Ce site collaboratif souhaite répondre à l'intérêt de tous les plaisanciers sans distinction entre la navigation maritime et en eaux intérieures ou celle des voileux et des motoristes. Chacun navigue sur une coque, et beaucoup de nos préoccupations sont communes... Sur l’eau, les utilisateurs de monocoques, de catamarans ou de bateaux à moteurs se côtoient et sont sensés s’entraider. Alors il doit en être de même ici. Cultivons donc plutôt ce qui nous rapproche, que ce qui nous différencie.
Naviguer, c'est répondre au besoin viscéral de liberté et d'espace, commun à beaucoup d'enfants devenus grands, accrochés à leurs rêves. La recherche de cette relation si particulière avec l'eau, le vent, la terre ne s'explique pas mais se partage instinctivement entre plaisanciers.
C'est également un mode de vie souvent convivial au fil de l'eau, au gré des rencontres et des escales...
Beaucoup d'entre nous ont d'ailleurs franchi le pas, en vivant sur l'eau à l'année tandis que les autres y pensent souvent !
Au fil des ans, cette publication est devenu de fait un centre de ressources techniques et d'entraide entre les plaisanciers ; la qualité de ses dossiers techniques est aujourd'hui unanimement reconnue.
Au delà de l'investissement initial et permanent de ses créateurs, c'est grâce aux contributions de tou(te)s ceux et celles qui ont accepté de partager leurs expériences et connaissances, qu'il répond aujourd'hui - de la façon la plus fiable possible - à la majorité des questions qu'un possesseur de bateau peut se poser.
Vous pouvez également nous retrouver sur le réseau social Facebook
: page Plaisance Ecologique.
Vos partages et vos soutiens sont une façon simple et gratuite de faire avancer cette approche, d'informer et de convaincre.
Avertissement
Ces derniers temps, la publication de nos articles et dossiers ne semble pas suffire à de plus en plus de personnes fréquentant notre site.
Actuellement, c'est donc sans arrêt que nous recevons des demandes d'informations, de conseils ou même d'aide, que nous ne pouvons plus satisfaire (nous sommes tous bénévoles, et aussi attentifs que vous à profiter de nos bateaux, de la famille et des amis...)
Voilà donc les nouvelles règles que nous vous remercions de prendre en compte :
1) Nous ne répondrons plus à ceux qui nous posent des questions dont les réponses existent déjà dans nos dossiers qu'ils ont eu la "flemme" de consulter jusqu'au bout.
2) Avant de nous demander de vous aider, posez-vous la question de comment vous pourriez aussi nous aider... partager vos compétences, ou nos publications sur FaceBook, serait déjà un minimum, non ?
Nous en profitons également pour répéter que nous ne vendons rien, ni service ni matériel, et ne donnons aucun conseil sur les marques et les prestataires en dehors de la façon dont ils sont présentés dans nos dossiers et sous les réserves d'usage...
Pour conclure : nous apprécions plus les personnes qui ont des mains pour donner et pas seulement pour prendre... A méditer.
En guise d'édito
Mâtiné d'une forme d'anarchisme et d'un amour immodéré pour la Nature, le navigateur tire des bords entre les berges de ce paradoxe.
Dans ces conditions, la plaisance dite "écologique" lui est-elle accessible ?
Sans doute, puisque tout ce qui risque de dégrader l'espace de ses rêves et ses hôtes, tant animaux que végétaux, est sensé le concerner.
De manière moins prosaïque, l'eau qui permet à la vie de continuer à exister sur terre est en majeure partie issue des mers et océans, grâce au phénomène de l'évaporation solaire.
Elle est ensuite précipitée par les nuages sous forme de pluie, ou de neige avant de retourner à l'immensité maritime à travers un réseau hydraulique de surface ou souterrain très complexe.
Cette eau est de plus en plus polluée, à cause de la méconnaissance, puis de l'obstination trop longtemps incontrôlée de l'Homme à exploiter les ressources de façon irresponsable.
Le 21éme siècle a vu se réveiller enfin les consciences puisque le développement durable et la préservation de la planète sont devenus aujourd'hui des préoccupations incontournables, et qui s'en plaindrait ?
Après l'Environnement, les institutions ont institué un « Grenelle de la mer » afin de mettre en place une stratégie nationale visant à : améliorer les connaissances, sécuriser les activités maritimes et littorales ainsi que la « prise de responsabilité à l'égard du vivant ».
Mais tout en ayant une culture générale de l'écologie, le navigateur a-t-il les éléments qui lui permettent d'assouvir sa passion de la plaisance dans une pratique plus respectueuse de son environnement ?
C'est parce que nous n'en sommes pas persuadés que nous avons voulu partager notre modeste expérience d'« éco-navigateur » à travers les choix de produits, d'équipements et d'usages en rapport direct avec la plaisance.
Ainsi, cette pratique responsable de la navigation nous assurera de préserver : le cadre de nos rêves, l'avenir de la planète et notre santé en même temps que la maîtrise du coût de cette passion.
Notre positionnement écologique
Nous sommes des citoyens éco-responsables mais non alignés, tant sur les partis politiques ou les associations tentant de rassembler et représenter les personnes ayant une conscience environnementale.
Nous pouvons être d'accord sur tel ou tel dossier avec eux, mais ne le serons jamais sur toute position intégriste.
Qu'est-ce que l'éconologie ?
Cette contraction des mots « économie » et « écologie » est issue d’un mouvement apparu à la fin des années 1970 en France ; il s’utilise sous sa forme adjective « éconologique » depuis maintenant plusieurs décennies.
L’« économie écologique » est une approche pragmatique de l’écologie, qui souhaite réconcilier des logiques souvent décrites jusqu’alors comme étant antagonistes. Les éconologues travaillent à l’étude, la mise au point et la promotion de solutions plus respectueuses de l’Homme et de son environnement tout en étant compatibles avec une réalité socio-économique - existante ou en devenir - mieux maîtrisée.
Qui sommes-nous ?
- Une association de fait selon la loi (*), comme tout groupe communautaire à thème.
- Un média communautaire libre de tout commanditaire.
Nous ne nous reconnaissons pas - en effet - dans la structure associative selon la loi de 1901, ses contraintes administratives actuelles ou effets pervers.
Par expérience, beaucoup d'entre nous ont créé ou participé de façon active à des associations qu'ils ont vu évoluer de façon non conforme à l'esprit du départ, dévoyé par des contingences financières, administratives, politiques ou tout simplement d'égo.
(*) L'association de fait est autorisée par l'article 2 de la loi de 1901 ; elle n'a pas de capacité juridique et en particulier ne peut percevoir de subvention publique mais peut cependant engager devant le juge administratif des recours pour excès de pouvoir pour contester la légalité des actes administratifs faisant grief aux intérêts qu'elle a pour mission de défendre (CE 31 octobre 1969, N° 61310, Syndicat de défense des canaux de la Durance). |