Acide |
Substance se dissociant plus ou moins complètement en solution aqueuse pour produire des ions hydrogène H +. Un acide est d'autant plus fort qu'il donne dans l'eau plus d'ions H +. L'acide sulfurique (H²SO&sup4;) et l'acide chlorhydrique (HCl) sont parmi les acides utilisés en traitement des eaux. |
Acidité |
Teneur d'une solution en ions hydrogène H +. Une solution est d'autant plus acide que son pH est faible (au-dessous de 7). |
Adoucissement |
Procédé de traitement destiné à éliminer la dureté de l'eau (due à la présence des sels alcalino-terreux : carbonates, sulfates et chlorures de calcium et de magnésium). L'eau adoucie n'est pas incrustante et mousse facilement avec le savon. L'adoucissement est effectué par passage de l'eau à travers un échangeur de cations (permutation des ions calcium avec les ions sodium) régénéré avec du chlorure de sodium. |
Adoucisseur |
Appareil permettant de diminuer la dureté d'une eau calcaire grâce à une résine échangeuse d'ions. Les ions calcium sont retenus par la résine et les ions sodium sont libérés dans l'eau. Il faut régulièrement régénérer la résine en ions sodium. |
Adsorption |
Processus physique d'adhésion de substances dissoutes ou dispersées à la surface d'un corps solide (voir charbon actif). |
Agressivité (d'une eau) |
Aptitude d'une eau à dissoudre le calcaire, liée à la présence dans l'eau de gaz carbonique excédentaire (gaz carbonique agressif). La dissolution du calcaire se poursuit jusqu'à l'obtention de l'équilibre calco-carbonique. Une eau agressive ne peut pas former de dépôt calcaire. L'agressivité d'une eau diminue à mesure que sa température s'élève. L'agressivité de l'eau est mesurée par l'essai au marbre (ne pas confondre avec corrosivité). |
Alcalinité |
Teneur d'une solution en ions hydroxyde OH- . Une solution est d'autant plus alcaline (ou basique) que son pH est élevé (au dessus de 7). |
Alcalino-décarbonatation |
Procédé d'épuration des eaux destiné à éliminer les bicarbonates qu'elles contiennent à l'état dissous :
Précipitation à la chaux, s'il s'agit de bicarbonates alcalino-terreux, avec formation de carbonates insolubles,
Echange d'ions avec dégagement de dioxyde de carbone, les chlorures et sulfates restant en solution. Une eau simplement décarbonatée n'est que partiellement adoucie puisqu'elle peut toujours contenir des sels de calcium et de magnésium autres que les carbonates. |
Alcalino-terreux |
Groupe de métaux bivalents comprenant, entre autres, le calcium, le magnésium et le baryum. Leurs sels dissous dans une eau en constituent la dureté. |
Alcalins |
Groupe de métaux monovalents comprenant, entre autres, le sodium et le potassium. Ils entrent dans la composition des bases (ou alcalis) dites fortes (soude, potasse). |
Anaérobie |
Se dit des bactéries qui se développent en l'absence d'oxygène de l'air, libre ou dissous. |
Anion |
Ion chargé négativement (exemples : CI -, SO&sup4; 2-, HCO³ -, OH -) |
Anode |
Electrode positive d'un générateur de courant électrique. Les anions vont vers l'anode dans un système électrolytique. |
Anti-corrosion |
Evite la corrosion d'une matière sous différents procédés. Le système galvanique génère une différence de potentiel, ce qui provoque l'agglomération de substances contenues dans l'eau autour de l'ion de zinc libéré (noyau de cristallisation). L'agglomération des constituants de dureté favorise dans le même temps la croissance cristalline, avec pour résultat la suppression des particules qui s'agglomèrent avec d'autres produits libérés. |
Balance ionique de l'eau |
Bilan en deux colonnes (cations et anions) des résultats de l'analyse d'une eau, lorsque les teneurs sont exprimées en milliéquivalents par litre ou en degrés français. Dans ce bilan les totaux doivent s'équilibrer puisque, dans une solution aqueuse saline, la somme des cations est égale à celle des anions. |
Base |
Substance se dissociant plus ou moins complètement en solution aqueuse pour produire des ions hydroxyde OH- . Une base est d'autant plus forte qu'elle donne dans l'eau plus d'ions OH -.
Les bases réagissent avec les acides pour donner un sel et de l'eau.
Parmi les bases utilisées en traitement des eaux, on peut citer : la chaux Ca(OH)², la soude NaOH. |
Bicarbonate de calcium |
ou hydrogénocarbonate de calcium : sel présent dans les eaux d'origine calcaire et qui est une des causes de leur dureté. De formule Ca (HCO³)2, instable en solution aqueuse, il tend à se décomposer en CaCO³ et H² CO³ (acide carbonique). La chaleur accélère cette transformation qui conduit au dépôt de calcaire (tartre) sur les parois des récipients, ou des conduites contenant de l'eau bicarbonatée, et au dégagement de gaz carbonique. |
Cathode |
Electrode négative d'un générateur de courant électrique. Les Cations vont vers la cathode dans un système électrolytique. |
Cation |
Ion chargé positivement (Ca²+, Na+, H+) |
Charbon actif |
Matériau poreux à haute capacité d'adsorption, obtenu par la carbonisation de végétaux ou de minéraux tels que bois, tourbe, anthracite, noix de coco. Le charbon actif existe en poudre ou en grains. Sa surface spécifique est considérable : de l'ordre de 1000 m²/ g. Utilisé en traitement des eaux pour l'élimination des goûts, des odeurs, des micropolluants (phénols, métaux lourds, hydrocarbures, détergents, pesticides, etc.). |
Clarification d'une eau |
Ensemble des traitements destinés à éliminer les matières en suspension, la turbidité et la couleur d'une eau. La clarification d'une eau s'effectue généralement par :
filtration directe,
coagulation partielle suivie de floculation sur filtre,
coagulation, floculation, décantation, filtration. |
Coagulant |
Produit chimique ou organique destiné à favoriser la coagulation des matières colloïdales en suspension dans une eau. Les plus courants sont le sulfate d'aluminium Al² (S0&sup4;)³, 18 H²0, et le chlorure ferrique FeCl³. |
Coagulation |
Réduction ou annulation, sous l'action de «coagulants» tels que le sulfate d'aluminium ou certains poly électrolytes cationiques, des charges électriques négatives portées par des particules colloïdales en suspension dans l'eau, rendant possible leur agglomération, leur floculation et leur précipitation. |
Colloïde |
Particule de très petite dimension (1 à 100 nm ou 0,OO1 à 0,1 µm) en suspension dans un liquide, appelée aussi micelle. La coagulation floculation a pour effet de séparer les colloïdes du liquide dans lequel ils sont en suspension. |
Concentrât |
Portion de l'alimentation retenue en rejet par la membrane de l'osmoseur. |
Concentration des éléments dissous |
Augmentation progressive de la teneur en éléments dissous dans une eau par perte d'eau pure, consécutive à une évaporation partielle ou totale de l'eau contenue dans une installation (chaudière à vapeur, aéroréfrigérant, laveurs d'air...) |
Concentration en éléments dissous |
Teneur en éléments dissous d'une eau. La concentration s'exprime le plus souvent en unités de masse par unité de volume (mg/l ou g/m³ ou encore ppm) ou bien en unités de charges électriques d'ions par unité de volume (mét/l ou °f). |
Condensats |
Eau distillée sous forme liquide, obtenue par condensation de la vapeur, produite par une chaudière. |
Conditionnement des eaux |
Traitement chimique appliqué principalement aux eaux des circuits thermiques et de refroidissement, consistant à introduire dans une eau préalablement clarifiée des produits solubles appropriés appelés produits de conditionnement, destinés essentiellement à lutter contre l'entratrage et la corrosion. |
Conductivité |
Aptitude d'une eau à permettre le passage du courant électrique. La conductivité, inverse de la résistivité, est proportionnelle à la concentration en minéraux dissous ionisés. |
Corrosion |
Attaque de la surface d'un métal due à une action électrochimique en milieu aéré ou non. Une attaque par action physique peut être la cause d'érosion ou d'abrasion. L'attaque d'un matériau non métallique est une dégradation. |
Corrosivité (d'une eau) |
Aptitude d'une eau à dissoudre les métaux, liée à sa composition physico-chimique (pH , résistivité, teneur en oxygène, chlorures et sulfates) ; la corrosivité d'une eau augmente avec la température (ne pas confondre avec agressivité). |
Crystal-Right |
Cristaux de silice (Zéolite) provenant d'un aluminosilicate de soude produit traité. Grâce à sa structure cristalline exceptionnelle, ils permettent d'éliminer : le fer, le manganèse tout en augmentant les niveaux du pH de l'eau acide. |
Cycle d'un échangeur d'ions |
Volume d'eau produit par un échangeur d'ions entre deux régénérations. |
Décantation |
Procédé physique de séparation des matières en suspension dans un liquide, faisant appel à l'action de la pesanteur pour les rassembler en totalité ou en partie et pour les collecter au fond d'un réservoir (décanteur). Dans le cas d'eaux très chargées en matières en suspension, la décantation est d'un emploi fréquent à l'amont de la filtration. |
Décarbonatation |
Procédé d'épuration des eaux destiné à éliminer les bicarbonates qu'elles contiennent à l'état dissous : par précipitation à la chaux, s'il s'agit de bicarbonates alcalino-terreux, avec formation de carbonates insolubles, par échange d'ions avec dégagement de dioxyde de carbone, les chlorures et sulfates restant en solution. Une eau simplement décarbonatée n'est que partiellement adoucie puisqu'elle peut toujours contenir des sels de calcium et de magnésium autres que les carbonates. |
Degré chlorométrique |
Unité de concentration de l'eau de Javel. Un degré chlorométrique correspond à 3,17 grammes de chlore libre par litre. |
Degré français |
Unité de concentration des substances chimiques en solution aqueuse. Un degré français (1°f) équivaut à 0,2 milliéquivalent par litre. Cette unité, employée essentiellement en traitement d'eau, est appliquée en particulier à l'expression : du titre hydrotimétrique (TH), du titre alcalimétrique simple (TA), du titre alcalimétrique complet (TAC). 1°f équivaut à 10 mg/l de CaCO³, à 4 mg/l de Ca 2, à 0,7° anglais (grain de CaCO³ par gallon impérial), à 0,56° allemand (dH) (10 mg/l de CaO), à 0,58° américain (grain de CaC³ par gallon US). |
Degré hydrotimétrique ou TH |
Unité de dureté de l'eau, exprimée en degrés français. |
Déminéralisation |
Procédé d'épuration de l'eau destiné à éliminer partiellement ou totalement les sels qui y sont dissous. La déminéralisation s'effectue en particulier :
par échange d'ions (succession d'échange de cations et d'échange d'anions).
par osmose inverse et par distillation.
La décarbonatation est un procédé de déminéralisation partielle. |
Désinfection |
Opération permettant de réduire de 10*5 la population microbiologique d'une eau (voir aussi stérilisation). |
Détartreur |
Appareil préventif et curatif anti-tartre à l'action lente dans les canalisations. En fonction des paramètres de l'eau, l'élément galvanique génère une différence de potentiel, et provoque l'agglomération de substances contenues dans l'eau autour de l'ion de zinc libéré (noyau de cristallisation). L'agglomération des constituants de dureté favorise dans le même temps la croissance cristalline, avec pour résultat la suppression des particules qui s'agglomèrent avec d'autres produits libérés. |
Dureté de l'eau |
Teneur en calcium et magnésium, s'opposant à la formation de mousse avec le savon et permettant le dépôt de sels insolubles et incrustants (tartres ou incrustations).
Le titre hydrotimétrique TH (ou TH total, ou dureté totale) indique globalement la concentration en ions calcium Ca² + et magnésium Mg² + ,
Le titre hydrotimétrique calcique (ou TH calcique, ou dureté calcique) exprime la concentration en ions calcium Ca² + ,
Le titre hydrotimétrique magnésien (ou TH magnésien ou dureté magniésienne) exprime la teneur en ions magnésium Mg² + .
Les titres hydrotimétriques s'expriment en degrés français.
La dureté carbonatée indique la concentration en ions calcium et magnésium susceptibles de précipiter sous forme de carbonates ; elle est égale au TAC si le TH est supérieur au TAC, ou égale au TH si le TH est inférieur au TAC.
La dureté temporaire (notion abandonnée au profit de la notion de dureté carbonatée) indique la concentration en calcium et magnésium qui précipitent après ébullition prolongée d'une eau.
La dureté permanente indique la concentration en calcium et magnésium qui restent en solution après ébullition prolongée. |
Eau de Javel |
Solution aqueuse d'hypochlorite de sodium (Na ClO) utilisée, en particulier, pour la désinfection des eaux. C'est un oxydant puissant. La concentration d'une eau de Javel s'exprime en degrés chlorométriques ou degrés Gay-Lussac : un degré chlorométrique correspond à 3,17 grammes de chlore libre par litre. Les concentrations les plus courantes sont 48° Cl (extrait de Javel) et 12° Cl. |
Eau douce |
Eau définie comme étant l'opposé, soit d'une eau salée (elle est alors une eau à faible teneur en minéraux dissous), soit d'une eau dure (dans ce cas, elle est une eau à faible teneur en calcium et en magnésium). Ainsi, l'appellation d'eau douce a-t-elle deux sens. |
Echangeur d'anions |
Résine échangeuse d'ions susceptible de fixer les anions minéraux ou organiques et de les échanger, soit entre eux, soit avec l'ion hydroxyde OH - .
les échangeurs faiblement basiques, comportent un mélange d'amines,
les échangeurs fortement basiques, contiennent des radicaux ammoniums quaternaires. |
Echangeur d'ions |
Substance granulaire insoluble, généralement organique et synthétique, comportant dans sa structure des radicaux acides (échangeurs de cations) ou basiques (échangeurs d'anions), et susceptible de permuter, sans être elle-même altérée, les ions positifs ou négatifs fixés sur ces radicaux, contre des ions de même signe en solution dans le liquide avec lequel elle est en contact.
La permutation, appelée échange d'ions, permet de modifier la composition ionique du liquide objet du traitement.
Applications : adoucissement, décarbonatation, déminéralisation. |
Echangeur de cations |
Résine échangeuse d'ions susceptible de fixer les cations minéraux ou organiques et de les échanger soit entre eux, soit avec l'ion hydrogène H +
les échangeurs fortement acides, appelés cations forts, se caractérisent par la présence de radicaux sulfoniques : -SO³H,
les échangeurs faiblement acides, appelés cations faibles, se caractérisent par des radicaux carboxyliques : -COOH. |
Entartrage |
Formation sur les parois des récipients ou des tuyauteries d'une couche de tartre (dépôt généralement dur et adhérent, quelquefois poreux) constitué essentiellement de sels (carbonates, sulfates, silicates de calcium, etc...) provenant des eaux dures ou calcaires. |
Filtration directe |
Méthode de clarification dans laquelle l'eau additionnée ou non de réactifs est introduite sur le filtre sans décantation préalable. |
Filtration lente |
Filtration sur matériau granuleux (sable ou anthracite le plus souvent) d'eaux moyennement riches ou très riches en solides en suspension, à des vitesses comprises entre 4 et 30 m/h. |
Filtre à diatomées |
Filtre à pré couche utilisé principalement en traitement d'eau de piscine, dont la pré couche est constituée de carapaces siliceuses de diatomées fossilisées (ou Kieselguhr), organismes marins très petits (5 à 100 µm) |
Filtre rapide |
Filtration sur matériaux granuleux d'eaux peu ou très peu chargées de solides en suspension, à des vitesses comprises entre 30 et 70 m/h. |
Floculant |
ou adjuvant de floculation. Produit minéral ou organique destiné à favoriser la floculation des matières, préalablement coagulées, présentes dans une eau à traiter. On distingue des floculants minéraux (silice activée...), organiques d'origine naturelle (alginates), synthétiques (poly-électrolytes...).
|
Gallon |
(symbole : gal) unité de volume anglo-saxonne, utilisée pour mesurer les liquides. Le gallon impérial (symbole gal GB ou gal Imp) vaut 160 onces liquides du Système d'unités impérial, (4,546 09 litres exactement). Le gallon US (symbole gal US) mesure 231 pouces cubes du Système d'unités américain, (3,785 411 784 litres exactement), lui-même divisé en 128 onces liquides US. Le gallon US dry vaut 1/8 de boisseau sec ras US (soit 2150,42 pouces cubes), ou 4,404 883 770 86 dm³ exactement. |
Halogènes (du grec : générateur de sel) |
Eléments du groupe VII de la classification périodique des éléments : fluor, chlore, brome, iode, astate. |
Hydrazine |
Hydrure d'azote, de formule N²H&sup4;, utilisé en traitement d'eaux de chaudières pour l'élimination de l'oxygène dissous dans l'eau. |
Hydrolyse |
Décomposition d'une substance chimique par l'eau avec dissociation simultanée de celle-ci. Dans le cas d'un sel, la réaction est du type :
A.B + H²0 --- > A.OH + B.H.
Les sels d'acides faibles ou de bases faibles ou des deux, sont partiellement hydrolysés en solution aqueuse : les esters peuvent être hydrolysés en alcool et acide. |
Hypochlorite |
Corps contenant le radical CIO - , les hypochlorites peuvent remplacer le chlore dans ses applications en désinfection des eaux, on peut disposer soit :
d'un produit liquide : hypochlorite de sodium ou eau de Javel,
ou d'un produit solide (poudre) : hypochlorite de calcium.
Tous deux sont utilisés après dilution ou dissolution dans l'eau. |
Inhibiteurs de corrosion |
Produits chimiques qui, ajoutés à l'eau, empêchent son action corrosive sur des métaux, par formation d'une pellicule protectrice sur le métal. |
Ion |
Atome, ou groupement d'atomes chargé électriquement présentant un excès (anion) ou un déficit (cation) en électrons, dont la migration occasionne le passage de l'électricité à travers un électrolyte.
Les ions positifs, ou cations, comprennent : les métaux et l'hydrogène (ex : Ca² + , Na + , H + ).
Les ions négatifs, ou anions, comprennent : les non-métaux et des groupements tels que S0&sup4; 2- , HCO³ - , etc. et l'ion hydroxyde OH - . |
Ionisation |
Etat d'un mélange chimique, liquide ou gazeux dont les composants sont dissociés en ions. Le degré d'ionisation est le degré de dissociation en ions. |
Ioniseur |
repose sur le principe galvanique d'une anode consommable en zinc qui s'use lorsque se réalise la micro électrolyse lors du passage de l'eau dans l'appareil.
En fonction des paramètres de l'eau, l'élément galvanique génère une différence de potentiel, ce qui provoque l'agglomération de substances contenues dans l'eau autour de l'ion de zinc libéré (noyau de cristallisation). L'agglomération des constituants de dureté favorise dans le même temps la croissance cristalline, avec pour résultat la suppression des particules qui s'agglomèrent avec d'autres produits libérés.
Ces particules, offrent alors une surface plus importante, sont évacuées avec l'eau. Dans les conduites d'eau, la tendance des agglomérats à adhérer aux parois est considérablement réduite.
Les ioniseurs evitent et éliminent le lit de la légionelle, avec une vitesse d'eau suffisante >1m/s, ils limitent la prolifération des bactéries dans les canalisations. |
Légionelle |
Bactéries dangereuses pour la santé. |
Lit flottant |
Procédé de mise en oeuvre des échangeurs d'ions qui consiste à faire circuler, de bas en haut, l'eau à traiter sur le lit de résine et, de haut en bas, la solution de régénération. |
Matières à suspension |
Particules solides très fines présentes dans l'eau, que la pratique divise en : matières décantables, qui se séparent naturellement, sans apport de réactif, quand l'eau est au repos, matières colloïdales trop fines pour décanter par gravité, mais éliminables par coagulation. |
Membrane semi-perméable |
Membrane perméable à un liquide (solvant) et imperméable (ou peu perméable) aux substances dissoutes dans le liquide (soluté). Il existe des membranes semi-perméables naturelles (certains tissus animaux et végétaux) et des membranes synthétiques (polyamides, acétate de cellulose) utilisées en osmose inverse. |
Molarité (d'une solution aqueuse) |
Nombre de moles du corps contenues dans un litre d'eau. |
Mole |
Unité fondamentale de quantité de matière, dans le système SI (système international d'unités) ; ce terme a remplacé celui de molécule-gramme. |
Moussage |
Une forte concentration en solides dans l'eau des chaudières, crée des bulles et/ou une sorte de mousse à sa surface ; les semences alcalines, les huiles, les corps gras, les graisses, certains types de matière organique et les solides suspendus sont particulièrement favorables à la formation de moussage. |
Neutralisation |
Opération qui consiste à amener une solution à un pH voisin de 7 : par acidification si son pH initial est supérieur à 7 et par alcalinisation s'il est inférieur à 7. |
Normale (solution aqueuse) |
La solution normale d'un corps est la solution dans un litre d'eau d'un équivalent de ce corps, c'est-à-dire, d'une mole du corps divisée par sa valence. |
Osmose |
Diffusion naturelle d'un solvant à travers une membrane semi-perméable, à partir d'une solution diluée vers une solution concentrée. La différence de concentration engendre une pression dite osmotique dont l'effet est d'égaliser les concentrations de part et d'autre de la membrane, et par suite, de diluer la solution la plus concentrée. L'osmose joue un rôle capital dans la circulation de l'eau dans les organismes vivants. |
Osmose inverse |
Procédé de séparation par membrane destiné à extraire un solvant d'une solution (ex : eau pure à partir d'eau salée). Il consiste, par inversion du processus naturel de l'osmose, à appliquer à une solution en contact avec une membrane semi-perméable, une pression supérieure à la pression osmotique et à recueillir le solvant de l'autre côté de la paroi. Ce procédé fait appel à des pressions de 3 à 100 bars et permet d'éliminer des particules de dimensions comprises entre 0,2 et 10 nm (presque tous les ions et solutés) |
Oxydabilité au permanganate |
Quantité de permanganate de potassium (KMn0&sup4;) consommée pour l'oxydation des matières organiques d'une eau pendant un temps donné (4 heures à froid ou 10 minutes à ébullition), en milieu acide ou en milieu alcalin. Le résultat peut être exprimé en mg/l de O² ou en mg/l de KMn0&sup4;.
Cette notion permet d'estimer la pollution organique globale d'une eau naturelle et d'apprécier l'efficacité du traitement auquel elle est soumise. |
Perméat |
Portion de l'alimentation qui passe au travers de la membrane. |
pH (potentiel hydrogène) |
Mesure de l'acidité, de l'alcalinité ou de la neutralité d'une solution aqueuse, exprimée par le logarithme (base 10) de l'inverse de la concentration de la solution en ions hydrogène [H + ]= 10 - pH exprimée en mole/L.
Le pH varie entre 0 et 14 ; 7 étant le pH correspondant à la neutralité. Une eau est d'autant plus acide que son pH (inférieur à 7) est plus près de 0, et d'autant plus alcaline que son pH (supérieur à 7) est plus près de 14. Une eau à pH = 2 contient 10 000 fois (10&sup4;) plus d'ions hydrogène (et est 10 000 fois plus acide) qu'une eau à pH = 6.
Le pH varie en fonction de la température et se mesure à l'aide d'indicateurs colorés, ou mieux, à l'aide d'un pH -mètre. |
Point critique Break point |
Point bas de la courbe en forme de N représentant la variation de la teneur en chlore résiduel d'une eau à traiter, en fonction de la teneur en chlore introduit.
Ce point correspond à la dose de chlore pour laquelle il ne subsiste plus de chloramines résiduelles dans l'eau.
Pour une chloration supérieure au point critique, la quasi-totalité de l'oxydant résiduel se trouve sous forme de chlore libre (non combiné). Le contrôle d'un tel traitement nécessite des méthodes de dosage permettant de distinguer les différentes formes de chlore résiduel. |
Poly phosphates |
Produits minéraux obtenus par polycondensation d'ortho phosphates, caractérisés par la répétition du même motif structurel P³ M.
Ces polymères se présentent sous forme de chaînes, plus ou moins longues, plus ou moins ramifiées, voire cycliques.
Les poly phosphates complexent de nombreux cations tels que Ca² + , Mg² + , Fe² + , Mn² + , et agissent comme dispersants ou comme opposants à certaines réactions chimiques. Leurs applications essentielles concernent la prévention de l'entartrage et la stabilisation du fer et du manganèse.
Les poly phosphates sont décomposés par l'eau (hydrolyse) dès leur mise en solution. La vitesse d'hydrolyse, faible à température ambiante (10 - 20°C), s'accélère avec l'élévation de température pour devenir quasi instantanée à l'ébullition. |
Primage |
C'est le transfert néfaste de grandes quantités de solides sous forme de gouttelettes d'eau dans la vapeur produite par une chaudière, un appareil de distillation ou tout type de bouilleur. |
Protection cathodique |
Méthode destinée à protéger un élément métallique (tuyau, réservoir, etc.) exposé à une corrosion électrochimique et jouant alors le rôle d'anode attaquée, en le transformant en cathode, grâce à :
l'action d'un courant continu, de faible tension, convenablement orienté,
à la proximité d'une anode plus attaquable que le métal à protéger (anode en magnésium ou en aluminium, par exemple, dans le cas de protection de pièces en acier). |
Purges de déconcentration |
Soutirage vers l'égout d'une fraction du volume d'eau contenu dans une installation pour évacuer, sous forme concentrée, les minéraux apportés sous forme diluée par l'eau d'appoint.
Les purges de déconcentration sont destinées à limiter l'accroissement progressif de la teneur en éléments dissous de l'eau des installations dans lesquelles des pertes d'eau pure (par évaporation partielle) sont compensées par des appoints d'eau plus ou moins riche en éléments dissous. |
Régénération (en échange d'ions) |
Opération effectuée sur une résine échangeuse d'ions saturée, de façon à la ramener à son état initial.
La régénération consiste à faire percoler sur la résine, une solution appropriée (acide, basique ou saline), de haute pureté.
La régénération est toujours suivie d'un rinçage lent, puis d'un rinçage rapide. |
Régénération à contre-courant |
Procédé de régénération des échangeurs d'ions, consistant à faire circuler la solution régénérante dans le sens inverse (de bas en haut du lit de résine) de celui suivi par l'eau à traiter. Le rendement est alors meilleur que dans le cas d'une régénération à co-courant. |
Résines (en échange d'ions) |
Terme générique désignant les matériaux granulaires utilisés en échange d'ions. |
SAF |
Concentration globale (exprimée en degrés français ou en méq/l) des sels d'acides forts (chlorures, sulfates, nitrates) contenus dans une solution. |
Sel |
Substance résultant de l'action d'un acide sur une base. Sels utilisés courament en traitement des eaux :
le chlorure de sodium NaCl,
le silicate de sodium Na² SiO³,
le chlorure ferrique FeCl³,
le sulfate d'aluminium Al² (SO&sup4;), 18 H²O.
Le sel utilisé pour la régénération des adoucisseurs d'eau est constitué de chlorure de sodium de très grande pureté. |
Stérilisation |
Opération à caractère stable, effectuée sur un milieu clos, et conduisant à l'absence totale de germes revivifiables (voir aussi désinfection). |
Sur chloration |
Addition de chlore dans l'eau, conduisant à une teneur en chlore supérieure au point critique. |
TA (titre alcalimétrique simple) |
Mesure de la teneur d'une eau en alcalis (hydroxydes) et de la moitié de sa teneur en carbonates alcalins et alcalino-terreux, déterminée par addition de la quantité d'acide sulfurique nécessaire au virage de la phénophtaléine du rouge à l'incolore à pH 8,3.
Si le pH est inférieur à 8,3, le TA est nul et l'eau ne contient pratiquement que des bicarbonates.
Le TA s'exprime en degrés français (°f). La notion équivalente allemande est le [pWert], exprimé en degrés allemands (°dH). |
TAC (titre alcalimétrique complet) |
Teneur d'une eau en alcalis (hydroxydes), en carbonates et en bicarbonates (ou hydrogénocarbonates) alcalins et alcalino-terreux, déterminée par addition de la quantité d'acide sulfurique nécessaire au virage du méthylorange (ou hélianthine) du jaune à l'orangé à pH 4.3
Le TAC s'exprime en degrés français (°f). La notion équivalente allemande est le [mWert] exprimé en degrés allemands (°dH). |
Tartre |
Dépôt généralement dur et adhérent, quelquefois poreux, constitué essentiellement de sels (carbonates, sulfates, silicates de calcium, etc...) provenant des eaux dures ou calcaires. |
Taux de conversion (Y) |
En osmose inverse, rendement en débit d'une membrane semi-perméable. Il se calcule à partir du débit d'alimentation "A" et du débit de production "P" (A - P = débit de rejet) Y = P/A x 100. |
TDS |
Total Dissous |
TH |
titre hydrotimétrique (voir Dureté de l'eau). |
Turbidité |
Caractère d'une eau trouble, non transparente ; l'intensité d'une turbidité s'exprime en gouttes de mastic, ou en unités Jackson ou NTU. |
Ultrafiltration |
Procédé de filtration sur membranes de synthèse, minérales ou organiques, se situant entre la microfiltration et la nanofiltration. |
Ultraviolets |
Rayonnement émis par des lampes à vapeur de mercure avec une longueur d'onde voisine de 256 nanomètres, agissant sur les molécules d'ADN des micro-organismes, et utilisé pour la désinfection des eaux. |
Viscosité |
Caractéristique physique d'une eau directement liée à sa teneur en éléments dissous.
Les carbonates, les hydroxydes de sodium et de potassium sont les composés qui, à concentration égale, confèrent à l'eau la viscosité la plus élevée.
Une viscosité élevée de l'eau conduit à une réduction des transferts thermiques au travers des échangeurs de chaleur. Elle favorise le primage des chaudières à vapeur. |