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RECYCLAGE CONSOMMABLES INFORMATIQUES
Recyclage consommables courants et informatiques |
Cartouches d'imprimantes et de photocopieuses
Ne jeter plus vos cartouches d'encre vides pour imprimantes et photocopieuses ! Déposez-les chez vos revendeurs informatiques.
Quelques sociétés spécialisées assurent la récupération et le démantèlement d'équipements électroniques, notamment d'ordinateurs en vue de leur valorisation. Par ailleurs, certains fournisseurs proposent à leurs clients un service de reprise des consommables de l'informatique et de la bureautique (cartouches, recharges toner...) mais ce dispositif est encore peu connu.
Une proposition de directive a été adoptée par la Commission Européenne ces déchets spécifiques partage la responsabilité entre les Etats, les distributeurs et les fabricants et prévoit la mise en place d'un système de récupération par les Etats, une obligation de reprise pour les distributeurs et une obligation de recyclage pour les fabricants.
En France, ce sont plus de 190 millions de cartouches d'imprimantes laser ou jets d'encre qui sont consommées par an !
80 % de ces cartouches sont pourtant encore jetées après utilisation, générant des déchets considérables qui finissent dans les incinérateurs ou les CSDU. (voir page spéciale)
De plus, le réemploi (cartouches de 2ème vie) ne représente que 10 % du marché français !
Les entreprises de recyclage rachètent pourtant les cartouches d'imprimantes vides triées ou non.
Valorisation avant réemploi (recyclage)
Elle consiste à récupérer quelques composants et dans 80% des cas, par des opérations plus complexes à remettre totalement à neuf, rénover, remanufacturer, et redistribuer les cartouches.
Système de collectage postal mis en place par H.P
Valorisation énergétique (pour les cartouches non utilisables ou déjà recyclées)
Elles comportent des parties comme les plastiques qui ne disposent pas actuellement de suffisamment de débouchés, mais aussi des mélanges de petites pièces ne pouvant être triées et des résidus de broyage et de séparation métaux-plastiques, sont simplement utilisés comme combustibles.
Collecte à domicile
Entreprises, administrations, collectivités, commerçant... ou particuliers gros consommateurs,
Vous pouvez faire collecter GRATUITEMENT les cartouches d'imprimantes vides !
Un bordereau de reprise vous sera remis sur demande.
Tel : 01 75 44 28 08
VALORINK vous les rachète !
Ce fabricant de cartouches remanufacturées recherche de la cartouche vide en tant que matière première.
Il en propose selon les marques et les modèles, entre 0,10 et 1,50 € la cartouche Jet d’encre et Laser.
Valorink offre également la possibilité de trier vos flux de consommables vides que ce soit en Jet d’encre ou toner.
Contact
Tel : 09.72.39.94.09/ 02.51.05.33.60
mail : david.seiller@valor-ink.fr
site : www.valor-ink.fr
Déchets électroniques et informatiques
Chaque Européen est à l'origine de 14 kg de déchets électroniques par an, ce qui représente un total d'environ 6,5 millions de tonnes. Un chiffre en augmentation, puisque ces rebuts connaissent une croissance de près de 8 % par an, trois fois plus importante que celles des autres déchets !
90 % de ces déchets s'entassent dans des décharges ou sont incinérés sans traitement préalable.
Les produits électroniques contiennent des substances nocives pour l'environnement et pour notre santé.
la réglementation
Les premières règlementations pour limiter à la source l'utilisation de 6 substances nocives dans la fabrication des équipements électroniques : le mercure, le plomb, le cadmium, le chrome hexavalent, le PBB et le PBDE (des retardateurs de flamme bromés) datent de 2002 :
- directive 2002/95/CE (dite directive RoHS, pour Restriction of Hazardous Substances) établissant que chacune de ces matières ne devra représenter plus de 0,1 % de la composition d'un produit.
- directive 2002/96/ CE (dite DEEE, pour Déchets d'équipements électriques et électroniques) visant à favoriser la collecte sélective des déchets électroniques, avec un objectif de récupération de 4 kg par an et par habitant.
Elles ont été tardivement transposées dans le droit français (décret du 22 juillet 2005).
A partir de juin 2006, fabricants et revendeurs doivent se plier à la directive européenne sur les déchets électroniques en reprenant nos PC pour les recycler.
En principe, elle oblige, les revendeurs à reprendre gratuitement les vieux ordinateurs lors de l'achat d'un nouvel appareil.
Apple : Bonnet d'âne, mais bonnes résolutions !
Classée bonne dernière par Greenpeace en matière de high-tech responsable, la firme à la pomme s'engage à faire le ménage. En ligne de mire, l'élimination des polluants de ses appareils.
Steve Jobs, le patron du constructeur informatique, dans une lettre ouverte publiée mercredi 2 mai sur le site Internet de la société estime qu'Apple « sera bientôt devant tous ses concurrents dans ce domaine », alors même qu'en mars dernier une étude de Greenpeace le classait comme le plus mauvais élève en matière de high-tech responsable. La firme de Cupertino y obtenait une note de 2,5 sur 10, derrière Panasonic et LG classés avant-derniers avec une note de 3,5.
premiers écrans sans arsenic en 2007
Steve Jobs a annoncé une série de mesures visant l'élimination de polluants, comme l'arsenic ou le mercure, de tous ses appareils. Le premier est utilisé dans la production des écrans LCD pour prévenir la formation d'éventuels défauts. Le second sert à l'affichage. La marque à la pomme affirme que les premiers écrans sans arsenic devraient être produits cette année. Quant à l'élimination du mercure, elle devrait être possible en intégrant la technologie de rétroéclairage LED (light-emitting diodes) à tous les systèmes d'affichage de ses appareils, et pas uniquement à l'iPod, seul produit de la marque à en bénéficier aujourd'hui.
Par ailleurs, Apple prend des engagements sur le recyclage. D'ici 2010, le constructeur devrait recycler 30 % de l'ensemble de ses produits vendus au cours des sept années précédentes, soit un total de 8 600 tonnes de déchets électroniques. Actuellement, ce sont 9,5 % de la production du constructeur dans les sept dernières années qui seraient retraités. « A titre de comparaison, les derniers chiffres pour HP et Dell avoisinent chacun les 10 % par an, et jamais ces sociétés n'ont encore pris de mesures pour augmenter ce pourcentage », souligne Steve Jobs.
Chez Greenpeace, on se félicite de ce changement de cap et on espère que ce positionnement entraînera à terme une remise en cause de toute l'industrie. Toutefois, l'association aimerait que le constructeur informatique aille plus loin dans ses mesures. En particulier dans sa politique de reprise et de recyclage des déchets électroniques.
« Apple s'arrête au milieu du gué », estime Greenpeace dans un communiqué. La politique annoncée de reprise des déchets électroniques ne concerne en effet que les Etats-Unis. « Sans une telle politique au plan mondial, Apple va continuer à faire grossir les montagnes de déchets électroniques qui échouent en Chine et en Inde, où des travailleurs pauvres et des enfants désossent et trient ordinateurs, baladeurs MP3 et téléphones portables sans protection, s'exposant à leurs contenus toxiques. »
Il convient toutefois d'apporter un bémol à ce constat. En France, Apple, comme tous les constructeurs informatiques, est contraint de participer à la filière de retraitement de déchets électroniques en adhérant à un éco-organisme. Depuis le 15 novembre dernier, date d'application de la loi sur le traitement des déchets d'équipements électroniques et électroniques (DEEE), le prix des Mac et des iPod est ainsi majoré d'une éco-participation.
Collecte et recyclage
Cette directive impose également aux fabricants de financer le recyclage de leurs produits depuis des points de collecte, sur les parkings des supermarchés notamment.
Fabricants et distributeurs se sont regroupés, pour unir leurs efforts (et diminuer le coût de la mise en place de ces filières), sous la forme d'associations appelées "éco-organismes" qui négocient avec les collectivités locales, la mise en place des collectes.
Ces association sont chargées d'étudier et de mettre en place les modalités de récupération de ces déchets spécifiques (poubelles adaptées, tournées de camions....) et la part que chacun devra payer.
Un coût qui se répercutera forcément sur nos feuilles d'impôts locaux... ou sur le prix du matériel !
4 organismes ont fait une demande d'agrément : Eco-Systèmes, European Recycling Platform (ERP) et Recyclum.
C'est le ministère de l'Ecologie qui décidera en accord avec le service "déchets électroniques" de l'Ademe (l'Agence gouvernementale de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie).
Les pionniers
Devançant la loi, plusieurs villes écologiquement vertueuses (Nantes, Strasbourg, Lille et Montbéliard...) ont déjà mis en place une collecte sélective concernant ces déchets électroniques.
Encombrants, associations de revalorisation à caractère social, à chacun sa solution :
- A Paris par exemple, les petits équipements électroniques sont collectés dans les poubelles aux couvercles jaunes. Ils sont ensuite acheminés vers des centres de tri, puis recyclés. Le service des encombrants se charge de récupérer, sur le trottoir (et sur rendez-vous), les grosses pièces telles que les PC et les imprimantes. Ces déchets sont, eux aussi, triés puis recyclés.
Les associations
Si votre municipalité n'a rien prévu, vous pouvez contacter une association locale qui récupère puis répare des ordinateurs pour les offrir à d'autres associations ou à des écoles. Il en existe dans plusieurs régions (Club Numéric en Provence, Co-ordinateur à Paris, etc.), mais elles se font de plus en plus rares, car cette activité a un coût (véhicule et employé à temps partiel).
Aujourd'hui, la plupart des associations qui récupèrent le matériel électronique s'adressent aux entreprises car le matériel une fois amorti fiscalement est généralement renouvelé, et donc encore en état de marche pour une seconde utilisation moins pointue.
Les "Restos du coeur" exploitent 2 sites en Vendée et à Valence, munis d'ateliers spécialisés dans le recyclage des ordinateurs d'entreprises.
Vous pouvez toujours inciter votre entreprise à donner ses ordinateurs obsolètes des associations telles Direct Environnement, ATF, Cidexport, Internethon...
En dernier recours, rapportez votre vieux matériel à l'occasion de son remplacement chez votre revendeur !
Il est obligé de le reprendre et de le faire recycler, de par la loi !
Profitez-en pour vérifier, sur votre nouveau matériel, la présence du logo obligatoire qui représente une poubelle barrée.
Il marque les produits qui ne doivent pas être mélangés aux autres ordures ménagères.
Des associations caritatives ou humanitaires
Récupèrent aussi les consommables informatiques.
D'une part, cela contribueà réduire les déchets, et sans aucun effort financier de votre part, cela permet à ces associations de recevoir de l'argent (entre 0,30 € et 13 € par cartouche !)
Papiers
Les particuliers sont invités à trier papiers et cartons en les déposant dans des conteners spécifiques.
Rien n'est prévu par les collectivités, qui devraient pourtant montrer l'exemple, puisque le papier blanc représente généralement entre 80 à 90 % de leurs déchets ! Soit des dizaines de tonnes de papiers qui ne sont pas recyclés !
A titre d'exemple, le Conseil Général de la Nièvre en rejette entre 30 à 35 tonnes par an.
News
Dans la communautés deb communes des Vaux d'Yonne, une convention a été signée en 2005 avec la société Collectors (ex Handi Terre) pour la récupération gratuite des consommables informatiques...
Forum
Ayant une imprimante HP et en faisant quelques recherches, j'ai appris que certaines cartouches d'imprimante peuvent être rechargées.
Je viens juste d'acheter des recharges qui se présentent sous forme de tube.
H.G
Réponse :
Ce système de recharge des cartouches d'imprimante à jet d'encre, existe depuis de nombreuses années.
Nous y voyons cependant, pour l'avoir pratiquée, plusieurs inconvénients :
- les constructeurs ont maintenant tendance à munir leur cartouche originale d'une puce, empêchant leur réutilisation !
- certains modèles d'imprimantes, utilisant des encres plus fluides que les autres, cela peut entraîner une inadaptation ou un encrassement des micro-buses,
- chez HP notamment, le fait de changer de cartouche vous assurait d'avoir une tête d'impression neuve à chaque fois ; la réutilisation régulière de la même cartouche supprime cet avantage,
- chaque marque utilise des couleurs qui peuvent présenter des différences notables de tonalité,
- la garantie constructeur n'est plus assurée en cas d'utilisation de cartouches rechargées par l'utilisateur,
- le remplissage des cartouches est une opération moins simple qu'il n'y paraît, sale (tâchant en profondeur), et pouvant occasionner une perte importante d'encre.
N'en déduisez pas que nous soutenons la politique de prix abusive des fabricants, mais à part l'exemple d'une station de remplissage professionnelle, qui est vraiment équipée pour, ce n'est pas forcément la solution exemplaire !
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