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Les COURSES...


Les courses écologiquesCette nécessité tourne volontiers au pensum avec le temps et les volumes qui ne manquent pas de croître proportionnellement au développement de la famille.
Pourtant c'est un formidable moyen de nous faire entendre.
En privilégiant certains produits, nous détournant d'autres, en répondant aussi aux enquêtes de consommation ou de satisfaction régulièrement réalisées dans nos magasins, nous prenons la parole.


Et elle est forcément écoutée car nous avons dans les mains le meilleur "sésame" qui soit : notre carte bancaire (ou tout autre moyen de paiement).

Sachez que nos tickets de caisse sont épluchés, analysés, afin d'évaluer les tendances, les orientations à venir pour les centrales d'achat des grandes surfaces par exemple, pour repérer les produits qui fonctionnent ou ceux qui seront éliminés des linéaires.

En ayant cela bien présent à l'esprit, vous ne ferez plus vos courses tout à fait de la même façon.


1 - Les magasins

Si vous optez pour l'habituel commerce, une bonne technique consisterait à se fournir dans différents types d'échoppes (petit commerce, commerce spécialisé, hard discounter, moyenne surface...) pour maintenir une offre diverse et ne pas être tentée de se laisser ficeler par un géant de la distribution, qui vous propose tout et plus, et c'est franchement parfois trop !

Maîtriser sa consommation devient un impératif économique, mais également écologique : il devient impossible de consommer de la même façon, dans les mêmes volumes.


2 - Réduire la chaîne de distribution

Une solution consiste aujourd'hui à consommer lorsque c'est possible, de façon plus locale. Ce n'est pas toujours très compliqué ; prenons l'exemple d'une variété de pomme, la Pink Lady.
Si vous l'achetez en grande surface, elle vient parfois de France mais très souvent d'Australie, vous l'a trouverez autour de 2,40 € le kilo ; mais si vous l'achetez dans un magasin qui commercialise la récolte d'un verger local, vous économiserez les transports, les intermédiaires divers et trop nombreux, et la même pomme, s'affiche plus raisonnablement autour de 1,50 € le kilo.

C'est le producteur qui commercialise ses produits.
Dans toutes vos régions, vous trouverez plus ou moins ce "commerce équitable de proximité" ; c'est ainsi pour : les œufs, le lait, le fromage, la volaille, la viande, mais aussi le miel, les confitures...
Pour les fruits et légumes, vous avez accès également à des vergers ou des potagers, en cueillette ou en produits déjà ramassés.
On n'a rien inventé, me direz-vous, puisque c'était la vocation des marchés d'autrefois.
C'est vrai, mais aujourd'hui, les marchés ont évolués et n'assurent plus forcément cette fonction.

Le bidon de lait du distributeur à Charvey * La "boite à lait"
Une récente ballade dans la Drôme, a été l’occasion de découvrir dans cette région, à Charpey, un distributeur de lait cru.
Le concept vient d’Italie, s’installe en France depuis 2008, celui-ci date de 2009.
Ce distributeur se présente sous la forme d'une petite cabane en bois, en bordure de la départementale avec tout ce qu’il faut pour se servir, en toute sécurité.
D’un point de vue sanitaire, ces installations sont très encadrées.

Côté pratique :
- l'appareil vous propose une bouteille si vous avez oublié la vôtre,
Le distributeur de lait de Charvey dans la Drôme - après chaque utilisation, un jet de vapeur « nettoie » le plan de service,
- vous avez le choix entre un demi-litre et un litre.
D’autres installations offrent des bouteilles pré remplies.
Quelques producteurs ont opté pour un magasin, dans la cour de ferme, où il est conseillé de venir avec sa berthe (bidon pour le lait) afin de limiter les bouteilles.
Certes c’est un investissement pour le producteur, en argent et en temps, et ils
Détail du distributeur de lait de Charvey dans la Drômedisposent souvent peu de l’un et de l’autre, mais cela leur permet aussi de vendre leur production à un juste prix en laissant de côté tous les intermédiaires.
Ces distributeurs ne sont pas légions, si vous en avez dans votre région, utilisez-le.
Vous y trouverez un produit authentique, naturel pour 1 euro le litre environ (0,80 € à Charpey), aujourd’hui.
Cependant rappelez-vous qu’il s’agit de lait cru, à faire bouillir dans la foulée et à consommer rapidement.


La démarche s'exprime également dans le mouvement des "locavores", dont l'engagement est de s'en tenir à une nourriture produite dans un rayon de 160 km (en France).

Qui sont-ils ?
Au départ, une communauté née à San Francisco, en 2006, qui avait pour credo de s'alimenter exclusivement de produits locaux et de saison dans un rayon de 100 miles (160 km). Avec une légère entorse à la règle, baptisée « Marco Polo » qui permet sel, poivre et épices, et parfois de conserver un péché mignon par nouveau membre (huile d'olive provençale, parmesan italien, fêta grecque, riz thaï... la petite folie, quoi !).
La flambée des prix, les crises économiques diverses et les alertes environnementales aidant, ce mouvement s'est démultiplié et comme une traînée de poudre est arrivé jusqu'en Europe, notamment en France pour inspirer ou booster d'autres expériences déjà en cours :
Les AMAP ou Associations pour le Maintien de l'Agriculture Paysanne
* les AMAP (Association pour le Maintien de l'Agriculture Paysanne)

Aujourd'hui, les "Amap" sont le modèle le plus connu : un contrat lie un producteur local avec un groupe de consommateurs.
Ils paient d'avance la fourniture de leur panier ce qui garantit au paysan son revenu.
Ce panier, pas forcément bio, évolue selon la production de la saison.



Logo "Jardins de Cocagne" * les Jardins de Cocagne
Ce réseau regroupe 80 exploitations maraîchères biologiques permettant l'insertion des personnes recrutées, par le travail. Les adhérents ont droit chaque semaine à un panier de légumes de saison de 10 € (pour 4 personnes).

Mais aussi des boucheries coopératives où plusieurs éleveurs proposent leur viande à la vente, des fermes qui se regroupent pour alimenter un petit commerce de lait, fromages, œufs, volailles.

Lancez-vous, vous y trouverez souvent des produits de qualité, bien meilleurs gustativement que la nourriture standardisée à laquelle vous vous êtes habitués.


3 - Le E-commerce

On ne peut plus parler de commerce sans évoquer la plus grande galerie marchande qu'est le Web.
Repérage paiement Sécurisé Il permet l'accès à des produits dont vous n'auriez pas même pas envisagé l'existence.

Ce commerce n'est pas forcément plus risqué que de faire son plein avec sa carte bleue pour peu que vous preniez un minimum de précautions :

- avant de vous lancer, il vous faut un ordinateur correctement protégé des virus et intrusions diverses qui résultent de la "navigation".

- commander sur un site connu, bien référencé : il apparaît dans les premiers sur la page de résultats de votre recherche.

- vous devez avoir accès à des informations très précises sur le commerçant (adresse identifiable en France, téléphone, registre du commerce...)

- lors de la transaction, en haut de votre écran, l'adresse doit commencer par https// et en bas à droite un petit cadenas fermé s'affiche. Si cela n'est pas le cas, interrompez la transaction, il y a un problème.


4 - Des mauvaises habitudes à perdre

Autour des courses, quelques fâcheuses habitudes sont à abandonner pour en alléger la facture et accessoirement nos poubelles.

* les sacs plastiques
Cabas en pailleAujourd'hui les sacs plastiques gratuits ne sont plus distribués aux caisses des grandes surfaces (normalement...) depuis 2010 ils sont interdits.
Pourtant, encore bien des commerces nous emballent systématiquement nos achats, selon les distributeurs et leur engagement environnemental.
Quelle que soit la loi, ses détours et ses évolutions, il faut les limiter.
Le mouvement est bien engagé ; après une période "ronchon", tout le monde s'est équipé de sacs réutilisables, de chariots à roulettes, de paniers en osier ou de cabas, sans oublier le petit de dépannage plié dans le sac à main.
Un nouvel élan pour ces accessoires qui vivotaient tranquillement. Aujourd'hui, ils connaissent un sursaut de créativité : vous en trouverez dans de nombreuses matières, notamment, recyclées, très innovantes.
équipez-vous durablement pour refuser les sacs plastiques !


* le sur-emballage
Une autre tendance vers laquelle nous ont fait glisser les industriels.
En y réfléchissant, il est aberrant de ne pas pouvoir choisir un produit en vrac.
Les exemples de sur-emballage sont légion et je vous engage vraiment, à chaque fois que vous avez le choix, à préférer le produit le moins emballé, voire non emballé.

- exemple du thé
Exemple de Thé suremballé Prenons ce thé que vous connaissez dans une boîte jaune.
Vous l'achetez dans une boîte cartonnée entourée d'un film ; lorsque vous l'avez ouverte vous y trouvez du thé dans des sachets (le sachet, du fil, du papier, une petite agrafe). Certaines marques poussent le vice jusqu'à emballer chaque sachet individuellement ! Ce thé vaut aujourd'hui 20,89 € le kg si vous le prenez soit la forme de la petite boîte classique de 28 sachets (1,17 € les 56 grammes).
En cherchant un peu, soit tout en haut dans le rayon, soit tout en bas, vous découvrirez le même thé, en vrac dans un sac cartonné pour 18,25 € le kg (3,65 € les 200 g).
Mais si vous voulez l’équivalent de 200 g de thé en sachets, c’est à une boîte de 100 sachets préemballés (toujours plus chère au kilo) qu’il faudra passer !

Pince à infuser le thé Encore une fois, écologie et économie vont de pair. Vous boirez le même thé, vous économiserez de l'argent et remplirez moins vos poubelles. Il restera simplement à adopter la boule ou cuillère à thé ; il en existe de plus en plus de modèles, pratiques à utiliser pour les tasses, ou à ressortir la bonne vieille passoire.


Eau en bouteilles * l'eau en bouteille
Encore une aberration économique et environnementale !

L'eau en bouteille, selon les marques, coûte à peu près 50 à 100 fois plus cher que l'eau du réseau et génère une quantité de déchets en grande partie polluante puisque trop peu de bouteilles (4 sur 10 environ) sont aujourd'hui recyclées.

C'est pourtant un problème très quotidien.
Les autorités en charge du réseau nous assurent qu'il nous est distribué une eau de qualité et sans danger particulier pour notre santé.
Bouteille isotherme
Deux possibilités s'offrent à nous :
- s'en tenir à ce qui nous est affirmé, vous n'avez donc aucune raison d'acheter des bouteilles d'eau.
- préférer prendre des précautions, et ne pas acheter d'eau en bouteille mais filtrer votre eau de boisson à la maison.
(dossier sur les différents systèmes de filtration)

Vous avez remarqué que les systèmes se multiplient ; choisissez un système fixe (robinet avec filtre) avec une bonne autonomie (à partir d'un an) plutôt que le système des carafes, qui semble pratique, mais revient cher à la longue et vous rend très dépendant d'une marque.

De plus, les tests récents (fin 2011) d'une association de consommateurs ont montré qui si les carafes filtrantes tenaient à peu près leurs promesses en labo, à la maison c'est catastrophique.
Bouteille nomade en verre Pire certaines familles consomment une eau, présumée pure, mais qui dans la réalité se révèle « non potable » au sens des normes établies pour le réseau !

Dans tous les cas, ces systèmes doivent être entretenus, vérifiés régulièrement et correctement.
Enfin, au travail, en voiture, à la gym..., nous avons toutes une bouteille d'eau sous la main.

Choisissez une bouteille lavable et réutilisable.

Ma préférée est en verre avec une gaine de protection qui la rend indifférente aux « cabrioles » que je lui impose !


5 - Les courses en vrac

Amandes achetées en vrac Acheter en vrac présente des avantages mais impose des contraintes aux détaillants, un certain respect des utilisateurs et, comment dire… une confiance mutuelle.

Normalement moins cher que le préemballé équivalent, le consommateur prend la quantité dont il a besoin. Terminé le gâchis, et aussi le traditionnel emballage carton ou plastique qui devra inévitablement être orienté vers le recyclage ou la poubelle.
A la maison, boites en fer, pots en verre de récup ou déco relaient le sac en papier du magasin qui peut encore avoir une seconde vie ; la question de la conservation à la maison présente les mêmes écueils que pour les autres aliments (respect des conditions de stockage, date limite …).
Farine, pâtes et riz en vrac Au magasin, la qualité, la traçabilité et l’hygiène doivent être irréprochables. Les zones de vrac, les distributeurs doivent être nettoyés, surveillés, et les consommateurs respectueux de cette zone plus « sensible ».
Vous trouverez en vrac : pâtes, riz, céréales, fruits secs, thés, cafés, sucres, aromates, huiles, mélanges apéritifs, biscuits, confiseries… plus récemment yaourts, boissons au soja mais aussi produits d’entretien bio, d’hygiène, quelques tentatives en parfumerie et même… pour la maison, de la peinture.
Les magasins bio sont les précurseurs dans le domaine, accompagnés de quelques acteurs du commerce équitable (Alter Eco), mais la grande distribution lorgne sur le sujet avec des initiatives de-ci, de-là.
A noter enfin, celle qui a démarré à l’automne 2011 sur le bassin d’Arcachon, avec une surface de vrac bio en libre-service sur 200 m², produits d’entretien écolos, cosmétiques bio, savons à la coupe, un espace emballage, bref tout ce qu’il faut pour adopter la « vrac attitude ».
L’Ademe devrait nous donner en ce début d’année 2012, une vision globale de la pratique, dont nous serions, nous les français, les utilisateurs les plus enthousiastes en Europe !

Gadget ou lame de fond, ce sera finalement à chacun(e) des consom-acteurs(trices) que nous sommes de le décider.


6 - Les pièges à éviter

La mystication du sucre roux
Les différences entre les sucres Comme moi peut-être, par choix, vous consommez du sucre roux :
- meilleur au goût, il serait également meilleur pour la santé car le raffinage lui ferait perdre ses vitamines, et une grande partie de ses sels minéraux.
- mais il reste plus cher que le sucre blanc raffiné.

Je savais que certains sucres roux étaient un peu teintés, mais en fait la grande partie de ces sucres seraient raffinés dans un premier temps, puis recolorés au caramel, à la mélasse ou avec d'autres colorants moins avouables !
Tout ceci dans le but de nous vendre un produit censé être plus naturel.

Comment faire le tri entre provenances et appellations ?

La betterave sucrière
La majorité du sucre blanc est du sucre de betterave raffiné, toujours consommé blanc car les résidus de la plante lui confèrent un mauvais goût ; sa mélasse est donc plutôt utilisée pour l’alimentation animale.
Cependant, en prolongeant sa cuisson, il peut évoluer vers une forme caramélisée, la « vergeoise » ; voici donc un sucre teinté par la cuisson, issu de la betterave.

La canne à sucre
Le sucre dit « roux » est obtenu à partir de la canne à sucre, potentiellement plus colorée, pour faire simple.
Vous le trouverez sous forme de morceaux ou de poudre cristallisée : la « cassonade ».
- La simple appellation « sucre de canne » est insuffisante puisqu'elle signifie simplement que le sucre provient de la canne à sucre sans donner aucun renseignement sur le traitement qu’il a subi.
- « Spécialité sucrière, sucre de canne ou caramel de canne » indique une coloration du produit.
- Le sucre blond, lui, non raffiné, est partiellement pourvu de sa mélasse.
- Vous trouverez aussi un sucre blanc de canne, résultant du raffinage du sucre roux de canne.
- La mention à rechercher est plutôt « sucre roux non raffiné », ou « sucre de canne complet » plus recommandable semble-t-il, d’un point de vue alimentaire.

Mais aujourd’hui de nombreux diététiciens, dont Jean-Michel Cohen, nous disent qu’il faut limiter le sucre, quelqu’en soit la couleur qui n’a finalement que peu d’importance.

Reste la possibilité de vous tourner vers le miel (le vrai et non les ersatz que l'on trouve de plus en plus souvent à la vente...), les sirops d’érable ou d’agave, des valeurs sûres pour les adeptes de produits naturels.


Pour aller plus loin :

Eco-attitude au féminin






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