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Les actus de la consommation éco-responsables Chaque mois, j'avais choisi de mettre en lumière des infos ou des réflexions à la croisée de l'actualité et de la consommation éco-responsable telle que je la vivais.
Toujours avec le souci de mieux consommer dans un meilleur respect de la planète et de notre santé.
J'ai depuis, arrêté d'alimenter cette rubrique par lassitude... en me demandant, si le travail et le temps que j'y consacrais était rentabilisé en terme de fréquentation et de service rendu.


Septembre 2013
Les « bars à sourire », le flop commercial annoncé de la rentrée ?
Loin de moi l’idée de promotionner dents jaunes et tachées, mais voilà encore une pratique « tendance » discutable : avoir les dents d’un blanc immaculé, plus blanc que blanc... un peu comme le linge finalement, légèrement bleuté !
Les stars de papier glacé, vedettes de nos écrans, personnalités médiatiques et autres sont nombreuses à afficher ce sourire de série américaine. Inévitablement, la technique venue des États-Unis, a quitté les cabinets dentaires pour descendre dans la rue, perdant au passage une évaluation médicale sur la faisabilité de l’opération, ses conséquences, une maitrise rigoureuse de la procédure mais aussi plusieurs centaines d’euros. A partir de 80 € la séance dans un « Bar à Sourire », souvent moins pour une séance « flash », contre un traitement d’au moins 500 € chez le dentiste, en plusieurs séances.
La technique : un gel contenant le produit blanchissant à base de peroxyde d'hydrogène (ou des équivalents aussi peu recommandables) rempli une gouttière placée sur vos dents ; sous l’effet de la lumière, ce gel blanchit plus ou moins l’émail.
Les problèmes : il faut au préalable vérifier que vous ne présentez aucune pathologie, carie ou maladie gingivale ; or les employés des "Bars à Sourire" n’ont pas le droit de vous examiner, simplement de vous questionner ; de plus les produits utilisés l’étaient fréquemment à des dosages déraisonnables voire illégaux avec des risques d’effets secondaires : douleurs dentaires, altérations de l’émail des dents, des gencives…
A force de tirer la sonnette d’alarme, les dentistes ont eu gain de cause et le sourire éclatant des propriétaires de ces établissements pourrait bien virer au jaune puisque dans l’été, l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé) a fixé l’autorisation d’utilisation du peroxyde d’hydrogène, aux seuls chirurgiens-dentistes à partir d’une concentration de 0,1 % jusqu’à 6 % limite française légale. En deçà de la limite basse, l’effet blanchissant du produit semble aléatoire.
Une belle affaire, dans un premier temps, pour ces commerces qui fleurissaient depuis 2011, mais ils pourraient bien virer au naufrage plus vite que prévu.
Pour nous, dans la vraie vie, comment faire pour garder un beau sourire :
- une visite et un détartrage régulier chez votre dentiste pour garder, avant tout, des dents saines.
- limiter les aliments qui tachent particulièrement : thés, café, vin rouge, sans oublier la nicotine, mauvaise pour les dents et le reste,
- un brossage quotidien des dents après les repas,
- et une fois par semaine : jus de citron et bicarbonate de soude en remplacement du dentifrice.

Juin 2013
Le collier d’ambre, un accessoire pour bébés à éviter.
Dès 4 mois parfois, habituellement entre 6 et 18 mois, les parents font de plus en plus porter à leur petit un collier d’ambre.
Pourquoi ? L’ambre aurait la propriété d’apaiser les douleurs des poussées dentaires. Si cet effet antalgique et apaisant n’est en aucun cas avéré, son collègue, l’effet placébo trouve sans doute une place dans ce processus. Les parents désarmés, fatigués, malheureux face à un bébé qui souffre sont prêts à tout tenter pour le soulager en évitant les médicaments. Mais le risque d’accident est grand d’avaler, d’inhaler les perles ou de s’étouffer avec le collier. Médecins, pédiatres et professionnels de la petite enfance ont décidé depuis l’automne dernier de relayer l’info : mettre un collier (ou une chainette) à un bébé peut être très dangereux.
Moins de 20 € le collier, en vente sur de nombreux sites Internet, y compris dans certaines pharmacies, « validant » ainsi la fiabilité du produit, les précautions d’emploi ne sont pas assez répercutées de façon générale par les vendeurs. Les pédiatres espèrent d’ailleurs que « l'ordre des pharmaciens en fera interdire la vente en officine ».
La réglementation actuelle impose que ces colliers doivent céder sous un poids de 2,5 kg mais l’approvisionnement divers et varié du marché ne permet absolument pas de vérifier cette règle. Certains vendeurs communiquent malgré tout sur le problème avec ces précautions d’emploi :
Surveillez régulièrement l’état du bijou de votre enfant : état des perles, du fermoir, du cordon…
Ne laissez pas bébé porter ou manipuler le bijou en l’absence de surveillance directe d’un adulte.
Retirez le bijou lors des siestes ou des nuits.
Une fois retiré, ne laissez pas le bijou à proximité de l'enfant, il risque de l’attraper !

Il reste toujours à votre disposition de petits trucs simples et plus sûrs :
- l’anneau de dentition refroidi (mais pas glacé) soulage bien, pensez à le prendre plutôt en caoutchouc naturel (latex).
- l'homéopathie peut être une solution précieuse : Chamomilla vulgaris.
- massez doucement les gencives avec un gel gingival bio, une huile de massage ou une goutte d’huile essentielle de camomille.
- essayez de relever un peu le matelas au niveau de la tête de bébé : si vous avez déjà eu des douleurs dentaires vous avez sans doute perçu que la position allongée les augmente.
- si l’enfant a plus de 6 mois, vous pouvez lui donner de la nourriture solide à mâchouiller comme un quignon de pain sec, sous surveillance.

Mai 2013
Femmes enceintes : attention au Bisphénol A
Dans son évaluation des risques sanitaires associés au Bisphénol A, une « synthèse de toutes les études disponibles au plan international », publiée le 11 avril 2013, l’Anses confirme le danger potentiel que constitue cette substance chimique pour l’enfant à naître. Perturbateur endocrinien avéré, il pourrait être à l’origine de divers troubles et maladies dès l’enfance : diabète, obésité, troubles du comportement puis problèmes de fertilité mais aussi expose à un risque accru de cancer du sein pour les petites filles exposées in utéro.
« L’alimentation contribue à plus de 80 % de l’exposition de la population. Les principales sources d’exposition alimentaire sont les produits conditionnés en boîtes de conserve qui représentent environ 50 % de l’exposition alimentaire totale. L’Agence a également identifié l’eau distribuée en bonbonnes de polycarbonate comme une source conséquente d’exposition au bisphénol A. »

Le cas des hôtesses de caisses, qui manipulent toute la journée, des tickets imprégnés de cette substance ou de ses cousins (Bisphénol S notamment, aussi peu recommandable semble-t-il) inquiète également l’organisme de surveillance.

En attendant son interdiction totale en 2015, vous devez vous protéger.
Concrètement au quotidien :
- Choisissez la version bouteille en verre plutôt que canette de votre boisson préférée,
- Évitez au maximum les boites de conserve, prenez plutôt l’option bocaux en verre ou légumes surgelés même si cela limite le choix…
- Ne réchauffez pas vos aliments au micro-ondes dans un contenant en plastique ; optez pour le verre. Plus généralement, évitez de boire et manger dans du plastique. Adoptez des bouteilles nomades en verre, par exemple.
Prenez ces habitudes dès l’annonce de votre grossesse, il sera plus facile de les conserver lorsque l’enfant sera là et elles lui profiteront comme à vous.

Avril 2013
Le recyclage des matelas : une filière pour limiter encore et toujours le gaspillage des ressources.
Le temps des vieux matelas "balancés" en décharges, ou pire dans un coin de campagne isolé, enfouis ou incinérés, serait-il derrière nous ?
Désormais depuis juillet 2012, dans le cadre de la REP "Responsabilité Élargie du Producteur", fabricants et distributeurs de ces produits sont également responsables de leur fin de vie. Une énorme tâche au regard des millions de sommiers et matelas acheminés en centres d’enfouissement.
Déconstruire proprement pour revaloriser les matériaux (métal, bois, coton, feutre, latex, mousse…) dont 90 % seraient récupérables, c’est tout l’enjeu de ce métier. Les matières premières recyclées et traitées sont revendues aux industriels de l’automobile, du bâtiment, finissent en bois de chauffe ou repartent dans la filière pour l’élaboration de nouveaux matelas et sommiers. L’objectif des professionnels : atteindre 5 % de non recyclable.
RECYC-MATELAS implantée depuis plusieurs années au Canada, a donné naissance à une branche européenne en 2010. Cette entreprise a inauguré son deuxième site en France, en Vendée ; une « famille » promise à un agrandissement certain, à en croire les responsables qui prévoient l’installation d’autres unités.
En Ardèche, l’usine ECOVAL, ancienne usine de production des matelas Simmons, a opéré un virage industriel et recycle aujourd’hui matelas et meubles usagés.
Pour nous consommateurs, qu’est-ce que cela change ? Comme toujours une contribution à cet effort nous est demandée depuis mars dernier au moyen d’une éco-taxe facturée sur chaque produit neuf acheté. Nous aimerions donc que les nouveaux matelas neufs soient fabriqués avec un pourcentage non négligeable de matières premières recyclées. Ce faisant, ils seraient moins « lourds » pour l’environnement et plus économiques à produire.
Et pourquoi pas moins cher à l’achat ? Non, ce n'est pas un « Poisson d’Avril » !

Mars 2013
Interdiction du « perclo » dans les pressings… vraiment ?
Fin 2012, Delphine Batho, Ministre de l’Ecologie a signé l’arrêté interdisant l’utilisation du perchloroéthylène dans les pressings. Ce solvant, nuisible pour la santé humaine, toxique pour le foie, les reins et le système nerveux, est classé probablement cancérogène par l’OMS dès 1995. Il est dangereux pour l’environnement or une grande partie du produit finit dans nos nappes phréatiques dans lesquelles il persiste. Une vraie plaie !
Une décision attendue sachant que 90 % au moins des 5000 pressings français l’utiliseraient. Désormais, à partir de ce mois de mars « il est interdit d'installer toute nouvelle machine de nettoyage à sec fonctionnant au perchloroéthylène dans des locaux contigus à des lieux occupés par des tiers ». Hélas vous lisez bien : l'interdiction ne vise que « les installations contiguës à des locaux occupés par des tiers ». Ainsi, celles qui fonctionnent en bâtiments isolés ne sont pas concernées pour peu qu’elles respectent les valeurs-limites d’émissions fixées par la réglementation, notamment quant à la protection de leurs travailleurs. La « révolution des pressings » s’annonce frileuse.
Entre évaluation des techniques de substitutions, mise en place d’aides financières à la profession pour prendre le virage, la page promet d’être terriblement lourde à tourner puisque l’application de cette décision est prévue jusqu’en 2022.
Et pour nous, au quotidien, que faire ?
Si ce service vous est indispensable, optez pour un pressing vert. Certains utilisent des alternatives comme le Siloxane pour un nettoyage à sec, d’autres emploient le nettoyage dit « humide » avec de très bons résultats, comme un quart des pressings allemands.
Vous restez, malgré tout, inconditionnelle du pressing traditionnel… il vous est vivement recommandé d’ouvrir les housses de vêtements dehors, c’est vous dire la confiance que les spécialistes placent dans le solvant en question.

Février 2013
Sans Parabènes mais avec Méthylisothiazolinone (MIT)
En date du 3 mai 2011, l'Assemblée nationale a adopté la proposition de loi suivante :
"La fabrication, l'importation, la vente ou l'offre de produits contenants des phtalates, des parabènes ou des alkylphénols sont interdites." ; mais aujourd’hui cette proposition de loi, toujours dans la navette parlementaire, n’est pas encore promulguée.
Pour autant, les alertes sanitaires sur les parabènes, conservateurs suspectés d’être au moins perturbateurs endocriniens, ont contraint les industriels de la cosmétique, pour conserver leurs marchés à faire « Sans ». Alors au lieu d’innover, ils sont revenus à un vieux conservateur, peu cher paraît-il, le méthylisothiazolinone ; déjà mis en cause il y a vingt ans, les soupçons s’étaient alors portés sur une autre molécule.
Dans un entretien au FIGAR0.fr le professeur Annick Barbaud, responsable de l'unité de dermato-allergologie du CHU de Nancy et membre de la SFD (Société Française de Dermatologie), précise que « comme il n'est pas très puissant, les industriels ont augmenté les doses ». Et en décembre dernier, cette même SFD s’inquiète de voir revenir des allergies avec des eczémas des mains et du visage principalement, du siège chez les bébés (en raison de l’utilisation de lingettes nettoyantes sans rinçage) avec exceptionnellement des gènes respiratoires, imputant ces manifestations allergiques au dit conservateur.
De nombreux produits d’utilisation courante, parfois qualifiés "d'hypo allergéniques" (!) sont concernés : shampooings, après-shampooings, savons liquides, gels douches, bains moussants, laits de toilette, crèmes hydratantes, lingettes pour bébé.
Pour les marques, une jolie sélection très grand public : Dove, Le Petit Marseillais, Thimotéi, Monsavon, Dessange, Head & Shoulder, Biolane, Sunsilk, Yves Rocher, L’Occitane, Clarins, Ysiance, Carrefour, Magasin U, Leclerc, Netto, Auchan, Corinne de Farme, Nivea Baby ou Pure et Natural, entre autres…
Un additif de plus à repérer, avec une bonne paire de lunettes, en fin de liste des ingrédients puisque c’est un conservateur. S’il est écrit en gros sur le packaging « Sans Paraben » vous avez de grandes chances de l'y trouver.
Il n’est pas inutile de rappeler une nouvelle fois que les cosmétiques bio labellisés vous préservent de ce genre de substance.

Janvier 2013
Le gong a définitivement retenti pour les ampoules à incandescence classiques
Dès la fin 2008, l’Union Européenne en a adopté le principe et les modalités, les lampes à incandescence ont été progressivement retirées de la vente. En commençant par les 100 Watts, nous avons adopté des alternatives plus économiques et écologiques. Si les fluo-compactes restent bien en dessous des annonces, notamment en terme de durée de vie, les LEDs progressent régulièrement pour devenir un éclairage efficace, durable et raisonnablement économique. Il était temps car depuis le 1er janvier, les 25 Watts à incandescence sont interdites à la vente, reléguant cette technologie énergivore au rang des progrès, certes, mais du siècle dernier !
Dernière étape, la suppression totale des halogènes prévue pour 2016.
Le point sur l'éclairage écologique ici.

Décembre 2012
Un engagement qui fera peut-être… boule de neige.
La frénésie qui s’est emparée, depuis plusieurs années déjà, des particuliers, en matière d’illuminations de Noël, sur les façades, et spécialement dans les jardins, n’est décidément pas de mon goût.
Les communes, elles, décorent places et rues avec désormais, un peu plus de raison, adoptant des éclairages LEDs et tentant de limiter la gabegie.
Mais, certaines ont franchi vaillamment un cap, à l’image du Mesnil-en-Vallée, petite commune du Maine-et-Loire, qui depuis 6 ans, pratique un Noël sans illumination. La décoration est assurée par les habitants et les services municipaux, qui créent des décors à base de récup et de recyclage (bois de palettes, poteaux électriques, matériaux divers collectés…) un vrai atelier de loisirs créatifs à l’échelle de la commune sur le thème de Noël. Évidemment, le budget lié à ce poste s’est considérablement affiné : 500 € au lieu de 2000 à 3000 € précédemment…
France 3 lui a fait les honneurs de son journal, espérons que d’autres collectivités y puiseront l’inspiration.

Novembre 2012
Le vin nouveau est arrivé, mais aussi le label « vin biologique »
Adopté le 8 février dernier au terme de nombreuses années de travail et entré en vigueur le 1er août, ce nouveau label, sous le logo européen de la feuille « Agriculture Biologique », sans autre signe distinctif, va pouvoir être en place sur la production 2012 et rétroactivement sur la production 2011, pour peu que toutes les exigences aient été respectées.
Jusqu’alors, seuls les raisins étaient certifiés « issus de l’agriculture biologique », le travail de la vinification n’était pas garanti ; on obtenait donc une bouteille qui pouvait afficher « vin issu de raisins de l’agriculture biologique ». L’ensemble du travail sera désormais contrôlé. Les niveaux de sulfites, notamment, devront être réduits : pour le vin rouge : 100 mg/l contre 150 mg/l en vinification conventionnelle et 150 mg /l de vin rosé ou blanc contre 200mg /l. Des chiffres encore élevés mais largement suffisants pour les professionnels, qui disent volontiers se situer en dessous. Cette nouvelle réglementation requiert la suppression de certains ajouts (acide sorbique, agents de conservation) ou de certaines pratiques (désulfuration…). Enfin, les additifs d’origine naturelle sont privilégiés (copeaux, levure, tanins…).
Tout n’est pas encore « à plat », de nouvelles discussions sont prévues en 2015 sur des techniques qui font toujours débat au sein de la profession.
Comme pour le reste de la filière bio, les puristes du vin bio, préfèrent s’en tenir à des chartes ou des labellisations plus exigeantes : Biodyvin ou Demeter (vin en biodynamie), par exemple, beaucoup plus respectueuses de la terre, de la vigne et de …l’homme [Voir page Labels]

"Bleu" de One Voice
Ce label propose aux consommateurs, depuis le mois dernier, un nouveau niveau de certification, toujours accordé par un organisme indépendant. Nous connaissions le logo orange, il est maintenant décliné en bleu. Dans cette version, deux critères seulement sont exigés :
- végan : c’est-à-dire sans ingrédients d’origine animale (hormis miel, pollen et cire d’abeille biologiques).
- non testé sur les animaux.
Le logo orange ajoute la certification en bio. Du coup, One Voice « Bleu » risque d’intéresser toute une gamme de produits divers et quotidiens (cosmétiques, entretien…) qui ont déjà une première démarche « non violente » et respectueuse du vivant.
A nous d’ouvrir l’œil, au moment des choix de consommation, pour y accéder en visant le logo « Bleu ».
Pour faire le point sur les labels existants.

Octobre 2012
Bisphénol A, "suite" mais toujours pas "fin"…
Il y a un an, nos députés adoptaient une proposition de loi visant à faire interdire cet additif dans les contenants alimentaires au 1er janvier 2014, mais dès 2013, pour ceux à destination des enfants de moins de trois ans ; les biberons en étant officiellement exempts à la fabrication depuis 2010.
Il y a quelques jours, les sénateurs sont venus confirmer mais aussi modifier cette décision, repoussant au 1er juillet 2015 cette interdiction pour l’ensemble des contenants alimentaires. Délai trop court pour les industriels qui disent aujourd’hui ne pas disposer de produits de substitution fiables et inoffensifs, malgré déjà quelques expériences positives intéressantes. Reste maintenue l’échéance visant les conditionnements destinés aux enfants de moins de trois ans.
Même date de 2015 pour l’interdiction des substances cancérigènes et perturbateurs endocriniens dans les dispositifs médicaux destinés aux nourrissons, jeunes enfants et femmes enceintes ; cette partie du texte, passée plus inaperçue parce que moins quotidienne, nous concerne toutes et tous à des moments sensibles de notre vie : maternité, naissance, petite enfance.
A suivre : un étiquetage est également prévu par la loi pour informer le public de la présence de Bisphénol A dans des conditionnements.
Prochaine étape : la seconde lecture à l’Assemblée nationale.
On est en droit de se demander combien d’années encore il faudra aux autorités pour nous débarrasser de ce poison.
En attendant et comme d’habitude, nous devons nous débrouiller pour nous protéger au mieux en adoptant des alternatives :
- chasser au maximum le plastique de la cuisine.
- le remplacer par le verre, l’inox, la céramique, la terre cuite.
- préférer bocaux en verre aux boites de conserves, bouteilles en verre aux cannettes…

Septembre 2012
Du tri dans les armoires, un geste écologique et solidaire.
A la fin de l’été, la rentrée est une période propice au rangement, au tri avant de repartir pour une année scolaire, de travail et d’occupations. Les enfants ont grandi, les besoins sont différents, armoires et meubles de rangement semblent avoir rétrécis au fil de l’année…

Vêtements, chaussures, linge de maison, petite maroquinerie, tout ce qui ne vous va plus, ne vous sert plus, stagne dans les placards et ne sera pas réutilisé peut-être « re-valorisé ». En regardant autour de vous, famille, voisins, amis vous trouverez peut-être quelqu’un(e), prêt(e) à recevoir. Si cela n’est pas le cas, ne jetez rien : enfouis ou incinérés ces « déchets » seraient polluants, perdraient toute chance de seconde vie, et représenteraient un vrai gâchis.

Savez-vous que 11 kg de textiles seraient jetés chaque année par habitant d’après "Le Relais" qui organise cette collecte. Agir autrement est pourtant simple : il vous suffit de déposer en sacs (50 litres maximum), bien fermés, du linge de maison ou des vêtements propres et secs, chaussures, maroquinerie dans l’un des 13 000 conteneurs du "Relais en France".

Que deviennent vos dons ?
S’il subsiste 10 % de déchets, 90 % sont valorisés :
- 6 % (seulement serai-je tentée de dire) repartent vers les boutiques pour être revendus,
- 49 % à l’export (en Afrique) pour alimenter des friperies locales…
- 10 % deviendront des chiffons industriels,
- 25 % serviront à la fabrication des matières premières, comme l’isolant Métisse utilisé dans le bâtiment.
(Source : chiffres du Relais)

Vous participerez ainsi, outre à la protection de votre environnement en évitant de jeter, à l’insertion de personnes en difficulté par la création d’emplois durables dans cette filière.

Et lorsque vous aurez rempli, plus ou moins régulièrement, vos sacs et déposé vos dons dans un conteneur du Relais, l’étape suivante pourrait être de réfléchir à la façon de changer vos comportements d’achats, notamment de vêtements et d’accessoires. Tout est fait, vous le sentez bien, pour nous inciter à dépenser : l’époque n’est plus à une collection printemps-été, puis automne-hiver mais de multiples sorties intermédiaires et diverses pour créer l’intérêt, l’envie puis l’achat. Si les enfants, les jeunes et les hommes sont des cibles, il faut bien reconnaître que les femmes sont le "cercle rouge" du cœur de cible ! Nous avons de ce fait un vrai rôle à jouer.

Réfléchissez à cette partie importante de vos dépenses, limitez vos achats vestimentaires mais surtout, changez vos circuits ; votre budget "Habillement" s’en trouvera terriblement allégé. Ainsi, pour boucler la boucle et être cohérente jusqu’au bout, tentez une visite aux boutiques « Ding Fring », les friperies solidaires du Relais. Il en existe aujourd’hui plus d’une soixantaine en France. Les dons après avoir été triés, les alimentent très régulièrement ; elles foisonnent de marchandises à petits prix, pour toute la famille et toutes les tailles. Elles ont même leurs promos régulières et leur période de soldes !

Vous serez sans doute, étonnée des trouvailles que vous y ferez. Si vous y goûtez, vous pourriez bien oublier plus d’une de vos habituelles enseignes de vêtements.

Juin 2012
Le bio made in USA bientôt en Europe ?
En effet, le 15 février dernier, la Commission Européenne décrétait l’équivalence des certifications bio américaines et européennes, décision applicable au 1er juin. Les États-Unis, premier producteur de produits bio mondial, devaient auparavant afficher leur label puis passer par la certification européenne pour atteindre notre marché. Les « tracas » que cette procédure représentait ont vraisemblablement freiné ce commerce et sans doute rendu le label américain (USDA), peu visible en France notamment. Mais cette décision pourrait sans doute revigorer les ardeurs des producteurs.
Ce n’est pas le premier pays qui obtient cette dispense de double certification, l’Argentine, l’Inde, le Costa- Rica ou la Nouvelle-Zélande en bénéficie déjà.
Bien sûr, le chemin inverse est possible et les exportations de notre bio français sont une opportunité.
Cette évolution pose de nombreuses questions : industrialisation, mondialisation de ce marché au moment où les consommateurs européens privilégient la provenance locale, cohérence du coût environnemental du transport de ces denrées…
Encore un casse-tête pour nos choix de consommation courante.

Mai 2012
Tous à la brocante !
Le printemps revient et avec lui la saison des brocantes qui se multiplient entre avril et octobre. Villes et villages, associations, centres sociaux, comités d’entreprises, de quartiers, des fêtes, tout le monde organise sa brocante.
Cette croissance exponentielle nuit un peu à l’offre mais peu importe, l’idée est bien d’ouvrir placards, armoires, boîtes et cartons pour en faire sortir tous objets qui ne servent plus afin de leur trouver un nouvel utilisateur.
Mais si cette idée de jouer à la marchande ne vous amuse pas, celle d’aller flâner à la recherche de trouvailles vous plaira peut-être plus.
Tous les publics s’y mêlent :
- des brocanteurs professionnels, très matinaux, reconnaissables à leurs loupes et lampes torches dès le coffre de la voiture ouvert et l’installation des stands ; ils cherchent l’objet de valeur qu’ils revendront en faisant un joli bénéfice, mais là c’est un métier.
- les amateurs de jolis objets, plutôt anciens.
- et surtout, madame et monsieur « tout le monde », avec les enfants souvent, qui espèrent toujours rentrer avec moins de bazar mais finissent invariablement par acheter deux ou trois « affaires » au passage !
Le tout, dans une joyeuse ambiance de kermesse, à laquelle se joignent selon la taille de l’évènement, quelques artisans, parfois des manèges, mais presque toujours à manger et à boire pour alimenter les caisses de la structure organisatrice.
Un des loisirs préférés des Français, paraît-il, mais pour beaucoup, un mode de consommation :
- écologique : faire le choix de l’occasion « économise » toujours des objets neufs.
- économique : le coût de la vie grimpant, avoir recours à ce système permet de dégager un peu de budget pour d’autres postes.
Si vous n’êtes pas une habituée, tentez l’aventure !
Vous y trouverez une grande partie de ce qui peut vous être utile au quotidien : des vêtements en pagaille, jouets, jeux et matériel, pour les enfants ; mais aussi livres, CD, DVD, déco, vaisselle, électroménager, outillage maison ou jardin, plantes, bijoux, équipements de sport, vêtements, chaussures, accessoires… Quasiment tout !
Quelques conseils pour vous y mettre :
* vous achetez :
- marchandez, mais gentiment, c’est un jeu.
- comme au marché, les fins de brocantes sont propices à la baisse des prix, plutôt que de remballer.
- choisissez une brocante suffisamment grande mais pas gigantesque, sinon vous ne verrez rien et en sortirez « saoulée» et vaccinée.
- allez-y sans chercher quelque chose de précis, sinon la déception est assurée.
- achetez en décalé (chaussures de ski en été, planche à voile en hiver…), quand l’occasion se présente, si cela fait partie de vos besoins, vous ferez de cette manière, les meilleures affaires.
* vous vendez :
- entrez dans le jeu de la négociation, faites des propositions, discutez…
- vous pensez avoir quelques objets qui auraient une petite valeur, renseignez-vous au préalable sur un site de ventes d’occasion ; vous aurez ainsi une idée assez juste du bon prix auquel ils peuvent partir.
Mes dernières trouvailles : une yaourtière (3 €), des pots en verre pour mes cosmétiques (quelques centimes), des chaussures d’été neuves (3 €), des vêtements toujours (2,3,4 €), un épilateur Philips Satinelle parfait état (1 €), un lot de bobines de fil à coudre…
A vous de jouer.
Et rendez-vous sur cette page pour annoncer, gratuitement bien sûr, ou trouver une brocante dans votre région.

Avril 2012
Semaine du DD « Soyons consom’acteurs »
Depuis 10 ans maintenant, Avril s’ouvre du 1er au 7 avec la Semaine du Développement Durable organisée par le Ministère de l’Ecologie du Développement durable, des Transports et du Logement. Partout en France, vous trouverez des infos, des manifestations, certainement près de chez vous, dans l’école des enfants, mais aussi sur tous les médias. Sur le thème 2012 « Soyons tous consom’acteurs », je vous propose de modifier au moins un geste, une habitude d’achat ou de vie pour marquer concrètement votre entrée en consom’action.
Les différentes pages de ce site en sont remplies, mais en voici quelques-uns pour vous lancer :
- Faites le tri dans vos produits d’entretien ; la plupart sont chers, toxiques pour vous, l’environnement et trop souvent inutiles. Adoptez des produits écolos, multi usages ou des basiques ménagers (vinaigre blanc, bicarbonate de soude, savon de Marseille…) encore plus économiques et sans danger.
- Pensez-vous qu’il soit indispensable d’utiliser de la pure ouate de cellulose pour des papiers absorbants à usages domestiques comme le papier toilette ? Choisissez le papier recyclé qui remplit les mêmes fonctions.
- Consommer des fraises hors-saison est une aberration : elles sont chères, sans goût et leur coût environnemental est très lourd (matériels spécifiques, chauffage des serres, traitements, transport…). Mangez fruits et légumes « de saison ».
- Au bureau, dans la voiture, à la salle de sport, en pique-nique, vous avez toujours votre bouteille d’eau avec vous. Oubliez la bouteille en plastique. Elles représentent une quantité de déchets énorme. Insuffisamment recyclées, elles finissent souvent dans la nature. Passez à la bouteille lavable et réutilisable.
- Et si vous vous sentez l’âme d’une « tambouilleuse » un jour de week-end ou de vacances, essayez de faire vous-même un produit ménager ou cosmétique ; souvent moins difficile qu’une recette de cuisine, cette activité gratifiante est en plus économique. Je vous propose de nombreuses recettes réalisables sans difficulté dans plusieurs domaines.
Enfin, lorsque vous aurez adopté un geste éco-responsable, d'autres suivront naturellement, jusqu’à devenir un challenge motivant.

Mars 2012
La « Pierre d’Alun » aussi toxique que les déodorants classiques ?
Plusieurs scientifiques soulèvent la question et nous invitent à la prudence.
L’aluminium pose problème dans la santé humaine. C’est un élément chimique, qui, pénétrant dans l’organisme, va circuler dans le sang puis se fixer sur des organes (cerveau…), dans des tissus (glandes mammaires, ganglions) et passer certaines barrières (placentaire…) dont il ne pourra souvent pas être totalement éliminé, par l’intermédiaire des reins (voies urinaires et biliaires). Cette fixation est soupçonnée d’intervenir dans l’apparition de maladies dégénératives du cerveau (Almzeimer…), de cancers ou d’intoxication pour d’autres tissus.
Une des entrées de l’aluminium dans notre corps est la voie cutanée au travers des soins et traitements que nous appliquons sur notre peau.

La cosmétique naturelle nous propose, en alternative aux déodorants classiques à base des chlorhydrates d’aluminium, l’utilisation de l’alun en poudre ou en « Pierre ». Mais ce nouveau comportement quotidien ne nous expose-t-il pas à des risques de contaminations par l’aluminium, dans une zone corporelle proche de ganglions, des glandes mammaires et sur une peau parfois lésée par le rasage ou l’épilation ?

La situation se résume en quelques questions :
- La Pierre d’Alun contient-elle ou l’aluminium ? Oui.
Dans sa version naturelle, Potassium Alun, la seule recommandable en cosmétique, il s’agit d’un double sulfate d’aluminium et de potassium.
- L’aluminium contenu dans la Pierre d’Alun naturelle est-il susceptible de traverser la peau ? Non… mais prudence quand même.

Voici l’avis du Dr Pierre Souvet, sur son site, membre de l’ASEF (Association Santé Environnement France) et intervenant dans le reportage « Aluminium notre poison quotidien ».
« Les pierres d'alun naturelles libèreraient au contact de l'eau des composés chimiquement stables, c'est-à-dire qu’ils ne réagissent pas avec la peau et ne libèrent pas d'aluminium. L'aluminium ne pénètrerait donc pas dans l'épiderme…
Cependant, il faut rester prudent car aucune étude scientifique sur la pierre d’alun naturelle n’a montré son innocuité ou sa toxicité à ce jour.
 »
De son coté, Rita Stiens, journaliste, auteur du livre référence « La Vérité sur les Cosmétiques » sur le site éponyme le présente ainsi :
« Alun (déclaration INCI: Potassium Alum) est une poudre cristalline obtenue à partir d’un argile ou de schistes alunifères. Elle limite la sudation mais c'est un produit très doux qui n'attaque pas la peau et ne fait pas craindre une irritation de la peau due à l'obstruction des pores. L'alun est chimiquement inerte. C'est-à-dire qu'il ne libère pas d'aluminium.»

Enfin, l’AFSSAPS, dans son « Evaluation du risque lié à l’utilisation de l’aluminium dans les produits cosmétiques » publiée en novembre 2011, constate qu’il n’y a pas assez de données pour conclure sur les sels d’aluminium.

En conclusion
En attendant plus de certitudes scientifiques, si vous souhaitez appliquer le principe de précaution, vous pouvez opter pour des déodorants bios sans alun, ils existent, contiennent plutôt des hydrolats, des huiles essentielles ou des actifs cosmétiques efficaces contre les odeurs de transpiration ou réaliser vous-mêmes des recettes simples que vous trouverez sur cette page.
Si vous restez confiante dans la Pierre d’Alun, optez impérativement pour la version naturelle, Potassium Alun, et ne l’utilisez pas après rasage ou épilation des aisselles.

Février 2012
Attention, ça "chauffe les oreilles"
Bougies d'oreilles, ou Hopie, chandelles auriculaires : si vous parcourez comme moi les magasins bio, vous avez forcément croisé ces mystérieux cônes.
Le principe : la manipulation se fait à deux de préférence, la personne à traiter est allongée sur le côté, l'assistant installe un cône de cire (coton et cire, agrémentés parfois d'huiles essentielles) dans l'oreille et l'enflamme.
La combustion de la bougie et la chaleur dégagée créeraient une aspiration dans le conduit de l'oreille permettant au cérumen, ainsi ramolli de remonter dans la base du cône pour être évacué.
Outre les vertus spirituelles, revitalisantes, détoxifiantes, drainantes des voies aériennes annoncées, cette méthode est censée assurer le nettoyage du conduit auditif de son cérumen et en entretien régulier, prévenir les bouchons.
Sauf que l'oreille est un système très élaboré, livré avec son système auto nettoyant incorporé.
Le cérumen en fait partie ; c'est une substance qui lui est nécessaire, la protège, et son élimination dans la partie terminale du conduit se fait simplement à l'eau chaude et au savon.
La majorité des bouchons sont dus d'après les ORL à nos mauvaises pratiques (utilisation immodérée des cotons-tiges notamment). Bien qu'ancestrale, paraît-il, l'efficacité de cette pratique est largement remise en cause depuis de nombreuses années déjà. Brûlures, obstructions, bouchons, parfois perforations du tympan ou surdité sont les complications qui peuvent survenir.
Le Canada la considère comme dangereuse, sans effet bénéfique pour la santé ; de plus avec les Etats-Unis, ces pays ont émis des directives déjà anciennes, interdisant l'importation de ces "bougies".
On peut alors se demander légitimement comment il se fait qu'en France, tant de distributeurs les proposent encore.

Janvier 2012
Interdiction des micro cages à poules
Depuis le 1er janvier 2012, l'Europe interdit l'élevage des poules pondeuses en cages conventionnelles de 550 cm² d'espace par animal, soit un peu moins de la surface d'une feuille de classeur grand format (A4). Construction et première mise en service de ces équipements le sont déjà depuis janvier 2003, mais c'est la mise en conformité des installations existantes qui traîne, un euphémisme de le dire. Onze états se font tirer l'oreille, dont la France, mais aussi la Pologne ou l'Espagne. Le secteur, chez nos voisins britanniques, qui a beaucoup investi pour mettre ses élevages en conformité avec ceux d'outre-manche, a des sueurs froides et voit déjà son marché envahi par les oeufs européens bas de gamme, à bas prix.
établies par une directive qui date pourtant de 1999, ces nouvelles normes minimales de "bien-être" animal pour les élevages n'ont guère évolué. Fin 2010, le parlement européen engage la Commission, à résister à toute tentative de dérogation et l'invite à suivre les progrès des états en ce domaine. Un an plus tard, celle-ci "exhorte les états-membres à appliquer l'interdiction des cages à poules non aménagées sous peine de poursuites"
A suivre donc, l'évolution de l'espace vital de ces poules élevées en cage, qui à terme, devrait s'étoffer de l'équivalent de la surface d'une enveloppe en plus...
Il suffit d'avoir vu une poule vivre en liberté picorer, gratter pour mesurer combien ces oeufs chiffrés 3 sont peu recommandables.
A relire, le chiffrage des oeufs.

Les courses en vrac
Acheter en vrac présente des avantages mais impose des contraintes aux détaillants, un certain respect des utilisateurs et, comment dire... une confiance mutuelle.
Normalement moins cher que le préemballé équivalent, le consommateur prend la quantité dont il a besoin. Terminé le gâchis, et aussi le traditionnel emballage carton ou plastique qui devra inévitablement être orienté vers le recyclage ou la poubelle.
A la maison, boites en fer, pots en verre de récup ou déco relaient le sac en papier du magasin qui peut encore avoir une seconde vie ; la question de la conservation à la maison présente les mêmes écueils que pour les autres aliments (respect des conditions de stockage, date limite ...).
Au magasin, la qualité, la traçabilité et l'hygiène doivent être irréprochables. Les zones de vrac, les distributeurs doivent être nettoyés, surveillés, et les consommateurs respectueux de cette zone plus "sensible".
Vous trouverez en vrac : pâtes, riz, céréales, fruits secs, thés, cafés, sucres, aromates, huiles, mélanges apéritifs, biscuits, confiseries... plus récemment yaourts, boissons au soja mais aussi produits d'entretien bio, d'hygiène, quelques tentatives en parfumerie et même... pour la maison, de la peinture.
Les magasins bio sont les précurseurs dans le domaine, accompagnés de quelques acteurs du commerce équitable (Alter Eco), mais la grande distribution lorgne sur le sujet avec des initiatives de-ci, de-là.
A noter enfin, celle qui a démarré à l'automne 2011 sur le bassin d'Arcachon, avec une surface de vrac bio en libre-service sur 200 m², produits d'entretien écolos, cosmétiques bio, savons à la coupe, un espace emballage, bref tout ce qu'il faut pour adopter la "vrac attitude".
L'Ademe devrait nous donner en ce début d'année 2012, une vision globale de la pratique, dont nous serions, nous les français, les utilisateurs les plus enthousiastes en Europe !
Gadget ou lame de fond, ce sera finalement à chacun(e) des consom-acteurs(trices) que nous sommes de le décider.

Décembre 2011
Courses de fêtes
Au fil de mes déambulations dans des commerces variés, ma surprise fut grande, en cette période de préparation des repas de fête, de découvrir de la viande de gibier directement acheminée d'Australie, Nouvelle-Zélande ou d'Amérique du Nord. Si je peux le comprendre pour l'autruche, le lama ou le bison, encore que quelques élevages ont vu le jour sur notre territoire, pour le sanglier ou le chevreuil, "y'a de l'abus" !
Si vous habitez à la campagne, vous savez qu'entre septembre et février-mars, champs et bois résonnent d'une activité pétaradante, la chasse. Pour cible notamment, les gourmands précités, tellement abondants dans certains coins, qu'il faut organiser des battues (réglementées) pour en diminuer la population et ses inévitables dégâts dans les cultures.
La commercialisation de cette viande est soumise, comme les autres, à une règlementation sanitaire ; l'existence d'une filière aujourd'hui repérée par un logo "Gibier de chasse Chasseurs de France" [voir page Labels] est finalement, assez peu représentée dans les rayons de nos commerces.
Le partage est aussi de tradition dans cette activité. Si vous avez un copain chasseur, adoptez avec lui le troc : un cuisseau ou un filet contre des confitures maison, du babysitting, des cours d'informatique ou de vièle...

CMEI, zoom sur un nouveau métier dans l'air du temps
Ou plus exactement autour de l'air pollué de nos habitats...
"CMEI" (Conseil Médical en Environnement Intérieur) est un métier plutôt récent puisque créé en 1991 à Strasbourg. Cette formation a été mise en place en 2001 par les Hôpitaux Universitaires de cette ville en collaboration avec ceux de Brest, Montpellier, Paris et Toulouse et depuis 2005, elle est sanctionnée par un diplôme interuniversitaire de Santé Respiratoire et Habitat.
Les acteurs du Grenelle de l'Environnement (2008) ont décidé, dans le cadre de la prévention des risques liés à la pollution de l'air intérieur, de booster cette formation.
Les CMEI interviennent généralement, sur prescription médicale, au domicile des patients, en cas d'allergies, de pathologies respiratoires pour effectuer une sorte d'enquête. Visite du logement, questionnaire précis, prélèvements d'air, de poussières pour analyses, un bilan complet pour mettre en évidence les polluants domestiques, les mauvaises habitudes de vie qui pourraient conforter ces pathologies. A l'issue de ce bilan, des solutions sont proposées pour améliorer la situation.
Ils remplissent aussi une mission d'éducation du public par l'intermédiaire de différents organismes de santé.
Si vous êtes asthmatique et que votre médecin vous prescrit la visite d'un(e) CMEI, c'est sans doute un bon moyen de maîtriser des paramètres quotidiens que vous n'auriez pas repérés et de limiter un peu mieux vos tracas...
Mais pour l'heure, les médecins n'ont pas encore le réflexe, malgré les efforts déployés par la filière, pour faire connaitre cette option.

Novembre 2011
Facteur, un timbre "écolo" Svp
Comme ses alter égo européens, voire mondiaux, la Poste française a décidé de s'engager dans une voie plus respectueuse de l'environnement ; cette démarche l'a amenée à proposer depuis le 1er octobre dernier une version "verte" du timbre.
Plus économique et paraît-il plus écologique :
- 0,57 € la lettre verte contre 0,60 € le timbre rouge, mais 0,55 € pour l'ancien timbre vert, la version économique.
En contrepartie, 48 h au lieu de 24 h de délai de distribution de la lettre dite prioritaire qui allait jusqu'à quatre jours pour la version éco.
Pour l'écologie, la Poste renonce au transport aérien (sauf Corse et DOM) et acheminera ce courrier par voies ferroviaires.
A voir s'il s'agit d'un véritable engagement ou bien d'un énième exemple de green-washing...

Octobre 2011
Les industriels doivent rapidement remplacer le bisphénol A
En effet, le 12 octobre dernier, les députés ont voté une proposition de loi visant à interdire cette substance dans les contenants alimentaires en 2014, mais dès 2013, pour ceux à destination des enfants de moins de trois ans ; les biberons en étant officiellement exempts à la fabrication depuis 2010.
L'objectif prioritaire est de limiter l'exposition des plus fragiles à ce perturbateur endocrinien : femmes enceintes, allaitantes, nourrissons et petits enfants.
L'idée d'un étiquetage des produits contenant du BPA avait aussi été évoqué mais sans suite pour l'instant.
Réjouissons-nous qu'après moult tergiversations, ce trop célèbre bisphénol A soit devenu enfin un additif "à remplacer sans tarder" d'après l'Agence de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses).

Septembre 2011
Suite du programme de retrait des ampoules à incandescence
Comme prévu par le calendrier fixé par la France lors du Grenelle de l'Environnement, les lampes à filaments de 40 watts sont retirées des étals français depuis le 31 août dernier, même si l'Union Européenne nous laissait jusqu'en septembre 2012.
Le mouvement est inéluctable puisqu'en 2013, toute l'Europe devra avoir franchi le pas, malgré les résistances et les mauvaises surprises autour des alternatives (fluocompactes et LEDs).
Annoncées pour durer plus mais rarement comme prévu, elles consomment moins et coûtent plus cher, deux points qui tiennent leurs engagements ...
Si vous souhaitez vous informer sur différents problèmes évoqués avec l'utilisation de ces alternatives, voici quelques liens à explorer :
- durée de vie, ondes, mercure,
- perturbations oculaires.
Enfin, je vous engage à relire ce que j'avais publié en Janvier 2010, sur cette même page à ce sujet.

Août 2011
Papier toilette et greenwashing (éco-blanchiment).
Annoncé depuis janvier, c'est en cette fin d'été 2011 que j'ai appris son lancement par l'intermédiaire d'une pub télévisée : "Aqua tube, le tube de rouleau de papier toilette qui se dissout dans l'eau".
Argument publicitaire :"Lotus pense à la planète et invente le premier tube jetable dans les toilettes".
Et un petit coup de greenwashing pour faire passer... le nouveau rouleau,  pas même en papier recyclé !
Comment vous dire la consternation qui me gagne dans ces cas-là :
- le problème majeur qui se pose à nous à la vue désespérante, je vous l'accorde, de ce tube cartonné n'est pas son recyclage mais surtout son remplacement !
- ceci fait, il n'est pas insurmontable de lui faire rejoindre ses homologues à recycler dans une sélection "papiers/cartons"
- trop de consommateurs auraient pris la mauvaise habitude de se débarrasser de ce tube dans leurs toilettes ; il reste, chacun le sait, un gros travail d'éducation mais raison de plus pour ne pas les conforter dans ce geste.
Décidément, cette façon de jeter puis de tirer la chasse pour que l'objet devenu inutile "disparaisse" dans la magie d'un tourbillon d'eau est très représentative de notre époque et ne me convient pas.

Tatouage au henné noir : attention danger !
Depuis une vingtaine d'années, sur nos lieux de vacances, sur les marchés, les plages, le tatouage temporaire au henné noir fait fureur chez les jeunes, mais aussi chez les femmes et leurs filles au Maroc par exemple. Facile, rapide, éphémère, il semble avoir tous les atouts d'un joli souvenir de vacances ; pourtant d'année en année d'après l'AFSSAPS (Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé), les dermatologues en voient augmenter les conséquences catastrophiques.
Issu d'un arbuste épineux poussant en zone aride tropicale à sub-tropicale, le henné est un pigment préparé traditionnellement en Inde, en Afrique du nord, autour de la Méditerranée sous forme de pâte avec différents ingrédients.
Les dessins ornementaux au "henné traditionnel" sont bien tolérés, et ne provoquent des réactions que dans une proportion négligeable, d'après les spécialistes. Après application puis un temps de pause, le motif sort orangé pour foncer et virer au rouge bordeaux, auburn ou marron en quelques jours, teinte qu'il gardera pendant trois à quatre semaines avant de disparaître.
Mais depuis plusieurs étés, des tatouages plus noirs, plus rapides à réaliser et plus persistants sont proposés, sans que cette pratique ne soit encadrée.
Pour obtenir cette teinte noire, qui n'existe pas naturellement, le henné est enrichi notamment en paraphénylèdiamine (ou PPD), une substance très sensibilisante et notoirement allergisante, utilisée dans les teintures capillaires. Elle peut entraîner une dermatite de contact, éventuellement méchante allant parfois jusqu'à la formation de cicatrices, des urticaires, des oedèmes, en passant par des altérations de la pigmentation de la peau. Si le henné traditionnel ne pose donc pas de problème, refusez tout tatouage au henné noir qui vous ferait courir des risques ; il pourrait bien gâcher vos vacances en vous laissant un cuisant souvenir... allergique.

Juillet 2011
ECEH, Echerichia Coli Entero-Hémorragique.
Nous aurons passé un début d'été, familiarisées avec cette bactérie responsable d'une épidémie virulente. Officiellement, elle est terminée en cette fin de mois de juillet 2011 : elle aura infecté des milliers de personnes depuis mai, est responsable de 126 morts en Europe, dont 50 en Allemagne, début de ce "feu bactérien".
Après avoir soupçonné les concombres espagnols, puis plus largement les légumes, en passant par les steaks hachés et autres préparations, voilà que les responsables seraient des graines germées, qui depuis quelques années seulement, ont fait leur apparition sur notre table.
A ces nouveaux comportements alimentaires s'associent sans doute, plus ou moins variablement, de nouveaux risques. C'est peut-être ce que nous devons retenir, au delà des consignes de sécurité habituelles qui nous ont été distillées tout au long de cette crise.

Juin 2011
Bio Cohérence, un an après...
Née officiellement le 12 avril 2010, "Bio-Cohérence" [voir page Labels], succède à "Alternative Bio 2009". Sur la base du cahier des charges européen, la marque se veut plus exigeante, cohérente, engagée.
A ce jour, elle n'a pas encore passé le stade de la visibilité côté consommateur puisqu'aucun produit "marqué" n'est encore disponible.
Côté magasins bio, les partenaires de la marque (Biocoop, Biomonde...) peuvent en parler, mais la grande majorité des autres ne connaissent pas.
Restent les sites Internet, tous ceux que j'ai interrogés m'ont répondu : "label inconnu".
Cette démarche exigeante est forcément longue à mettre en place.
En attendant que les premiers produits arrivent, sachez que cette marque est accessible aux professionnels, mais que les particuliers peuvent aussi adhérer à l'association et ainsi soutenir la démarche globale.

Mai 2011
Des additifs de nouveau sur la sellette...
En date du 3 mai 2011, l'Assemblée Nationale a adopté la proposition de loi suivante :
"La fabrication, l'importation, la vente ou l'offre de produits contenants des phtalates, des parabènes ou des alkylphénols sont interdites."
Alimentation, conservation des aliments, cosmétiques, matériel médical, médicaments, peintures, revêtements de sols... de nombreux secteurs sont concernés et certains phtalates étant déjà interdits dans les jouets (dès 1999) ; décision étendue aux articles de puériculture en 2006.
Conservateurs, durcisseurs, émulsifiants, fixateurs, solvants, ces additifs sont partout dans notre vie quotidienne.
Perturbateurs endocriniens avéré, ils sont suspectés d'être responsables de nombreux autres maux (problèmes de fertilité, maladies chroniques, cancers...).
L'étau se resserre autour de ces produits, mais la route sera longue avant une position définitive et l'application de cette loi. Mais quelle attitude adoptera l'Europe en cas de promulgation définitive de ce texte ?
Le bon côté des choses, pour nous consom-actrices est bien que le vent tourne : vous noterez que de plus en plus de marques cosmétiques revoient leurs formulations et s'affichent "Sans paraben" "Sans phtalates" "Sans phénoxy-éthanol".
Retenez qu'alimentation et cosmétiques bio (labellisés) vous préservent majoritairement de ces substances toxiques. Pour les autres secteurs, information, lecture des étiquettes s'imposent mais sont bien loin d'être suffisantes.
Enfin, un petit tour sur les différentes pages de ce site vous aidera à trouver des alternatives à ces besoins quotidiens.

Avril 2011
Les fraises : tout vient à point qui sait attendre...
Depuis quelques semaines déjà, les fraises espagnoles ont fait leur apparition dans les rayons de nos commerces jusqu'à épuisement des stocks début juin. Nous avons toutes et tous goûté, le mot est ambitieux, un jour ou l'autre ce genre de "fruits".
Bien sûr, la sortie de l'hiver nous enthousiasme, et la vue de ces barquettes qui finissent malgré tout, bien groupées, par sentir la fraise, nous donne envie ; mais gustativement, économiquement et écologiquement, elles sont une vraie catastrophe.
- elles n'ont d'abord aucun goût, une occasion de se rappeler que les fraises ont une saison et doivent être cueillies mûres.
- leur bas prix est en rapport avec les conditions sociales déplorables des ramasseurs, tout en faisant du tort au passage à notre filière française.
- leur culture "forcée" demande beaucoup d'énergie (passage par des frigos pour avancer les plants), de produits (engrais, pesticides...), de matériel (serres, plastiques de sol...) sans oublier leur transport en camion (+ ou - 1500 km).
Une frénésie qui risque bien de mener cette région de l'Espagne (sud de l'Andalousie) à un désastre environnemental si nous persistons à vouloir manger des fraises hors saison.
Et comme a pu dire un certain Coluche : "Si on n'en achetait pas, ils en vendraient plus..."

Mars 2011
La semaine sans pesticide du 20 au 27 Mars :
"Les pesticides apprenons à nous en passer"

J'ai tenu à vous parler de cette opération car nous sommes nombreuses à jardiner, "gratter la terre" et à aimer cela. Mais chaque année, 17 millions de jardiniers amateurs répandent sans mollir à peu près 5000 tonnes de pesticides. Comment pouvons-nous être exigeants avec notre agriculture, réclamer la sécurité alimentaire et nous comporter ainsi au jardin ?
Cette semaine sera l'occasion de redire que les pesticides sont dangereux, pas moins dans les jardins que dans les champs, et qu'il est possible de jardiner autrement en utilisant des alternatives naturelles.
Pour d'autres infos sur le jardinage écologique : [Les basiques du jardin écologique]

« Youpala » ou « Yop'la'boum » ?
Déjà interdit au Canada en 2004 car jugé trop dangereux, le youpala, ou trotteur serait responsable de 40 % des traumatismes crâniens chez l'enfant de moins de 12 mois, sans compter les fractures du bassin, de l'avant bras, brûlures, coups et autres cabrioles plus ou moins graves.
Certains pédiatres pensent même qu'il serait au mieux sans intérêt, au pire facteur de retard de la marche, les parents  mettant l'impétrant marcheur plus vite qu'il n'en est physiquement, voire neurologiquement capable.
Sur ces bases "l'Association européenne pour la sécurité des enfants" milite auprès de l'union européenne pour en interdire la vente.
Et pourtant les bébés l'adorent, y trouve une source de jeux, d'explorations, une nouvelle posture et finissent souvent par s'y avachir en poussant mollement sur leurs pointes de pieds, ce qui ne ressemble guère à de la marche, il faut bien l'avouer. D'autres déjà enthousiastes, adoptent une technique plus dynamique qui n'est pas sans rappeler les auto-tamponneuses.
Si vous souhaitez pourtant y installer votre enfant, voici un petit rappel des consignes de sécurité :
- toujours en rez-de-chaussée, sur surface plane.
- attention à la cuisine, lieu de tous les dangers, aux portes de four, d'inserts, aux objets dangereux en hauteur, désormais accessibles.
Bref, SURVEILLEZ ce nouveau bolide comme le lait sur le feu !
Considérez l'objet comme un jeu, plutôt qu'une aide à la marche.
- utilisez-le de 8 à 15 mois, pas au-delà des 10 kg de l'enfant.
- enfin, pour la posture du petit, au maximum une heure par jour par tranche de 15 minutes mais plus quand l'enfant prend de la vitesse.
Et, courage, il finira bien par marcher... seul.

Février 2011
La nouvelle du mois, c'est l'annonce de six substances en voie d'interdiction, à échéance de trois à cinq ans, par la Commission Européenne.
Bonne nouvelle puisqu'elles sont considérées comme dangereuses pour l'homme (cancérigènes, reprotoxiques...) mais aussi pour l'environnement dans lequel elles persistent.
En tout cas un encouragement à trouver des alternatives à ces substances.
Quelles sont-elles ?
- le benzyl butyl phtalate (BBP),
- le bis (2-éthylexyl) phtalate (DEHP),
- le diaminodiphénylméthane (MDA),
- le dibutyl phtalate (DBP),
- l'hexabromocyclododécane (HBCDD),
- musk xylène.

Où les trouve-t-on ?
Dans l'industrie des cosmétiques (chouette !), du textile... mais aussi du cuir, de l'automobile, c'est-à-dire que nous avons quelques chances de les rencontrer au quotidien.
La modération à cette bonne nouvelle, c'est bien le délai de latence à la mise en place de cette interdiction ainsi que les dérogations qui ne manqueront pas d'intervenir.
Le professeur Belpomme, éminent cancérologue, commentait cette décision en disant que "ce n'était pas cinq substances qui seraient à supprimer mais... un millier".
La route est encore longue.


Janvier 2011
Aspartame : faux sucre mais vrai problème ?
De son petit nom E 951, l'aspartame est un édulcorant chimique dont le pouvoir sucrant est vingt fois supérieur à celui du sucre en étant très peu calorique. Découvert par hasard en 1965 dans le cadre de la synthèse d'un médicament, il est d'abord autorisé aux Etats-Unis en 1974, puis suspendu, avant d'y être finalement mis en circulation en 1981 dans les aliments solides, puis en 1983 dans les liquides. Il conquiert la France en 1988, l'Europe en 1994, pour être aujourd'hui utilisé dans de nombreux pays.
Depuis 20 ans, il est l'objet de multiples évaluations. Les résultats d'études se succèdent pour nous dire tout et son contraire sur ce produit. La dernière en date : une étude danoise fait ressortir des risques de naissances avant terme chez les femmes consommant des boissons light et un risque accru de cancer du foie et du poumon sur les souris mâles, ce qui n'augurerait rien de bon pour nous...
Mais pourquoi donc utilise-t-on ce faux sucre ?
La liste de ses effets secondaires potentiels fait frissonner, et les soupçons sur sa part dans le déclenchement ou l'aggravation de maladies chroniques incitent à la réserve !
- Nous naissons avec le "bec sucré" : notre vie intra-utérine, puis le lait maternel ou maternisé, nous pousse inlassablement vers les saveurs sucrées, douces et apaisantes...
- Notre frénésie à vouloir perdre du poids tout en continuant à manger tout et n'importe quoi, a fait le lit d'une alimentation industrielle "light"et édulcorée chimiquement. Pourtant médecins et nutritionnistes s'entendent volontiers pour nous dire aujourd'hui que les produits "allégés" n'ont rien d'indispensable et que nous pourrions apprendre à nous en passer.
- Le prix de l'aspartame, sans doute plus rentable que celui du sucre.
- Le développement du diabète a nécessité le recours à une alternative au sucre. Bizarrement, dès l'apparition d'un diabète, les recommandations médicales outre l'exercice physique et les conseils nutritionnels de bons sens sont souvent : n'utilisez aucun produit light "dits" pour diabétiques...
S'il a évidemment amélioré le régime alimentaire de ces malades, toutes les personnes en bonne santé, mais surtout les enfants, les femmes enceintes, les personnes âgées... bref la majorité d'entre nous ne devrait pas consommer cet édulcorant au quotidien sachant qu'il est souvent présent dans certains médicaments et une grande partie de la nourriture industrielle sans que nous en ayons conscience.
En attendant qu'il soit remplacé, pourquoi pas, dans les années à venir par la Stévia, édulcorant cette fois-ci naturel, sans calories ni glucide, au léger goût de réglisse, comme d'habitude, lisez bien les étiquettes des produits industriels pour le repérer.

Decembre 2010
Pas de tapis-puzzle pour Noël
La guigne pour les professionnels du jouet, c'est bien cette alerte santé sur les tapis-puzzle en mousse pour les petits. Quel est le problème ?
Après nos voisins belges, préoccupés par cette question depuis plus d'un an, la France retire de la vente pour trois mois ces produits qui contiennent en excès des composants toxiques, notamment, le formamine, un solvant chimique.
On nous recommande donc de surveiller que les enfants qui auraient accès à ces jeux ne mettent pas les pièces en question à la bouche... Il va de soi que tous les professionnels de la petite enfance ont probablement dû retirer ces jeux de leur environnement, mais pour les particuliers la prudence imposerait au minimum de se défaire de ces jeux, évidemment, de ne les donner à personne, et sans doute de les jeter, pourquoi pas les emmener en déchetterie afin qu'ils soient traités comme des déchets toxiques ?
La question, plus large, qui revient toujours après chaque épisode comme celui-ci, c'est bien celle de l'environnement plastique et chimique dans lequel sont élevés nos petits avec les conséquences que nous n'évaluons pas encore totalement pour leur santé.
Quelques interrogations à creuser avant d'acheter un objet en plastique pour un enfant :
- est-ce indispensable ?
- si, oui, n'y a-t-il une alternative plus saine plus lui ?

Une déco de Noël plus naturelle
La décoration de Noël, par nature éphémère, peut malgré tout prendre un chemin durable et raisonné, pour peu que vous le décidiez. Si le sapin est régulièrement évoqué, le reste de la déco représente aussi une part importante des réjouissances.
La majorité des objets de Noël qui envahissent les rayons des magasins aujourd'hui, est souvent constitué de "petits objets", fabriqués à bas coût, très loin de chez nous, souvent en plastique.
Il y a pourtant moyen de décorer tout aussi joliment, avec des matières premières de récup (tissu, cartons, bois...) que vous avez à la maison ; au jardin : des feuillages que vous rapporterez d'une promenade dans les bois (mais aussi des écorces, des pommes de pin...) avec des fruits séchés (tranches d'oranges ou de pommes...) des légumes secs, des épices.
Si vous aimez les couronnes de Noël (du Jour de l'An ou de Bienvenue), il est facile d'en réaliser une vous-même, avec une base que vous créerez en paille, ou en vieux journaux, dans un ensemble bien ficelé, sur lequel vous installerez des feuillages variés, des noeuds...
En une petite heure de bricolage, vous obtiendrez un très joli résultat.
N'hésitez pas, non plus, à tenter une déco du sapin plus nature avec des noeuds de tissus, des pompons fabriqués avec les petits, des suspensions en cartons décorés, en tissus cousus, même si vous y ajoutez quelques boules plus "commerciales" que vous gardez d'année en année.
Et si, franchement le travail manuel n'est pas pour vous, de jolies décorations, beaucoup plus durables, en bois européen par exemple, ont fait leur apparition.
Oubliez aussi les bombes de neige artificielle qui sentent fort, pour les fenêtres de la maison... des décors au pochoir avec du Blanc de Meudon seront bien moins toxiques.
Votre décor de table peut aussi être poudré de sucre glace pour le rendre neigeux.
Enfin le détail qui me fâche souvent avec mes lectrices : beaucoup d'entre vous adorent les bougies, mais limitez-les...
Elles constituent toujours une combustion, dans des locaux fermés, chauffés, parfois calfeutrés à cette saison, qui dégage des produits peu engageants pour votre santé et celle de la famille.
Plus d'infos sur l'air de la maison.

Novembre 2010
Ecolo jusqu'au bout... à mort !
Quand on a vécu engagée, pleinement, dans une certaine éco-attitude, pourquoi ne pas aller au bout du chemin ainsi, et choisir, pour sa mort, des funérailles écolos.
Je vous le dis clairement, ce n'est pas gagné...
La France fait preuve d'un retard et d'un conservatisme en ce domaine consternants !
Pourtant le mouvement pourrait s'enclencher :
- depuis 1993, le monopole municipal des Pompes Funèbres est tombé ouvrant ainsi le marché,
- en 30 ans, le pourcentage des crémations est passé de 1 à 30 %,
- les pratiques religieuses ont beaucoup diminuées laissant le champs à d'autres types de cérémonies et de rituels.
- les cimetières traditionnels sont surpeuplés.
Il serait temps de réinventer ces célébrations, en tenant compte des nouvelles donnes environnementales et de nos préoccupations écologiques.
Les avancées de nos voisins plus ou moins proches se multiplient : cercueils en amidon en Italie enterrés sous un arbre, en bambou tressé (magnifiques, on dirait des paniers...) en Grande-Bretagne, bois de bambou, en papier ou carton recyclés, naturels ou personnalisables. Les urnes peuvent se faire biodégradables en Allemagne, en Suisse, solubles dans l'eau ou immergeables pour créer des nouveaux récifs aux Etats-Unis (en Géorgie). En Suède, vous pouvez être cryogénisé à - 200 °C, puis pulvérisé pour finir au pied d'un arbre ou d'un massif de fleurs.
En France pourtant, les produits sont là, cercueils et urnes alternatives en carton, amidon de pomme de terre et de maïs, en bois locaux, (sans solvants, peintures à l'eau...) mais leur diffusion se heurte à la mauvaise volonté des professionnels de la filière pour lesquels ils représentent un manque à gagner non négligeable et des "empêcheurs d'enterrer en bois verni", même si l'économie attendue n'est pas toujours au rendez-vous.
A suivre, le développement des "cimetières écologiques", où la pierre tombale est remplacée par un arbre, de belles forêts du Souvenir à venir.
Dans une vie quotidienne "responsable", il serait cohérent de ne pas oublier la dernière étape et de choisir, pour soi, une fin de route en harmonie avec le chemin tracé.

Octobre 2010
Du souci pour nos cheveux
Se teindre les cheveux, une pratique utilisée par 60 % des femmes et un nombre croissant d'homme (autour de 10 %) tous les mois et demi à deux mois, serait mauvais pour la santé et pour l'environnement.
Il semble de plus en plus clair que les colorations utilisées en grande majorité en salon mais aussi à la maison soient néfastes pour l'environnement (rejets dans les eaux usées), les mains qui l'appliquent (depuis 1990, les gants sont obligatoires), les cuirs chevelus qui les reçoivent et les voies respiratoires qui bénéficient de leurs effluves toute la journée.
Il est reconnu aujourd'hui qu'une  partie non négligeable des professionnels de la coiffure souffre pour le moins d'allergies, d'eczéma, de problèmes cutanés et respiratoires  liés directement à la manipulation de ces produits. Mais un avis des experts de la Commission Européenne datant de 2OO5 établirait déjà un lien probable entre leucémie, cancer de la vessie et utilisation de colorants chimiques pour les cheveux.
Si vous souhaitez continuer cette pratique, mieux vaut être vigilante, changer de produits pour passer à des colorations naturelles labellisées qui sont les seules à être sans danger, pour vous et l'environnement [voir page Soins et beauté]
Et si vous préférez confier votre chevelure à un spécialiste, sachez que quelques salons, souvent indépendants, ont fait le choix de la responsabilité, de la protection de leur personnel et de leur clientèle en optant pour la démarche
« Développement Durable, mon coiffeur s'engage » [voir page Labels]
Cependant, assurez-vous que les produits utilisés soient labellisés ce qui n'est, hélas, pas forcément le cas.

Septembre 2010
Des livres au pilon
Septembre est le mois de la rentrée des classes, il est aussi celui de la rentrée littéraire, ainsi que celui du livre.
Objet de savoir, de connaissance, de culture mais aussi support du rêve, de l'évasion, de l'imaginaire... ce livre, qui manque pourtant cruellement à tant d'entre nous, finit inéluctablement au pilon s'il n'est pas vendu ou traîne un peu trop dans les stocks.
1/5 de la production annuelle subirait ce sort en France, pas seulement les livres mais également la presse, la presse magazine et d'autres formes de publications.
Le pilon est au livre ce que l'abattoir est aux animaux, une fin violente.
Si l'on peut comprendre que des exemplaires détériorés, des livres au contenu obsolète (guides techniques ..) soient finalement détruits, il devient scandaleux que la surproduction irraisonnée, la problématique des coûts de stockage, la simple mise à jour du fond d'une bibliothèque (!) ou le nettoyage d'un stock d'exemplaires un peu défraîchis se règlent par une destruction pure et simple.
Des entreprises spécialisées s'en chargent pourtant, afin de faire d'autres livres, des cartons recyclés dans le meilleur des cas, mais parfois, c'est moins honorablement la poubelle, voir la décharge dans certains pays.
Est-il possible que cette pratique persiste dans ces proportions, dans un monde qui doit s'engager dans la voie de la maîtrise et des comportements durables.
Comme souvent, il y a les exceptions : quelques rares maisons d'édition, souvent petites, choisissent de se passer de cette étape, en limitant les tirages, en utilisant le procédé (toujours discuté) des soldes, en faisant don des invendus à différents organismes, en choisissant tout, plutôt que la mort d'un livre.
Au quotidien, apprenons à ne jamais jeter un livre, mais plutôt à donner, échanger, pourquoi pas "oublier" sur un banc, ou "partager" dans un lieu public, apporter dans une association ... un livre qui ne trouve plus sa place chez nous.

Eté 2010
Plantes dépolluantes...
Aie ! Les plantes dépolluantes ne seraient pas aussi efficaces qu'annoncé l'année dernière.
L' "Observatoire de la qualité de l'air intérieur" a fait le point cet été, et si ces plantes présentent quelques aptitudes "filtrantes" en laboratoire, leur rendement d'épuration en situation réelle serait peu probant. Par contre, les risques allergiques auxquelles elles exposent restent avérés.
Quel dommage, on aimait bien l'idée, de ces jolies plantes qui nettoyaient notre air !
Tant pis, continuons à en avoir dans nos maisons, pour l'ambiance, mais toujours pas pour les personnes allergiques, ni dans les chambres.


Juin 2010
Crèmes solaires, santé et environnement.
Le soleil doux et tiède du printemps va céder sa place, si tout va bien, à celui de l'été, mordant voir caramélisant.
Les nombreux messages de santé publique sont entendus : profiter du soleil, oui, mais dans la modération, éviter les heures de son zénith, faire très attention aux peaux toutes neuves des petits et se protéger.

Le casse-tête de l'été : choisir sa crème solaire
Comme tous les autres produits cosmétiques, ces crèmes sont susceptibles de contenir des composants indésirables, mais elles posent de plus la question des "filtres solaires".
Ils peuvent êtres problématiques pour notre santé, mais on l'imagine moins, pour l'environnement.
La concentration de leur résidus dans les eaux de baignade n'est pas sans conséquence sur la faune et la flore aquatique (diminution de la photosynthèse dans ces zones, blanchiment des coraux attaqués dans la foulée par des virus, soupçons d'implication dans la féminisation d'espèces de poisson...)

Deux types de ces composants existent :
- Les filtres chimiques synthétiques. Ils agissent en absorbant pour les bloquer les rayons du soleil. Très efficaces, ils sont pourtant sur la sellette pour leur tendance à être irritants, allergisants et pour certains, probablement, perturbateurs endocriniens.
Ces filtres sont bannis par les labels bio.
- Les écrans minéraux (dioxyde de titane ou de zinc) qui les réfléchissent.
Adoptés par les marques bio, ils ne sont pas sans risque non plus (oxydant, allergisant), à fortiori s'ils sont intégrés dans le produit sous la forme de nanoparticules (infiniment petites pour faire simple...).
Ces nanoparticules, qui commencent à envahir tous les secteurs, nous réservent peut-être des surprises par leur capacité à passer toutes les barrières biologiques naturelles et à "plonger" loin dans notre corps.
La prudence serait de mise, mais les études prennent du temps et le consommateur n'a pas encore le moyen de savoir si sa crème en contient ou pas.
Cette situation devrait évoluer puisque l'on s'achemine vers un étiquetage des composants sous la forme : ..X.. [nano] en 2012 au mieux.
Du coté des labels bio, Ecocert et Cosmébio les interdisent depuis 2008, (mais les anciens stocks peuvent être écoulés pendant 3 ans...), pas le BDIH (allemand).
Dernière précision, des fabriquants bio, soucieux de respecter ce temps de précaution (et l'inquiétude des consommateurs), s'interdisent le recours aux nanoparticules dans leurs solaires et l'affichent, même si leur certification le leur permet, c'est la cas de SANTE, par exemple, pour sa gamme 2010.
Il devient donc aujourd'hui très difficile de faire une crème solaire bio, efficace, sans danger pour le consommateur et l'environnement. C'est ce qui a motivé certaines marques bio, en 2009, à retirer leur gamme de solaires, et pour d'autres à se remettre au travail en s'orientant vers des filtres solaires naturels pas encore exploités.

En résumé, optez pour une crème solaire de préférence bio, version 2010, labellisée plutôt Ecocert ou Cosmébio, et qui laisse des traces blanches sur la peau, ce serait le signe que l'écran minéral n'a pas été réduit à l'état de nanoparticules... ! Ou encore pour celles qui affichent clairement la "couleur".
Les alternatives restent toujours une exposition raisonnable, les textiles (tee-shirt, chapeau...) et quelques aides naturelles (huile de carotte, d'olive, beurre de karité, poudre d'urucum...) qui ne peuvent cependant pas constituer une "protection" complète.


Mai 2010
«L'Eco-Attitude au Féminin » sur Radio Ethic
En ce début de mois de mai, j'ai eu la chance d'être interviewée par Céline Merrichelli pour Radio Ethic, une webradio « dédiée au Développement Durable et aux valeurs humaines » qui met en avant toutes les initiatives sur ce thème.
Une radio qui nous offre, en prime, une programmation musicale très originale !
Retrouvez cet entretien dans [La presse en parle].

Le bisphénol A, pas seulement une histoire de biberon.
A Nice, 100 cordons ombilicaux viennent d'être testés : le sang de tous ces cordons contenaient du BPA, pour certains à des doses susceptibles d'être toxiques. Pourtant ces bébés n'avaient pas eu le temps de passer par la case "biberon". Cela signifie donc que nous sommes imprégnés de ce composé. Quelles en sont les sources ? Biberons, conserves, cannettes, boites alimentaires, bouteilles ou bonbonnes d'eau, barquettes... décidément, ces emballages nous envahissent, polluent lors de leur destruction mais de plus nous empoisonnent à petit feu.
Il devient urgent de trouver d'autres solutions à ce problème ; en attendant, les femmes enceintes doivent, plus que les autres, être vigilantes sur leurs habitudes d'achats et les contenants de leur alimentation.
Rendez-vous sur la page "Nourrir sa famille" pour "réviser" le sujet.


Avril 2010
Semaine du Développement Durable du 1er au 7 avril partout en France.
Dans toutes nos régions des actions sont menées, des manifestations organisées pour vous donner envie de passer à l'acte.
Voilà donc l'occasion de réfléchir à notre consommation, pour changer quelques-unes de nos habitudes (ou plus si affinités ...), bref de passer à une consommation plus responsable.
Il ne manque pas d'idées, mises en avant sur ce site pour vous y aider...


Mars 2010
Du plastique, encore du plastique, toujours trop de plastique.
D'après les récents chiffres de l'Ademe, sur les 391 kg des déchets ménagers produits par habitant et par an, 43 kg sont constitués de ces plastiques. Six sortes sont habituellement utilisées en France, mais seulement deux sont recyclées (PET, PEHD) alors que d'autres sont recyclables, en tout cas, ainsi annoncées sur l'emballage, à l'achat d'un produit emballé.
Autant dire l'importance du choix des achats dans la limitation de ces emballages nocifs dans tous les cas (films plastiques, blisters, barquettes...et autres).
Nous sommes nombreux(ses) à souhaiter que soit favorisé le vrac, les distributeurs divers et variés de toutes sortes d'aliments, de produits qui permettraient de remplir un contenant unique.

Les chambres de nos petits sont trop polluées...
L'étude menée dans 4 pays européens par une association de consommateurs et une ONG confirme la pollution de l'air intérieur de nos maisons. Le sujet devient particulièrement préoccupant dans la chambre des enfants pour plusieurs raisons :
- leur "perméabilité" à tous ces polluants,
- le temps important passé dans cette pièce, - notre enthousiasme à vouloir faire un petit coin douillet, tout neuf, tout beau. Peintures, colles, vernis, meubles en bois agglomérés, tapis moquettes, mais aussi produits d'entretien, textiles sont sur la sellette.
Le risque est bien difficile à définir. Cependant, la fréquentation de ces toxiques tout au long de la vie en commençant dès le berceau pourrait avoir des conséquences sur la santé de ces générations d'enfants.
Pour en savoir plus et faire les bons choix :
J'attends un petit
Pollutions de l'air


Février 2010
Le feuilleton du Bisphénol A
Comme annoncé en octobre dernier, l'Afssa s'est vu contrainte de rouvrir l'embarrassant dossier de cet additif et nous fait part de sa "préoccupation" . Dans un nouvel avis, elle reconnaît des "effets subtils" de ce produit sur de jeunes rats exposé in utéro et pendant leurs premiers mois de vie.
Ainsi, le travail d'expertise continue ; en attendant il nous est conseillé de ne pas "trop chauffer" les aliments dans ce type de plastique, notamment les biberons !
Avouez que c'est engageant !
Au même moment, l'INRA de Toulouse publie une étude dans laquelle ses chercheurs mettent en évidence la toxicité du BPA sur l'intestin et ce à des doses 10 fois inférieures à la dose journalière admissible (DJA) considérée comme inoffensive pour l'homme.
En Mai prochain, ce sera tour de l'Efsa (Agence Européenne de Sécurité des Aliments) de se prononcer sur le sujet.


Janvier 2010
Lumière sur vos éclairages
Depuis le 31 décembre 2009, les ampoules à incandescence (ou à filament) de 75 W sont retirées progressivement de la vente en France après les grandes soeurs de 100 W, le 30 juin précédent, et de façon un peu plus rapide et volontaire que l'Europe ne nous l'impose. Ainsi, ce mouvement se poursuivra par les 60W le 30 juin 2010, les 40 W le 31/08/2011 pour finir par les 25 W le 31/12/12.

Pourquoi changer tout ce matériel ? Cette technologie révolutionnaire au 20 ème siècle est devenue beaucoup trop gourmande en énergie, chauffe plus qu'elle n'éclaire et « claque » trop rapidement.

N'est-ce pas une nouvelle idée pour nous faire consommer plus ? C'est en tout cas une autre façon de consommer, en visant le long terme, les économies d'énergies et de fonctionnement, le produit durable.

Dans trois ans, nous ne trouverons plus de lampes à incandescence en vente dans l'union européenne ; autant donc prendre de bons réflexes à chaque fois qu'une lampe est à changer.

Quels choix avons-nous aujourd'hui ? Deux options :
- les fluocompactes : vous savez ces lampes très moches qui mettent du temps à chauffer ! Elles ont fait des progrès, au niveau du look, de leurs performances et de leur prix. Mais il subsiste un certain nombre d'écueils, notamment la durée de vie, très souvent honteusement inférieure à celle annoncée.
Pour en savoir plus, voici un dossier très complet sur le sujet :
Eclairage écologique

- les LEDs : la véritable solution écologique d'avenir.
En effet, ces lampes consomment 8 à 10 fois moins que les lampes à incandescence, durent environ 30 fois plus, pour un prix d'achat plus élevé mais vite amorti. Plus de temps de chauffe, une lumière stable et confortable.
Cet éclairage est, au final largement plus économique et écologique que le précédent.
La gamme, très peu développée jusqu'alors commence à s'étoffer et il devient possible d'envisager le remplacement d'autres lampes que les habituels petits spots des cuisines et salle de bains.

Pour tout savoir sur le sujet, un petit tour ici (LEDs Distribution) complètera votre information.


Décembre 2009
Noël : un casse-tête écologique
Fête religieuse, transformée par la pub d'un soda américain depuis les années trente, en un rendez-vous commercial, Noël est devenu un événement qui démarre dès le lendemain de la Toussaint, début novembre. S'il a fait rêver des générations des bambins, il n'en est pas moins devenu une incroyable foire à la sur-consommation. Aujourd'hui, le virage vers une consommation raisonnée est en train de s'amorcer, Noël doit en prendre le chemin.
Comment faire pour concilier festivités et raison ? En se posant, en levant le pied et en "dématérialisant" autant que possible : des courses faites trop vite au dernier moment, des piles de cadeaux sur-emballés, des repas pantagruéliques, cet emballement du "toujours plus", vous le sentez bien, n'est plus possible.
Revenir à l' "Esprit de Noël", à la fête du partage et du rapprochement des familles, mais aussi des plus isolés, au coeur de la saison froide et sombre, vous aidera à préparer ce moment dans la modération, en gardant un oeil sur vos principes écologiques quotidiens.

Quelques idées pour un Noël plus éco-responsable (cliquez sur le lien).


Novembre 2009
La "Semaine de la réduction des déchets" est devenue européenne cette année. Elle a lieu du 21 au 29 Novembre, une occasion de réviser nos chiffres avec l'Ademe.
S'il ne fallait garder que les plus parlants, ce seraient ceux-ci :
- 354 kg d'ordures ménagères par an et par habitant (pas moins qu'en 2008)
- les emballages représentent 23 % de ce poids.
- les déchets verts (biodégradables) environ 33 %.
C'est dire toute l'importance de l'attention portée à la réduction de ces emballages dès la production mais aussi dans les choix de notre consommation quotidienne ; également, l'enjeu du compostage des déchets verts qui fait fondre d'un tiers le volume de nos poubelles.
Enfin, un éco-consommateur produirait ainsi 26 kg de déchets en moins chaque année en faisant au moins 400 € d'économies, ce qui n'est négligeable ni pour notre environnement, ni pour notre porte monnaie.
Vous savez donc ce qu'il vous reste à faire...


Octobre 2009
Quid du Bisphénol A ?
Depuis l'alerte arrivée du Canada sur cette substance en 2008, l'inquiétude des consommateurs est présente puisqu'à la fois des scientifiques nous disent que c'est une substance toxique, c'est sûr ; mais que, l'Afssa (Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments) concluait, d'après les études qu'elle avait rassemblées, à son innocuité. Sur la foi de quoi, le Ministre de la Santé a jugé qu'il n'y avait pas matière à intervenir.
Cet été, neuf sénateurs ont déposé une proposition de loi visant à interdire les plastiques alimentaires en contenant. L'Afssa annonce aujourd'hui, qu'elle va rouvrir le dossier, entendant ainsi tous ceux qui sont convaincus que l'exposition répétée à cette substance nous vaut de graves problèmes de santé. Verdict début 2010.
En attendant que faire ? Comme toujours, bon sens et principe de précaution : ce BPA peut être contenu dans les plastiques alimentaires (polycarbonates), biberons, revêtements des boites de conserves, des cannettes, emballages alimentaires, barquettes...
A chaque fois que c'est possible, choisissez le verre (biberons, conserves, bouteilles...) ; et lorsque le plastique est incontournable préférez-le « garanti sans BPA », ou optez pour le polypropylène.
Sachez aussi que plusieurs villes (Paris, Toulouse, Nantes, Besançon...) ont anticipé et retiré les biberons à risques de leurs crèches.

Les salons de coiffure s'engagent.
Depuis la signature en 2008 par l'ensemble de la profession de la charte du Développement Durable, la réflexion des professionnels a avancé pour aboutir à la création d'un Label Vert pour les salons de coiffure volontaires : " Développement Durable, mon coiffeur s'engage ".
Trois niveaux d'engagement sont annoncés aux clients ; ils porteront sur :
- le salon (énergies, eau, déchets, assainissement de l'air...),
- les choix professionnels (matériels, produits et pratiques utilisés),
- leurs conséquences pour la santé des manipulateurs et des clients.
Ce label sera décerné pour trois ans.
Nous devrions voir apparaître les premiers autocollants sur la porte de nos salons dans quelques mois.
Dès sa sortie, vous le retrouverez dans notre page "Labels".


Septembre 2009
De nouveaux containers font leur apparition en cette rentrée dans vos magasins de bricolage pour la collecte des petits appareils électriques usagés.
Les enseignes concernées sont Brico-Dépôt, Leroy Merlin, puis Castorama d'ici fin 2010. Ces enseignes n'ont aujourd'hui, que l'obligation de reprendre un matériel électrique ou électronique usagé pour l'achat du même en neuf.
C'est une posture plus volontaire en matière de recyclage à saluer !
La collecte est assurée par l'éco-organisme "EcoLogic" (voir page sur les Labels)


Enquète Avril 2009 "Les femmes et l'écologie"
La protection de l'environnement est aussi une affaire de femmes. C'est du moins ce qui ressort d'une enquête menée sur le développement durable indiquant que pour 58 % des femmes interrogées, il est temps d'agir pour protéger la nature. Forte de cette envie, elles sont nombreuses à trier leurs déchets ou encore consommer bio, indique cette étude parue à l'occasion de la Semaine du Développement Durable organisée du 1er au 8 avril.

Pour éviter le gaspillage, plus de la moitié des femmes interrogées trie ses déchets, presque 20 % éteignent la lumière en quittant une pièce ou ferment le robinet en se brossant les dents.

La consommation bio s'inscrit aussi comme une démarche de plus en plus fréquente. "40 % achètent régulièrement des produits ménagers ou d'entretien écologiqueset 27 % des produits d'alimentation bio", toujours selon l'enquête. 36 % les trouvent cependant toujours trop chers.

Dans leur maison, elles sont quelque 30 % à avoir indiqué qu'elles souhaitaient remplacer progressivement leurs appareils ménagers par des produits moins énergivores. 32 % seraient même prêtes à quitter leur logement actuel pour un logement plus écologique.

Elles regrettent néanmoins lemanque d'information (42 %) soulignant que les médias évoquent ledéveloppement durable uniquement lors de grandes manifestations (27 %).

Pour elles, les politiques doivent être les premiers à inciter lesconsommateurs à vivre plus durable (50 %). Pour ce faire, elles encouragent "l'instauration de taxes pour les pollueurs" (24 %) et la mise en place d'une "aide financière pour les particuliers investissant pour l'environnement" (20 %).
Source : Enquête réalisée du 5 au 20 mars 2009 auprès de 1.084 internautes d'Aufeminin.com.


Le Label "CE" et sa contrefaçon chinoise !
Poisson d'avril ou réalité ?
Vous connaissez tous ce logo CE (Conformité Européenne) sur les produits répondant à certains critères de qualité...
Il est construit de maniere à ce que les deux lettres soient inscrites dans deux cercles qui forment un 8 couché.
Un "hoax" (blague) revient régulièrement sur le Net, consistant à faire circuler l'info que les Chinois apposeraient un label CE (pour China Export) aux lettres plus rapprochées pour des produits dangereux en créant la panique chez les consommateurs européens !
Ce n'est évidemment pas le cas officiellement.

Le vrai risque, est plutôt que des produits chinois (ou d'ailleurs) soient estampillés avec le vrai label "CE" sans respecter le cahier des charges qualitatif que ce logo veut garantir !
Car si le "marquage CE matérialise la conformité d'un produit aux exigences communautaire sincombant au fabricant du produit [et] indique que le produit est conforme à toutes les dispositions communautaires prévoyant son apposition", il ne sagit pas d'une garantie absolue de sécuritédans la mesure ou une simple déclaration sur l'honneur préalable de la part du fabricant ou de l'importateur suffit pour pouvoir apposer le fameux logo sur un produit.

De trop nombreuses fois en effet, des produits importés à la qualité douteuse sont malheureusement passés entre les mailles des contrôles de nos services des douanes.
Paul de Haut.


Médias-Mars 2009
Une nouvelle fois, Envoyé Spécial, le magazine de France 2 consacre un reportage fort intéressant aux cosmétiques bio. Si l'intérêt des consommatrices pour ces produits ne se dément pas, on y découvre cependant :
- quelques arrangements avec les contraintes des certifications,
- des dérogations à ces mêmes certifications, dont les marques ne se sont pas vantées.

De telles dérogations permettaient, par exemple, dans un produit certifié, de retrouver du phénoxyéthanol, non pas ajouté par le fabricant dans sa formulation, mais contenu en amont dans un des composants du produit !
Heureusement, depuis décembre 2008, ces dérogations sont caduques.
Toutes ?...
- des choix des conservateurs discutables, comme l'alcool, qui rend votre crème hydratante, desséchante ou irritante sans que vous en compreniez la raison !
Voilà aussi pourquoi un cosmétique réalisé maison réussit est si différent, plus doux et plus efficace qu'un autre fut-il bio.
- un certain flou selon les labels rendant leur harmonisation indispensable, en souhaitant que leurs exigences aillent encore plus loin.
Quelques rappels aussi qui font un peu mal :
- un cosmétique industriel, même bio, est composé en grande partie d'eau...
- dans un cosmétique bio, 10 % du produit fini doit être bio.
Ce n'est pas beaucoup !
Ce pourcentage monte un peu selon les produits.
- il faut toujours lire les étiquettes, même d'un produit labellisé, pour choisir et éviter les additifs dont on ne veut pas !

Pourtant, il faut redire que ces produits, malgré leurs insuffisances, sont meilleurs pour nous, pour notre environnement. Ils sont à privilégier à la cosmétique traditionnelle en restant vigilantes et exigeantes sur leur contenu.


Pour en savoir plus :

L'Eco-attitude au féminin







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Les MILLE et UNE MANIERES pour les FEMMES de CONSOMMER ECOLOGIQUE et SAIN...