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NOUVEAUTES TECHNIQUES ECOLOGIQUES
| Nouveaux matériaux, nouvelles utilisations : on en parle ! |
Des routes plus durables et moins chères à entretenir ?
Une nouvelle technique est en cours d'expérimentation pour le revêtement des routes.
Il s'agit d'une couche de roulement de dernière génération constituée d'un "enduit fibré" appliqué sur le support existant.
Cet enduit fibré incorpore des fils de verre entre deux couches d'émulsion (mélange de bitume et d'eau) auquelles on superpose les gravillons habituels.
Cette armature est sensée ralentir la montée des fissures et protéger la chaussée de la pénétration de l'eau, ce qui doit prolonger la durée de vie des routes pour une durabilité de 15 à 20 ans.
Cette technique prometteuse est aussi source d'économie pour les services de l'Equipement puisqu'un enrobé classique revient à 15 € /m2 alors que l'enduit fibré à 4,5 € /m2.
La photosynthèse source d'énergie électrique
Des chercheurs du CNRS ont transformé l'énergie chimique issue de la photosynthèse en énergie électrique.
Cette biopile pourrait aussi avoir des applications médicales.
Ces travaux viennent d'être publiés dans la revue Analytical Chemistry.
Un téléphone mobile rechargeable avec du soda
A la demande de Nokia, la designer chinoise Daizi Zheng a développé un téléphone mobile alimenté par des boissons sucrées générant de l'électricité.
Le prototype de mobile écologique imaginé par cette dernière est doté de piles à combustible capables de produire de l'énergie électrique à partir du glucose des sodas. Le système décompose la boisson sucrée par des enzymes pour en extraire des atomes d'hydrogène dont les électrons parcourent un circuit, créant ainsi le courant nécessaire au fonctionnement du téléphone.
Les piles à combustibles fonctionnant à l'éthanol à usage de générateur électrique étaient déjà disponibles mais la miniaturisation de ce process fonctionnant au glucose réprésente un énorme pas vers son intégration massive sur nos appareils nomades.
En plus d'être "écolo" (la batterie ne rejette que de l'eau et de l'oxygène), cette technologie permet au téléphone de fonctionner avec une seule dose de soda trois à quatre fois plus longtemps qu'une batterie au lithium conventionnelle avec une charge pleine, selon le concepteur.
En 2007, Sony avait déjà présenté une technologie similaire permettant aux appareils nomades (baladeurs, mobiles...) de fonctionner avec du jus du fruit, de la sueur ou du sang humain. Plus récemment, Toshiba a lancé au Japon un chargeur pour batterie de téléphone portable capable de fonctionner avec quelques gouttes de méthanol.
Tout cela avance...
Tondeuse robot solaire
Il s'agit d'un robot de tonte, électrique équipé de cellules photovoltaïques et d'une batterie se rechargeant à l'énergie solaire, fabriqué par une entreprise savoyarde. Son autonomie est d'environ 2 heures et il agit sur une surface qui doit être délimitée par un fil.
Son prix : environ 3.000 €
Le cadeau durable tendance écolo
Mieux qu'un gadget ou un bibelot, si vous avez un cadeau d'entreprise ou événementiel à faire, offrez un bébé abre en vous laissant guider par sa symbolique durable.
Voici quelques exemples de ceux qui sont les plus tendance :
l'Olivier
qui évoque paix, fécondité, victoire, force, réussite, récompense...
le Feijoa
pour le dynamisme, la générosité, la convivialité et la joie de vivre...
le Palmier
pour à la fois la fougue et la patience, la fidélité et l'espoir...
le Chêne
pour la force de vie, l'autorité, le courage, la résistance et la justice...
le Pin Parasol
pour la puissance, la détermination, la force vitale et l'envie de vivre...
le Sapin
pour la renaissance, la pulsion de vie, la primauté du devenir sur l'établi, l'égocentrisme créatif...
l'Érable pour la raison, la discrétion, à la fois fier et colonisateur il figure la vie dans toute sa richesse...
Chaleur humaine récupérable
On savait déjà qu'en brûlant des calories alimentaires pour maintenir sa température à un niveau constant, le corps humain (et les animaux) rayonnaient entre 100 et 150 Wh.
On envisage de chauffer un bâtiment riverain de la gare centrale de Stockholm, en récupérant la chaleur dégagée par ses milliers d'usagers réguliers...
Ce que coûte votre écran ?
En 2007 un blogueur américain a présenté une théorie selon laquelle le simple changement de couleur de fond de Google du blanc vers le noir permettrait d'économiser pas moins de 750 Mégawatt d'énergie par an.
Il s'est basé sur le fait qu'une page quelconque affichée sur un écran d'ordinateur nécessite environ 74 Watts si elle est blanche et seulement 59 Watts si elle est noire.
Le "US Department for Energy" a développé des recherches et validé cette théorie selon laquelle les couleurs plus sombres utilisent moins d'énergie pour s'afficher.
Plus de détails sur notre page : Ecrans d'ordinateur économes
Biocarburant des termites !
Chacun connaît la gloutonnerie des termites pour le bois, mais surtout la cellulose dont il est constitué.
Ces insectes xylophages ont la faculté de développer dans leur intestin des bactéries spécifiques aux propriétés biochimiques qui transforment par hydrolyse la cellulose et la xylane en des polymères dont on peut tirer des biocarburants.
Selon le chercheur allemand Andreas Brune : "une feuille papier A4, pourrait ainsi être transformée en 2 litres d'hydrogène !".
Le problème du moteur à hydrogène étant justement la fabrication propre et économiquement viable de l'hydrogène, l'aboutissement de ces recherches serait un grand pas vers une nouvelle génération de biocarburants...
Filtres végétaux pour particules polluantes
Des chercheurs de l'Université de Bonn filtrent les particules polluantes en suspension dans l'air grâce à des mousses végétales qui absorbent une grande partie des particules nocives.
Dans un premier temps, les 5 millions de petites feuilles, qui constituent un tapis de mousse d'un mètre carré, dont la surface est chargée négativement, fixent électrostatiquement les ions ammonium qui représentent à eux seuls 40 % des poussières.
Puis, l'ammonium, élément nutritif essentiel à la croissance végétale, est absorbé par les mousses et utilisé par les bactéries vivant à la surface de celles-ci. Ainsi, les particules en suspension ne sont pas seulement fixées par les mousses mais elles sont également transformées en biomasse.
Dans leur laboratoire, ces scientifiques ont déversé des poussières de plomb et de baryum sur différents tapis de mousses. Après quelques heures, les mousses ont été rincées et à partir de la teneur en particules de l'eau de rinçage, ils ont pu déterminer la capacité de fixation des mousses végétales.
Résultat : jusqu'à 20 g de particules ont été retenues par m² de mousse sachant que le taux d'émission moyen le long d'une route à grand trafic est estimé à 14 g / m² de sol et par an.
La condition pour un fonctionnement optimal de ce système reste cependant le degré d'humidité du tapis qui doit être ni trop sec ni trop humide.
Au vu de ces résultats et compte tenu du faible coût d'entretien de ces végétaux, les premiers tapis de mousses vont être installés prochainement sur le terre-plein central de l'autoroute A 562 à Bonn...
L'électricité osmotique !
Une mini centrale à eau de mer basée sur ce principe est en expérimentation par le groupe norvégien Statkraft près d'Oslo.
Cette technique présentée comme parfaitement écologique consiste à mélanger eau douce et eau de mer sans rien rajouter de plus.
"L'énergie osmotique" exploite la différence de concentration entre ces liquides dont on sépare les masses d'eau filtrée par une membrane semi-perméable.
Cette différence de concentration entraîne, selon ses promoteurs, un surcroit de pression qui peut être transformé en électricité, via une turbine.
En cas de succès de cette expérimentation, des centrales beaucoup plus importantes et productives pourraient voir le jour...
Du riz dans votre moteur !
Suite à la constatation que le développement des bio-carburants présentaient l'effet pervers de faire augmenter le prix des céréales permettant de le produire, le ministère de l'agriculture du Japon annonce le lancement d'un projet pour produire du bio-carburant à partir des parties non comestibles du riz pour éviter de faire grimper les prix des aliments de base de la nourriture de ses habitants.
Votre voiture va fumer !
Le constructeur automobile Daimler - Chrysler s'intéresse au cannabis pour ses voitures.
Les fibres naturelles, et en particulier le chanvre, servent par exemple pour les revêtements extérieurs des Mercedes Classe A.
Le chanvre peut aussi se substituer aux fibres de verre utilisées pour garnir le châssis des voitures. Mais attention, inutile de fumer votre siège de voiture : la variété de cannabis utilisée par Daimler - Chrysler, produite aux Philippines, est différente de celle bien connue pour ses effets psychotropes.
De la lessive sans lessive
Un chercheur britannique vient de mettre au point une technique qui permet de laver les vêtements. avec de l'eau tout simplement. Il affirme pouvoir enlever n'importe quel type de tache avec son procédé.
En effet, en utilisant de l'eau dégazée (à laquelle on a retiré ses microparticules d'air), le gras se disperse dans l'eau sous forme de goutellettes. Mais les grands fabricants voient d'un mauvais oil cette invention : le marché des lessives s'élève en effet à 1,2 milliards par an.
Un sac en peau de tomate
L'Italie est décidément le pays de la tomate.
Non contents de l'utiliser sur les pizzas et les spaguettis, des chercheurs italiens ont trouvé le moyen d'en faire des sacs en plastique biodégradables. Grâce aux sucres que l'on trouve dans les fibres végétales de la tomate (les polysaccharides), on sait produire un matériau entièrement naturel qui ressemble à du plastique.
Ne serait-ce pas une solutions pour utiliser la surproduction de tomate ?
Prothèses dentaires au tofu
Le tofu, aliment de base des végétariens est du lait caillé de soja, dont on fait des yaourts, des steaks, des pâtes à tartiner. Un chercheur britannique a mis au point un nouveau biomatériau à base de tofu qui permettrait de régénérer l'os autour des dents. Entièrement naturel, le tofu ne risque pas de provoquer d'allergie et il est très simple à utiliser par les dentistes.
Solution originale et peu coûteuse pour renforcer les dents qui se déchaussent, ou les remplacer. EIle permettrait en outre de combattre les infections dentaires.
La même équipe de chercheurs travaillent maintenant sur des formules de pansements issus du même biomatériau.
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