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TRANSPORT MARITIME PROPRES, CARGO à VOILE, EOLIENNE de GOUVERNAIL Christophe VERNA
Transports maritimes écologiques |
Le méthanier fûté !
Gaselys, le dernier méthanier à avoir rejoint la flotte du Groupe GDF-SUEZ en 2008, possède un nouveau système de limitation des évaporations naturelles des cuves et un système de propulsion au gaz naturel, utilisant l'évaporation naturelle de la cargaison comme combustible.
Cette technologie permet d'abaisser à la fois les émissions de particules et gaz ainsi que les coûts de transport.
Les cargos à voile
On en parle de plus en plus !
Avec un pétrole qui coûte et coûtera toujours plus cher, pourquoi ne pas utiliser l'énergie du vent pour tracter de lourds cargos en haute mer.
Plusieurs systèmes s'appuient sur ce concept :
la voile Skysails
Skysails est le nom d'une compagnie allemande née en 2001 qui a imaginé cette gigantesque voile (100 m² à 160 m²) pour tracter ses navires.
L'économie en carburant est de l'ordre de 10 à 50 % selon les trajets et les conditions météo !
Système Skysails
Si l'on en croit les données du constructeur, 289 millions de tonnes de pétrole sont consommées chaque année pour les transports maritimes de marchandises.
Les Skysails permettraient d'économiser donc environ 100 millions de tonnes de pétrole (voire plus), ce qui représente un impact important sur le réchauffement climatique !
Quant à l'investissement, il devait être amorti en 3 à 5 ans maximum.
Ce système a été inauguré sur un cargo allemand de l'armateur Beluga Shipping fin 2007, avec une voile de 100 m².
La voile libre
Autre système basé sur le même principe développé par l'inventeur français Christophe Verna, la "voile libre"
type « Kitesurf » apporte l'innovation d'être autoportée par ballons ou par boudins placés en haut de la voile !
Version ballons
Version boudins intégrés.
Un flotteur permet éventuellement, d'assurer le réglage en hauteur de la voile.
La voile, tenue et guidée par 4 forts câbles ou filins fixés aux 4 coins, permet en jouant sur leur longueur de la positionner dans l'axe vertical et horizontal.
Ce système est particulièrement adapté aux cargos naviguant par vents dominants arrière, mais peut aussi épauler les chalutiers, dont les chalutages demandent beaucoup de carburant pour tirer les filets.
Il peut également trouver son utilité pour la plaisance et les loisirs : aux voiliers (comme un spinaker outboard) ou les chars à voile... lorsque la direction du vent s'y prête.
Les filins peuvent être multipliés pour une gestion plus fine des réglages de la voile.
Le guidage peut être géré automatiquement par ordinateur.
Un système de repérage électronique peut affiner la gestion de positionnement de la voile.
Des tuyères de guidage de vent peuvent être fixées sur la voile.
Notre avis
Ce système présente des avantages certains sur celui de "skysails", car en cas de baisse de vent, la voile autoportée par un/ des gaz plus légers que l'air, ne peut tomber à l'eau, ce qui évite les pertes de temps inhérentes à la récupération de la voile gorgée d'eau, ou l'emmêlement de celle-ci dans l'hélice de propulsion.
L'hydrolienne de gouvernail
Le système consiste à placer une hydrolienne sur le gouvernail d'un voilier dépourvu de moteur thermique, un peu comme une dynamo sur un vélo.
Cette hydrolienne recharge une batterie, et permet au voilier de fabriquer son électricité.
Sa pose de cet appareil est très simple (trois trous dans le gouvernail, et deux boulons/ écrous).
Outre l'avantage de disposer d'électricité à bord, ce système permet au bateau de se sortir de mauvais pas en cas de baisse de vent, ou en cas d'éolienne classique.
L'hydrolienne peut se transformer en moteur par le basculement d'un contacteur et permet les manœuvres portuaires, etc.
Pour les gros voiliers, le principe reste le même, hormis la puissance de l'hydrolienne dotée d'une gestion plus fine de la charge, qui est régulée en fonction du ratio désiré "charge des batteries/ vitesse du navire".
L'électronique actuelle permet de gérer très aisément la prise de force antagoniste à la vitesse.
D'autre part, un système de relevage hydraulique permet de mettre hors d'eau l'hydrolienne : soit volontairement si la vitesse est privilégiée, soit automatiquement lorsque les batteries sont chargées.
Cette innovation, montée sur un gros voilier, permet à celui-ci de s'affranchir d'un moteur thermique de propulsion, en cas de problème, (manque de vent, dérive vers des écueils), et au cas où les batteries seraient déchargées, un groupe électrogène est mis en route et permet de sauver la situation.
L'inventeur de ces brevets recherche un/ des industriels pour développer ces concepts.
Contact :
Christophe Verna
Tel : 05.56.29.06.97
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Forum
La physique l'établit : c'est le transport naval (fluvial et maritime) qui est le moins polluant à la tonne transportée car le moins demandeur d'énergie puisqu'il n'y a pas à lutter contre la pesanteur, selon le principe d'Archimède, mais seulement contre l'inertie.
La seule question restant à se poser est plutôt : "ne vaudrait-il pas mieux arrêter de faire fabriquer dans des pays lointains les marchandises que nous consommons ici ?".
C.B
On voit régulièrement évoquer que les cargos polluent un à plusieurs millions de fois plus que les automobiles diesel, à cause de l'emploi comme carburant du fioul lourd, très chargé en souffre, notamment.
C'est exact dans l'absolu et il convient d'intervenir sur ces rejets par une filtration adéquate des fumées, d'autant plus qu'aujourd'hui on sait faire !
On peut même passer à des combustibles plus soft, environnementalement parlant, avec le remplacement de ce fioul lourd par du diesel raffiné ou encore mieux par du GNV.
Par contre en relatif - et cela correspond à la réalité - ce type de campagne relève de la "fake-news", puisque un minimum d'honnêteté intellectuelle ferait plutôt comparer cette pollution à l'équivalent en transport routier pour ramener des pays producteurs le même tonnage de fret embarqué, sans même parler du coût d'acheminement...
Malheureusement, l'honnêteté intellectuelle semble être une vertu de moins en moins courante de nos jours.
P.R |
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