Une vie moderne trop remplie a bien souvent eu raison des repas traditionnels à table, et préparés à la maison.

Et les industriels se sont adaptés, en nous proposant de plus en plus de plats préparés, prêts à l'emploi.
Si tous ces produits industriels sont plutôt bien équilibrés coté diététique, à l'exception du sel qu'ils contiennent souvent en excès, ils sont bourrés d'additifs destinés à les colorer, les conserver, leur donner une texture homogène, plus ceci ou moins cela. Ces additifs sont aujourd'hui sur la sellette, car personne n'est capable de dire ce que donne la consommation croisée de toutes ces substances ingérées régulièrement, qui de plus viennent se cumuler avec celles que nous nous mettons sur la peau avec les cosmétiques, ou que nous respirons avec les produits ménagers ou les polluants habituels, etc.
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Si vous ne voulez pas ou ne pouvez pas cuisiner
Sachez que les rayons bio se sont étoffés de plats préparés.
Leurs labels vous garantiront la limitation des additifs, et le choix de ceux-ci dans une liste très restrictive.
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Si vous réalisez vos repas
Economiquement, c'est la solution plus intéressante, écologiquement aussi si vous respectez quelques règles :
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choisir fruits et légumes de saison
Une tomate d'été n'aura ni le même goût, ni le même coût environnemental et financier qu'une tomate du mois de janvier boostée et élevée en serre.
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privilégier une production locale
(voir la page consacrée au courses)
- Résistez, par exemple, aux premières fraises, qui arrivent de plus en plus tôt d'Espagne, sont énormes et n'ont aucun goût.
- Et pourquoi ne pas consacrer un petit bout de terre ou quelques jardinières à cultiver un peu de radis, des salades, deux ou trois pieds de tomates et des herbes sans chimie cela va sans dire !
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Et le pain ?
Est-ce un effet de la crise, mais nous sommes de plus en plus nombreuses à faire notre pain à la maison.
On trouve aujourd'hui des machines à pain partout et dans une gamme de prix assez large.
Mais la cuisson dans ces machines à pain ne satisfait les amateurs de bon pain, qui le réalisent dans la machine puis le cuisent au four traditionnel.
Il y a cependant des acharnées qui préparent leur levain, et font leur pain quotidien à la main !
Vous trouverez sur
ce lien tous les détails et recettes pour faire votre levain, votre pain et vos pizzas !
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manger bio
C'est bon pour nous et c'est meilleur pour la planète !
Côté goût, c'est parfois meilleur mais vous ne verrez pas toujours une différence : cependant les fruits et légumes, qui poussent à leur rythme, contiennent moins d'eau. Les expériences montrent aussi que des éléments présents dans les fruits et légumes, comme les polyphénols, le sont généralement en quantités supérieures côté bio.
* Rappel sur le chiffrage des Å“ufs
Aujourd’hui, tous les œufs proposés à la vente sont chiffrés (sauf s’ils sont vendus sur le lieu de production) vous permettant ainsi du premier coup d’œil, de vérifier le type d’élevage de la poule, quoique que vous en disent les commerçants.
Sur l’œuf, avant les lettres FR (pour France) vous avez un chiffre :
0 : Å“uf bio
La poule est élevée en plein air, dispose d’au moins 4 m² de terrain végétalisé et nourrie avec des aliments provenant de l’agriculture biologique.
1 : œuf de plein air
Les conditions d’élevage sont les mêmes, mais sa nourriture n’est pas bio.
2 : Å“uf au sol
La poule vit à l’intérieur de bâtiments sans accès à l’extérieur ; l’élevage est intensif, on peut compter jusqu’à 9 poules au m².
3 : Å“uf de batterie
La poule est élevée en cage ; dans ce cas, c’est jusqu’à 18 poules au m² qui sont entassées.
Tout le reste, et notamment les allégations poétiquement illustrées sur les boites, par exemple :
« pondus sur la paille, ramassés à la main, œufs de nos campagne, œufs datés… » et tant d’autres ne sont là que pour vous faire rêver à un type d’élevage champêtre.
Pire, certaines ventes au détail (marchés) relèvent de la tromperie puisque des œufs chiffrés 3 vous sont proposés comme des œufs frais de la ferme voisine.
Mieux vaut donc choisir des œufs chiffrés 0 ou 1, pour protéger ces animaux et bien sûr, la qualité du produit final.
* Interdiction des micro cages à poules
Depuis le 1er janvier 2012, l'Europe interdit l'élevage des poules pondeuses en cages conventionnelles de 550 cm² d'espace par animal, soit un peu moins de la surface d'une feuille de classeur grand format (A4). Construction et première mise en service de ces équipements le sont déjà depuis janvier 2003, mais c'est la mise en conformité des installations existantes qui traîne, un euphémisme de le dire. Onze états se font tirer l'oreille, dont la France, mais aussi la Pologne ou l'Espagne. Le secteur, chez nos voisins britanniques, qui a beaucoup investi pour mettre ses élevages en conformité avec ceux d'outre-manche, a des sueurs froides et voit déjà son marché envahi par les œufs européens bas de gamme, à bas prix.
établies par une directive qui date pourtant de 1999, ces nouvelles normes minimales de « bien-être » animal pour les élevages n'ont guère évolué. Fin 2010, le parlement européen engage la Commission, à résister à toute tentative de dérogation et l'invite à suivre les progrès des états en ce domaine. Un an plus tard, celle-ci « exhorte les états-membres à appliquer l'interdiction des cages à poules non aménagées sous peine de poursuites"
A suivre donc, l'évolution de l'espace vital de ces poules élevées en cage, qui à terme, devrait s'étoffer de l'équivalent de la surface d'une enveloppe en plus...
Il suffit d'avoir vu une poule vivre en liberté picorer, gratter pour mesurer combien ces œufs chiffrés 3 sont peu recommandables.
Des glaçons pour le vin !
(Le truc de Denis de La Peyrade)
Mettre des glaçons dans du vin, nous sommes d'accord est une offense au breuvage.
Pourtant certains vins doux, rosés, blancs, liquoreux méritent d'être rafraîchis en été, ou pour un apéritif.
Voici comment réaliser des glaçons originaux, décoratifs et parfaitement compatibles avec le vin :
A la saison du raisin Italia (car ferme et sans pépins), congeler ses gros grains sur une plaque, en laissant à chacun un petit bout de tige, puis emballer-les en sachets.
Vos glaçons sont prêts : un ou deux dans un verre de vin, qui s'y prête, et si vous buvez votre verre suffisamment doucement, ce « glaçon » s'en gorgera et le croquer sera un vrai bonheur. |
2 - Le matériel
Son innocuité est très importante dans la préparation du repas et la conservation des aliments au quotidien.
L'offre s'est beaucoup diversifiée, au point de trouver tout et n'importe quoi. Comment choisir ?
En règle générale, limitez l'utilisation du plastique à des usages où vous n'avez pas d'alternative. Par exemple, ne faites pas chauffer ou cuire au micro-ondes, notamment des préparations grasses, dans un contenant en plastique, pour éviter toute migration des particules indésirables vers l'aliment.
L'idée est plutôt de s'en tenir aux matériaux les plus « stables » :
- le verre
Il est inerte, résistant à la chaleur, au froid et au micro-ondes, et de plus recyclable.
Assiettes, saladiers, plats casseroles ou cocottes à feu, bouteilles, biberons, verres, carafes, planches à découper presque tout est déclinable en verre dans la cuisine.
Certes, il casse, mais assure une sécurité sanitaire parfaite.
A noter que certaines bouteilles et biberons peuvent être désormais équipés de gaines anti-chocs.
- l'inox
Interdit aux allergiques au nickel, puisque c'en est un alliage avec fer et chrome.
Il doit également être de bonne qualité (10/18 ou chirurgical).
Ainsi choisi, il est solide et sans danger à condition d'y éviter les préparations acides (tomates, citrons...)
- le cuivre

Il peut aussi être utilisé pour les casseroles (ou bassines à confitures).
C'est son oxydation, le « vert-de-gris », qui est toxique.
Mais aussi :
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la fonte de fer, pour poêles et cocottes,
la terre cuite (sans peinture ni vernis),
la céramique,
la porcelaine,
les nouveaux revêtements céramique pour les poêles anti-adhésives...
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le bois et le fer pour les petits ustensiles.
La Poêle anti-adhésive Revètement Céramique
Cette nouvelle technologie est sortie en 2008 sous le nom d'Evergreen ; je l'ai testée (en été 2011) sous la marque Durandal après avoir constaté que quelques magasins commençaient à proposer des modèles à des prix plus abordables. D'ailleurs, en septembre suivant, chaque grande surface proposait sa ligne de poêles (et casseroles parfois), avec une marque indépendante ou distributeur...
Sa composition :
Une poêle structure alu équipée d'une poignée Bakelite, dont le revêtement anti-adhésif n'est plus le téflon, tant décrié mais de la céramique.
Ses promesses :
- Sans PTFE (polytétrafluorethylène),
- Excellent pouvoir anti-adhésif,
- Résiste aux rayures,
- Entretien facile,
- Compatible avec tous les feux.
Ses inconvénients :
- Il semble que son revêtement soit à manipuler avec autant de précautions qu'un anti-adhésif classique : pas de détergent agressif, ni de tampons abrasif, pas d'utilisation de couteaux ni de fourchettes dedans, et toujours huiler le revêtement avant utilisation.
- La céramique reste fragile et peut casser.
- Son prix : 18 € la 20 cm (mais celle de la marque Aubecq, Evergreen vaut aujourd'hui 48 € la 20 cm).
Mon avis:
J'ai abordé cette alternative pleine d'espoir, les anti-adhésives représentant un vrai plus dans la cuisine quotidienne.
J'ai bien sûr suivi toutes recommandations d'usage, et à la première cuisson, j'ai été surprise de la première accroche de l'aliment (viande) dans la poêle qui a laissé une trace un peu colorée sur ma céramique d'un blanc immaculé ! Mais la déception s'est vite dissipée : en secouant, l'aliment se décolle, cela ne brûle pas ; ensuite une simple éponge humide fait disparaître cette trace. Ceci est peut-être en rapport avec cela... j'ai constaté que les versions sorties depuis, sont plutôt couleur crème, colorées éventuellement grises ou noires, rappelant ainsi le Téflon que nous connaissons et qui, visuellement, ne marque pas.
Au fil des jours, les cuissons ne posent pas de problème et l'entretien est aussi simple qu'annoncé. J'ai finalement retrouvé cette cuisson plus légère que permettent les anti-adhésives.
Je remplacerai, sans aucun doute, mes poêles usagées par de nouvelles "habillées" de céramique.
A suivre désormais la grande diffusion de ce type de produit qui pourrait rimer avec baisse de prix et/ou de qualité ; déjà l'épaisseur de la céramique me semble se réduire ! Et peut-être également les avis de grands cuisiniers ... |
3 - Ceux dont il faut se méfier
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l'aluminium
Les casseroles les moins chères sont en alu !
Pourtant si elles sont encore disponibles, des soupçons pèsent sur l'innocuité de ce métal.
A haute température, des particules peuvent migrer vers les aliments, et de plus il ne faut pas conserver de préparation dedans.
Alors, autant s'en passer.
De même la cuisson des aliments en papillotes en alu n'est pas indispensable.
Très toxique en déchets lors de son incinération, il vaut mieux le remplacer par le papier de cuisson écologique, recyclable et compostable.
- les plastiques alimentaires
Sous cette appellation sont regroupés plusieurs type de matériaux :
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le polycarbonate (siglé 07 ou PC)
fait à partir du Bisphénol A
(voir les différents articles sur ce thème).
Plastique dur, généralement transparent, parfois légèrement bleuté (bonbonnes d'eau), il est rarement dans les boîtes opaques. On le trouve dans les biberons, la vaisselle en plastique, les bouteilles d'eau, certaines boites de conservations, les barquettes alimentaires.
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le PVC (siglé 3 ou PVC)
Contient du Bisphénol A (BPA) en additif, mais lui a tendance à relarguer des phtalates. Il est présent dans des plastiques plus souples, les films alimentaires.
*
les autres
Le
Polypropylène (siglé 5 ou PEP)
Contenu dans les gourdes, pots de yaourts, boites alimentaires),
Le
Polyéthylène (siglé 1 ou PET)
Présent dans les bouteilles de boissons gazeuses, d'huile alimentaire.) principalement.
Aujourd'hui considérés comme des plastiques de substitution, rien ne garantit leur totale innocuité ; notamment lors de chauffage, pratique toujours aggravante en terme de migration de composés toxiques vers les aliments, ou d'un stokage prolongé.
- les résines époxy
Elles recouvrent aujourd'hui l'intérieur de 90 % des boites de conserves, certaines boites de lait pour bébés (!), des cannettes...
Certes, elles protègent le contenu de la rouille mais sont aussi une source d'imprégnation au BPA.
Pas d'étiquetage, il est donc impossible de les identifier.
Des tests récents (avril 2010) sont rassurants sur les boites de lait pour bébés, les produits testés n'étaient pas contaminés au BPA ce qui n'est pas le cas des cannettes.
Mieux vaut donc limiter l'utilisation des boites de conserve et ne pas faire réchauffer les aliments directement dans la boite.
Quant aux cannettes, préférez la version « bouteille en verre » de votre boisson préférée quand elle existe.
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le silicone
Vous trouverez partout de quoi faire de petits et de gros gâteaux dans ces moules qui nous promettent cuisson et démoulage de rêve !
Ils posent deux problèmes :
* à haute température, nous ne savons pas très bien comment il se comporte.
* deux types de silicones qui circulent en France, ne sont malheureusement pas différenciés :
- le silicone peroxydé, il contaminerait les aliments.
- le silicone platine plus stable.
- évitez aussi cette
résine qui recouvre le moindre ustensile de cuisine dans des couleurs plus bariolées les unes que les autres, elle ne présente pas d'intérêt.
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la mélamine : constituée d'un adjuvant rendu illégal aux Etats-Unis pour des soupçons de toxicité sur la fonction rénale, elle est largement utilisée dans la vaisselle pour bébé. Elle ne doit pas être mise au micro-onde.
Elle ne présente pas forcément un plus pour le reste des ustensiles si ce n'est son look.
- les
revêtements anti-adhésifs suscitent depuis des années la méfiance.
Soupçonnés d'être cancérigènes, ils émettraient des gaz toxiques à haute température.
Si vous tenez malgré tout à l'anti-adhésive, une version annoncée comme non toxique lancée en 2008, est maintenant disponible à travers tous les réseaux de distribution avec un prix tout à fait comparable aux poêles anti-ahésives au téflon de marque. Elle est composée d'un revêtement à base de céramique, sans
PTFE, sans
métaux lourds ni matières toxiques (voir banc d'essai plus haut).
Surprise : la vaisselle biodégradable et compostable
Finis les grands sacs poubelles remplis de gobelets et d'assiettes, après un pique-nique, un pot ou un goûter champêtre...
La réception écologique peut voir le jour puisque toute une gamme de vaisselle est à votre disposition en
pulpe de bambou, bois de bouleau ou de palmier, fibres naturelles de jonc ou de canne à sucre ou amidon de maïs... sous la forme de :
barquettes, plateaux, assiettes, gobelets, couverts et même de pailles.
Selon le matériau qui les constitue, ils résistent à l'eau, à l'huile, à la chaleur voire à la congélation.
4 - Conserver la nourriture
Aujourd'hui nous sommes presque toutes équipées, et la conservation de la nourriture ne pose plus autant de problèmes qu'à une époque.
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Congélateurs et réfrigérateurs
Ce sont les outils de conservation dont on n'imaginerait plus pouvoir se passer.
Encore faut-il bien choisir ces appareils et les entretenir correctement :
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Lors de l'achat
Guidez-vous avec l'étiquette énergie : les appareils de classe "A" sont les plus économes, renforcée aujourd'hui par A+ et A++.
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Entretien
Dégivrage, nettoyage, vérification des joints et dépoussièrage de la grille arrière permettent de les faire fonctionner sans excès de consommation et assurent une durée de vie plus longue de l'appareil.
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les conserves
Elles sont encore beaucoup réalisées par les familles qui font des potagers conséquents, et qui ainsi préparent et conservent la production du jardin pour les saisons suivantes.
Moins utilisées aujourd'hui, depuis l'arrivée du congélateur, elles nécessitent un peu plus de temps et de matériel, mais ont toujours leurs adeptes qui conservent ainsi pendant des mois après stérilisation des produits sans avoir recours à un appareil électrique.

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les confitures
Elles étaient un autre moyen de conserver des fruits et de les consommer tout au long de l'année.
Un jour d'été, de vacances, allez ramasser des fraises ou des framboises dans un jardin en cueillette avec les enfants, entre amies ou en famille... puis faites-en une grande tournée de confiture, vous en garderez un joli souvenir, un peu intemporel.
Pour en savoir plus sur ce que vous mangez.