par des bâtis en pierre ; les premières écluses à sas ainsi que de nombreuses digues sont construites.
- En 1889, la Révolution va retarder les chantiers jusqu’en 1821.
- En 1821, la Compagnie de Navigation de l’Isle relance le projet et jusqu'en 1837, 40 écluses sont construites au niveau des canaux entre Libourne et Périgueux.
- En 1837, le port de Sainte-Clair à Périgueux est inauguré ; la navigabilité est assurée, avec une durée moyenne de 4 jours pour les bateaux de commerce ; cette période de prospérité va durer 20 ans.
- De 1857 à 1935 la navigation va décliner à cause de l'utilisation de plus en plus privilégiée du transport ferroviaire.
- En 1938, le conseil départemental de la Dordogne demande le déclassement de l’Isle comme rivière naviguable.
- Depuis 1998, la navigation est devenue touristique avec notamment les promenades en Gabare, les activités nautiques en canoé et le tourisme fluvial.
Le ponton de Saint-Denis de Pile sur L'Isle
Nous passons Savignac de l'Isle et faisons étape à Saint-Denis de Pile.
L'eau est très chargée en limon.
Il se présente juste un petit ponton en RG à peine suffisant pour nous accueillir.
Aucun services disponibles, heureusement que nous sommes en autonomie, tant pour l'eau que pour l'électricité !

Le lendemain, reprise de la navigation vers l'amont et escale à Guîtres.
Le ponton de Guîtres sur L'Isle Même type de petit ponton en RG, c'est vraiment une escale nature et nous y passons la nuit.
A ce niveau, compte-tenu de notre TE avec un chenal très envasé, nous allons préférer rebrousser chemin en profitant de la marée descendante, ce qui se fera assez rapidemment avec la conjugaison du courant et du reflux.

Retour vers Libourne et reprise de notre nagigation vers l'amont de la Dordogne
Compte-tenu de nos mésaventures au ponton de Libourne, nous évitons d'y faire une nouvelle escale...

PK 74 Pont SNCF de Libourne.

PK 69,4 Quai de Génissac.

PK 65 Pont de la D1089.

PK 59,7 Moulon quai, le village est à 500 m.

Le ponton flottant de Branne sur la Dordogne PK 56,1 Pont de Branne.
En aval du pont en RG, un beau ponton de plaisance gratuit, mais sans services, nous accueille et l'office de tourisme est à 2 pas.
Le centre du village est également tout proche.
Un peu en amont, de petits pontons réservés aux pêcheurs et au club nautique.

Histoire
Sur les bords de la Dordogne à deux pas de Saint Emilion, Branne fait partie du département de la Gironde et de l'arrondissement de Libourne, tout en étant le chef lieu de canton.
Ponton et vue aval Dordogne à Branne C'est un axe important pour le commerce fluvial (vins, bois, céréales) qui s'est développé au XVIIIéme siècle comme en atteste les anciens entrepôts sur la berge RG ; les marchands et artisans y cotoyaient les bateliers, pêcheurs, charpentiers...

A voir
- "L'église Saint Etienne" construite à l'initiative du Chanoine Lapeyre ; son édification s'étala de 1859 à 1878 ; l'intérieur est composé d'une nef à quatre travées couvertes de voûtes et de deux bas-côtés.
Une maison sur le quai de Branne sur la Dordogne - "La Halle" au coeur de la ville, était à l'époque le centre vital de Branne où les habitants des communes voisines venaient vendre et acheter nourriture, objets et marchandises diverses. Elle figura au cadastre de 1672 et elle bénéficia des lettres patentes de Louis XV en 1770.
- "La croix originale", composée d'un fût torsadé et cannelé ainsi que d'un chapiteau corinthien du XVIIème siècle. Elle est inscrite à l'inventaire des Bâtiments de France en 1973 et se trouve dans le cimetière.
- La capitainerie et office du tourisme, situés en RG au dessus des pontons, à proximité du pont et qui propose des produits locaux.

Les anciens entrepots de Branne sur la Dordogne A partir de Branne, remonter la Dordogne devient risqué pour qui possède une embarcation ayant environ 1 mètre de tirant d'eau.
En effet les gravières sont trop proches de la coque, le chenal est très irrégulier, changeant, et la profondeur peut descendre en dessous de 30 cm en période de basses-eaux.
Pour ce qui nous concerne, et sur les conseils de pêcheurs locaux, nous n'avons donc pas remonté la rivière plus amont.

Pour ceux, qui ont un fond plus réduit, ou qui ont le goût du risque, nous présentons malgré tout la suite de la navigation amont.

PK 52,7 Vignonet quai et village.

PK 50,5 Cabara quai et village

PK 49,5 Saint-Jean-de-Blaignac pont, quai et village.

PK 45,7 Sainte-Terre, amarrage, village 500 m.

PK 43,8 Islet, accès à Civrac.

PK 43,2 Civrac-de-Dordogne, quai et village.

PK 42,6 Islets, navigation au milieu du chenal.

PK 40,1 pont sous la D15.

PK 39,3 Castillon-la-Bataille, pont, quai, village.

PK 38,5 Confluence avec la Lidoire.

PK 33,7 Lamothe-Montravel, quai et village.

PK 30,8 Flaujagues, quai et village.

PK 27,2 Pessac-sur-Dordogne, pont, quai et village.

PK 22,2 Quai Saint-Avit.

PK 20,8 Saint-Aulaye, quai et petit village.

PK 18,3 Eynesse, quai et petit village.

PK 13,6 Pont sous la D936 et accès à Sainte-Foy.

PK 129 Pont SNCF.

PK 12,6 Pont.

PK 12,3 Port-Sainte-Foy, pont, quai et village.

PK 11,9 Sainte-Foy-la-Grete, quai et village.

PK 69 Le Fleix, pont, quai et village.

PK 0 Saint-Pierre-d’Eyraud, début de la partie "naviguable" et limite du département de la Gironde.


Autres liens connexes
- Croisière sur la Garonne et la Gironde
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- Croisière sur le canal du Midi
- Croisière sur la Baïse
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