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Du GIBIER, jusqu'à QUAND ?


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Le contexte général des espèces vivantes, faune et flore, inquiète scientifiques et honnêtes hommes. Jetons un coup d’œil rapide sur les espèces chassables. Leur cas pose la question de l’adéquation entre les tableaux de chasse et les effectifs des animaux chassés.

Pour se faire une idée des problèmes, deux types d’informations sont souhaitables :
- des quantitatives ou « comptables » : effectifs des espèces, leurs évolutions (déclin ou accroissement), tableaux de chasse, etc.
- des qualitatives : indications de ce vers quoi l’on va si rien ne change. Exemple : déclin des populations du fait la régression des zones humides. Dans la pratique, il faut bien sûr se contenter de ce que l’on a et ce que l’on a est souvent très en dessous de ce que l’on aimerait avoir.

Notre référence première pour le présent essai est l’ouvrage « Tout le gibier de France » (Fédération nationale des chasseurs et Office national de la chasse et de la faune sauvage, Ed. Hachette, 2008) désigné par « TGF » dans ce qui suit. Nous avons eu aussi recours aux « listes rouges » et à quelques autres références.


Espèces chassables en France
Elles sont énumérées dans l'arrêté ministériel du 26 Juin 1987.
La chasse peut avoir des impacts directs ou indirects sur des espèces non chassables. Pour le premier cas, citons la possibilité offerte par l'article 6 de l'arrêté ministériel du 20 0ctobre 2009 fixant la liste des oiseaux protégés en France ; afin de permettre l'exercice de la chasse au vol, on peut, sous certaines conditions, procéder au « désairage » de deux espèces protégées, l'épervier et l'autour des palombes. Pour le deuxième cas, celui des impacts indirects, citons la prise en compte par la Cour européenne de Justice en 1994, à propos d'oiseaux migrateurs, de deux phénomènes : la confusion (on confond une espèce avec une autre) et le dérangement (quand on tire sur une espèce, on en perturbe d'autres qui ne devraient pas être chassées).
Ce qui suit ne porte que sur les espèces chassables.

Rappels pour les oiseaux migrateurs
- Le sort de ces oiseaux est lié à l'état de territoires multiples : lieux de nidification d'abord, lieux d'hivernage et, sur les trajets des migrations, haltes migratoires.
- On disserte sur les effets possibles des bouleversements climatiques annoncés. En fait, pour l'instant, on ne sait trop que dire avec assurance quant à leurs impacts sur les migrations.
- TGF souligne que les effectifs d'hivernants en France (ou ailleurs) peuvent fortement fluctuer d'une année sur l'autre, notamment en cas de grands froids dans le Grand Nord. Autrement dit, les chiffres sont toujours à prendre avec des pincettes.
- Les migrateurs, pour nombre d'entre eux, nidifient au printemps au Nord de l'Europe puis s'en vont, grâce aux migrations d'automne, passer l'hiver au Sud sous des cieux plus agréables. Mais, par ailleurs, certaines populations d'espèces migratrices sont déjà présentes et nidifient bel et bien en France.

En question
- Grégarité. Des oiseaux sont grégaires. Ils se rassemblent en grandes concentrations, parfois sur un nombre assez limité de sites. Nous en concluons, quant à nous, que cette situation fragilise les populations. Exemple : si un site se dégrade du fait de pratiques agricoles, il risque de ne pas y avoir d'alternative pour les oiseaux concernés.
- Faibles populations. Des espèces sont présentes en faible nombre qu'il s'agisse de nicheurs ou de migrateurs hivernants. Le faible nombre, même paraissant stable, nous semble aussi caractériser une situation fragile.
- Expansion ou régression de territoires. On note parfois l'apparition de populations là où il n'en y avait pas. Ou l'inverse : des populations ne sont plus observées là où il y en avait. La prudence s'impose quand on recherche une relation entre l'évolution des effectifs et celle des territoires occupés. Toutefois, il nous semble que la disparition d'une espèce d'un territoire donné est une mauvaise nouvelle.
- Disparité France/ hors France. Des populations d'oiseaux peuvent décliner en France alors qu'elles sont stables, par exemple dans l'ensemble de l'Europe. Ou l'inverse. Nous pensons qu'un déclin d'ensemble même avec stabilité dans l'hexagone n'est pas rassurant.

Listes rouges
Cette expression vise le classement d'espèces en danger réalisé par l'Union internationale de la conservation de la nature (UICN).
Par rapport à notre sujet - les espèces chassables - nous exploitons deux listes.
- celle des oiseaux NICHEURS en France publiée le 3 Décembre 2008
- celle des mammifères de France métropolitaine publiée le 13 Février 2009
Pour ces deux listes, les catégories sont les mêmes soit en partant du plus grave : CR (en danger d'extinction critique), EN (en danger), VU (vulnérable), NT (quasi menacée).
A signaler encore une autre liste prise en compte par TGF, celle dite STOC (Programme de « suivi temporel des oiseaux communs »). Elle est établie avec le concours du Muséum national d'histoire naturelle. La dernière publiée fait le bilan 1989-2008 et 2001-2008 d'espèces dites « communes » parmi lesquelles on trouve des espèces chassables.

Nuisibles
Des animaux sont classés « nuisibles » par un arrêté ministériel du 30.09.1988. Ils peuvent, de ce fait, être détruits toute l'année selon des procédés définis par des arrêtés. On ne dispose au niveau national, semble-t-il, que de deux enquêtes portant sur la destruction par l'un des procédés possibles, le piégeage : celle de la saison 1996/97 de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage et celle de la saison 1999/2000 de l'association ROC. Leurs résultats sous estiment la réalité : les départements n'ont pas tous répondu aux enquêtes et les réponses de certains départements sont partiels.



SITUATION du GIBIER

1ère partie : oiseaux chassables

Distinguons les familles dont les espèces chassables vivent en quasi-totalité en milieu aquatique de celles qui vivent essentiellement en milieu terrestre.
A - en milieu aquatique
1 - Ordre des ANSERIFORMES
Ordre majoritairement constitué d'anatidés. Oiseaux aquatiques au plumage dense très imperméable, courtes pattes palmées (Anser = oie).

Famille des anatidés (cygnes, oies, canards).
Désignés parfois comme PALMIPEDES (pattes avec palmes). Cette appellation vise aussi des espèces d'autres ordres.
Distinguons : canards plongeurs, canards de surface et oies.

Canards plongeurs

Eider à duvet

Nidification en limite de banquise. Migrations si grands froids avec des hivernants en France (littoral). De rares couples se reproduisent par ailleurs en France.

Effectifs. Europe. Hivernants : de 850.000 à 1,2 million d'oiseaux. Population estimée stable avec des tendances contradictoires selon les pays.
France. Nicheurs : très peu ; en « Liste rouge » (CR). Hivernants : 2.400 oiseaux (moyenne janvier 1997 à 2006) ; régression depuis 1996

Tableau de chasse. Serait marginal. Moratoire de chasse 2008-2012

Problèmes. Collectes d'œufs en zones de nidification. Pollutions marines

Bilan. Mauvais pour la France. Sous surveillance ailleurs.

Fuligule milouin

Nidification entre îles britanniques et lac Baïkal. Des migrations (migrateur partiel) avec hivernants en France et transits au-dessus en direction de l'Afrique du Nord. Des populations nichent en France depuis 1930

Effectifs. Europe. Hivernants du Nord-Ouest : 350.000 oiseaux. H. de l'Ouest : extension des aires d'occupation mais déclin léger des effectifs après période d'expansion. Id. pour Europe orientale. De manière générale ; statut provisoirement en déclin.
France. Hivernants. Env. 90.000 oiseaux (moy. Janvier 1997 - 2004), évolution incertaine. Transits : inconnus. Nicheurs. 2.800 couples, en régression avec disparités locales

Tableau de chasse. 37.000 à 50.000 oiseaux (1998/99).

Problèmes. Destruction zones humides, pratiques agricoles et piscicoles. Saturnisme (plomb). Dérangements excessifs. Baisse de productivité de reproduction. Rapport tableau de chasse/effectifs élevé.

Bilan. Déclin européen. Déclin des nicheurs en France.


Fuligule milouinan

Se reproduit au dessus du parallèle d'Helsinki. Migrations (migrateur partiel) avec des hivernants très localisés, grégaires (Ille et Vilaine). Par ailleurs, aucun nicheur en France.

Effectifs. Europe. Nicheurs : 180.000 à 190.000 oiseaux. Stable.
France. Hivernants : env.1.900 oiseaux (moyenne Janvier 1997-2004) ; évolution incertaine

Tableau de chasse : serait marginal

Problèmes. Dégradation des habitats (industrialisation zones côtières). Diminution de l'alimentation en Ille et Vilaine. Faibles effectifs. Sites très localisés

Bilan. Stable. Fragilités. /p>

Fuligule morillon

Nidification de l'Islande à la Russie. Migrations avec pour la France des hivernants et du transit vers l'Afrique du Nord. Des nicheurs en France depuis les années 1950

Effectifs. Europe. Hivernants (nord-ouest) : 1,2 million d'oiseaux avec du déclin ici et de l'accroissement là. Nicheurs : déclin au N.E. de l'Europe ; de manière générale, statut de conservation défavorable (Birdlife).
France. Hivernants : 30.000 à 50.000 (déclin régulier). Transits : inconnus. Nicheurs : 700 couples (1999), en expansion .

Tableau de chasse. 30.000 oiseaux

Problèmes. Pratiques agricoles. Saturnisme. Rapport tableau de chasse/effectifs. Faibles populations de nicheurs.

Bilan. Déclin des hivernants en Fr. Fragilités.

Garrot à œil d'or

Reproduction en Sibérie. Migrations avec pour la France, des hivernants et des transits vers le sud. Exceptionnellement : des nicheurs en Fr

Effectifs. Europe. Nicheurs : 490.000 à 590.000 couples, légère augmentation sauf déclin en Suède. Hivernants : 1,2 à 1,5 million d'oiseaux. Statut favorable. France. Hivernants : 2.700 en moy. Janvier. (pas de tendance évolutive évidente) Transits inconnus.

Tableau de chasse. Estimé marginal.

Problèmes. Pas de pb très nets pour TGF Pour d'autres sources : pollution marine (huile, gaz), aliments contaminés, nids menacés par diminution d'arbres morts avec cavités

Bilan. Stable

Harelde boréale
(ou de Miquelon)

Au Nord de l'Europe : nidification de l'Islande à la Sibérie. Migrations avec quelques hivernants en France.

Effectifs. Europe. Nicheurs : 690.000 à 750.000 couples (surtout en Russie). Statut favorable.
France. Hivernants : quelques dizaines

Tableau de chasse : inconnu.

Problèmes. Filets de pêche, pollutions et marées noires.

Bilan. En France, sort incertain des très faibles populations.

Macreuse brune

Espèce marine. Niche en Scandinavie, Russie…Migrations avec, pour la France, des hivernants et des transits.

Effectifs. Europe. Nicheurs: 85.000 à 100.000 couples.
France. Hivernants 700 oiseaux (moy 1997-2006), stabilité ?

Tableau de chasse. Faible ? L'espèce vit en mer.

Problèmes. Pollutions marines. Filets de pêche. Faible productivité des œufs.

Bilan. Fragilité des très faibles populations.



Macreuse noire.

Espèce marine. Nidifie de l'Islande au grand Nord. Migrations avec, pour la France, des hivernants et des transits jusqu'en Mauritanie.

Effectifs. Europe. 1,6 million d'hivernants de la Baltique à la Mauritanie. Stable ou léger déclin mais défavorable pour pays de l'Union européenne.
France. Hivernants : 30.000 (moy.1997-2006). Tendance évolutive : ? Transits : ?

Tableau de chasse. Id. macreuse brune.

Problèmes. Pollution marine aux effets aggravés par la grégarité des oiseaux. En zone de nidification : prédation des œufs.

Bilan. Déclin européen possible

Nette rousse

Nidification en Russie et Europe centrale. Migrations avec des hivernants en France (Camargue surtout) et des transits vers l'Espagne. Des déplacements pendant l'hivernage. Des populations nichent en France

Effectifs. Europe. Noyau de 50.000 oiseaux qui serait en accroissement.
France. Hivernants : 2.400 à 3.000, pas de tendance évolutive observable. Transits : inconnus. Nicheurs : 650 à 1.000 couples, considérés comme menacés.

Tableau de chasse. Inconnu

Problèmes. Disparitions d'espaces naturels en Europe, zones humides notamment. Pollutions de l'eau. Dérangements par loisirs nautiques proches de zones de nidification.. Faibles populations. Grégarité.

Bilan. En France, nicheurs menacés. Fragilités.


Canards de surface

Canard chipeau

Nidification en Russie, Pays-Bas…Migrations avec, pour la France, hivernants et transits vers l'Afrique du Nord. Par ailleurs, des nicheurs en France.

Effectifs. Europe. Nicheurs : 60.000 à 100.000 couples, tendance au déclin. France. Hivernants (sur sites très localisés). 20.000/an (mi-Janv. 1999-2004), stabilité sauf Camargue (en baisse). Transits : inconnus.
Nicheurs. 900 à 1.000 couples (1999), en déclin dont dans les Dombes.

Tableau de chasse. 234.000 oiseaux pour 5 espèces de canards (1998/99).
Cf. (x) fin de ce tableau

Problèmes. Pertes d'habitats en Fr. dont prairies avec fauches précoces. Eutrophisation de plans d'eau. Dérangements. Saturnisme.

Bilan. Déclin des nicheurs France et Europe.

Canard colvert

Sédentaires en France avec apports d'hivernants nordiques. Des lâchers de gibier d'élevage.

Effectifs. Europe. Reproducteurs : plus de 3,3 millions de couples ; stabilité d'ensemble même si régression dans certains pays.
France. Hivernants : 150.000 canards (ou 240.000 selon certaines sources). Nicheurs : vers 100.000 couples. Augmentation des hivernants et nicheurs (difficultés pour évaluer les populations naturelles)

Tableau de chasse : 1.500.000 (1998/99)

Problèmes. Hybridation des espèces sauvages. Saturnisme.

Bilan. Abondance. Pb des lâchers.

Canard pilet




 

Se reproduit en Russie, pays scandinaves. Des migrations jusqu'en Afrique de l'Ouest. En France, des hivernants et des transits. Des nicheurs en France.

Effectifs. Europe. Nicheurs : 320.000 à 360.000 couples ; déclin. Hivernants : 60.000 canards en Europe N.O.
France. Hivernants (littoral) : 10.000 à 18.000 oiseaux (fluctuant). Transits : inconnus. Nicheurs : une dizaine de couples.

Tableau de chasse : 234.000 oiseaux pour 5 espèces de canards. Cf (x) fin de ce tableau.

Problèmes. Drainage des zones agricoles et régression des zones humides. Saturnisme. Faibles populations de nicheurs en Fr. Grégarités.

Bilan. Déclin des nicheurs européens. Vulnérabilités

Canard siffleur

Se reproduit au Nord de l'Europe. Migrations avec, pour la France, des hivernants et des transits vers l'Afrique de l'Ouest. Très rares nicheurs en Fr.

Effectifs. Europe. Nicheurs : 90.000 à 120.000 couples+ 200.000 en Russie ; stabilité.
France. Hivernants : 38.000 à 43.000 oiseaux : stabilité. Transits : inconnus

Tableau de chasse. 234.000 oiseaux pour 5 espèces de canards. Cf. (x)

Problèmes. Grégaires donc sensibles à toute altération d'habitats, dégradations de zones humides, prairies humides. Dérangements par activités. Saturnisme.

Bilan. Effectifs stables

Canard souchet

Reproduction dans divers pays d'Europe. Migrations avec, pour la France, des hivernants (Camargue en particulier) et transits vers l'Espagne et l'Afrique du Nord. Des nicheurs en France.

Effectifs. Europe : nicheurs 170.000 à 210.000 couples (75% en Russie) ; statut défavorable.
France. Hivernants : vers 30.000 oiseaux ; évolution non évidente.
Transits : inconnus. Nicheurs : env. 1.000 couples ; évolution non évidente

Tableau de chasse. 234.000 oiseaux pour 5 espèces. Cf (X)

Problèmes. Transformation des zones humides dont drainage

Bilan. Déclin européen des reproducteurs. Fragilité faibles populations nicheurs en France.

Sarcelle d'été.

Reproduction, pour l'Europe, entre les latitudes de Paris et d'Oslo. Migrations jusqu'à 5.000 km vers l'Afrique avec, pour la France, des hivernants et des transits. Des nicheurs en France.

Effectifs. Europe : en déclin (pour l'Union européenne à 25 pays : 14.000 à 25.000 couples).
France. Hivernants : 1.400 sarcelles moy. annuelle en mars) ; évolution non évidente. Transits : très élevés. Nicheurs : vers 300 couples, en déclin, sur « liste rouge » UICN (VU)

Tableau de chasse. Serait faible. 234.000 oiseaux pour 5 espèces dont la présente. Cf (x)

Problèmes. Dégradation des habitats et aménagements divers. Modifications des quartiers d'hiver africains. Dérangements touristiques et autres.

Bilan. Déclin européen et français.

Sarcelle d'hiver

Reproduction en Islande et frange N.O. de l'Europe. Migrations avec, pour la France, des hivernants et des transits vers l'Espagne et l'Afrique du Nord. Des nicheurs en France.

Effectifs. Europe. Nidificateurs : tendance inconnue. Hivernants N.O.européens : 500.000 oiseaux, en lente augmentation ?
France. Hivernants : 90.000 oiseaux (moyenne Décembre/Janvier) ; en baisse. Transits : inconnus. Nicheurs : entre 500 et 1.000 couples en 1990 ; sur « liste rouge » UICN (VU)

Tableau de chasse. 330.000 oiseaux / an

Problèmes. Perte de zones humides (marais poitevin). Saturnisme. Rapport tableau de chasse/ effectifs très élevé.

Bilan. Stable pour l'Europe. Déclin nicheurs français.

(X) Tableau de chasse. (enquête ONC 1998/99) pour les 5 espèces suivantes : canards chipeau, pilet, siffleur, souchet et sarcelle d'été : 234.000 oiseaux.
Total hivernants de ces espèces : (moy. annuelle 1999-2004) : env. 100.000 oiseaux


Oies

Oie cendrée

Large zone de nidification : Norvège, Pologne... Migrations avec, pour la France, des hivernants et des transits très importants vers l'Espagne, le Maroc. Rares nicheurs en France.

Effectifs. Europe du N.O. : 500.000 oiseaux avec statut favorable.
France. Hivernants : plus de 10.000 oies (1997-2004), en augmentation par rapport à 1970/1980. Transits : importants avec haltes migratoires réduites. Nicheurs : 86 couples d'oies (2002) ; sur « liste rouge » UICN

Tableau de chasse. 21.000 oiseaux (1998/99) pour les 3 espèces d'oies.
Cf.(xx) fin de ce tableau

Problèmes

Bilan. Situation favorable. Pour les nicheurs de France : fragilité des très faibles populations

Oie des moissons

Nidification dans la toundra et la taïga du grand Nord. Descend peu au Sud. Petite population d'hivernants en France. Pas de nicheurs en France

Effectifs. Europe. Plusieurs sous-espèces. Celle de la toundra concerne la France (hivernage) : peut-être 135.000 couples de nicheurs. Statut favorable
France. Hivernants : 3.000 oiseaux. Evolution non évidente.

Tableau de chasse. Supposé faible. 21.000 pour les 3 espèces d'oies. Cf. (xx)

Problèmes ; Retournement désormais précoce des prairies qui prive l'oiseau d'alimentation. Dérangements des dortoirs.

Bilan. Favorable en Europe. En France, fragilité des faibles populations regroupées sur un nombre limité de sites (60 à 90 % des hivernants en Alsace, cours du Rhin)

Oie rieuse

Oie du grand Nord. Migre mais pas très loin au Sud. Petite population hivernante en France. Pas de transit au-dessus

Effectifs. Europe. Reproducteurs de la sous-espèce hivernant en France : 60.000 à 70.000 couples. En augmentation.
France. Hivernants : 150 oiseaux (des milliers lors de grands froids)

Tableau de chasse. 21.000 oiseaux pour les 3 espèces d'oies. Cf. (xx)

Problèmes. Dérangements par activités agricoles et cynégétiques. Régression des zones humides.

Bilan. Statut général favorable. En France : vulnérabilité des faibles populations.

(xx) Tableau de chasse. Enquête ONCFS 1998/1999. Pour les 3 espèces d'oies chassées, le tableau est de 21.000 oies. Total d'hivernants de ces mêmes espèces pour d'autres années et en moyenne annuelle : environ 15.000. Cela semble indiquer qu'une bonne part des prélèvements s'effectue sur les transits, haltes migratoires.

2 - Ordre des CHARADRIIFORMES
Limicoles (mouettes, pingouins..) qui fréquentent les vasières.. Petits échassiers.

2.1 - Famille des charadriidés
(bec court, cou bref, courent rapidement, s'arrêtent, repartent)

Pluvier argenté

Nidifie dans la toundra de l'arctique. Grand migrateur (Afrique). En France, des hivernants (estuaires) et des transits.

Effectifs. Europe : pour la sous-espèce venant en France : 250.000 oiseaux ; déclin.
France. Hivernants : au moins 30.000 oiseaux (moyenne Janvier 1996/2006) ; accroissement depuis les années 1960. Transits : inconnus

Tableau de chasse. Quelques milliers (115.000 pour 11 limicoles, cf. (xxx) à la fin de l'ordre des charadriifomes).

Problèmes. Raisons inconnues des déclins.

Bilan. Accroissement des hivernants en France mais déclin européen.

Pluvier doré

Nidifie en Islande, au Nord de la Sibérie pour la sous-espèce nominale. Migre jusqu'en Espagne et Afrique du Nord avec, pour la France, des hivernants et du transit. Pas de nicheurs en France.

Effectifs. Statut défavorable en Union Européenne (MNHN). Hivernants, de l'Europe de l'Ouest à l'Afrique du Nord : 2,4 millions d'oiseaux.
France. Hivernants : 1,5 million d'oiseaux (100.000 pour LPO). Accroissement possible (TGF)

Tableau de chasse. 63.000 (1998/1999) + chasses traditionnelles ?

Problèmes. Disparition de milieux par travaux hydrauliques, pratiques agricoles. Dérangements dans les pays de nidification.

Bilan. Incertitudes « comptables ».

Vanneau huppé

Nidifie entre latitudes d'Oslo et de Madrid. Venant du nord de la France, des migrations vers l'Espagne et l'Afrique du Nord. En France, beaucoup d'hivernants, de transits et, par ailleurs, des nicheurs.

Effectifs. Europe. Hivernants (certains viennent d'Asie) : plus de 7 millions. Déclin dans l'Union européenne (MNHN).
France. Hivernants : 3, 5 millions : en déclin. Transits : quelques centaines de milliers. Nicheurs. 17.000 à 20.000 couples, en déclin (déclin non constaté par STOC)

Tableau de chasse. 435.000 (saison 1998/99) + chasses traditionnelles : ?

Problèmes. Baisse de productivité des oeufs (pesticides ?). Effets directs et indirects de l'agriculture intensive.

Bilan. Déclin en France.


2.2 - Famille des haematopodidés

Huîtrier - pie

Nidifie au N.O. de l'Europe, en Russie et localement en Espagne, Italie. Migre jusqu'en Afrique du Nord et de l'Ouest. En France, des hivernants, des transits. Par ailleurs, en France, des nicheurs.

Effectifs. Europe. Nicheurs : 310.000 à 420.000 couples. En déclin.
France. Hivernants : 60.000 oiseaux (moy. Janvier 1996-2006) ; stable (pointes en cas d'hivers très froids). Transits : inconnus. Nicheurs : 1.000 à 1.200 couples (1998-2002), en augmentation.

Tableau de chasse. Inconnu. Sans doute quelques milliers d'oiseaux. Inclus dans un ensemble de 11 limicoles avec 115.000 oiseaux. Cf. (xxx).

Problèmes. Moins de nourriture au N.O. de l'Europe (coquillages). Fragilité due à grégarité.

Bilan. Déclin européen. Stabilité en France.


2.3 - Famille des scolopacidés

Des petits et des gros. Bécassines et bécasses : longs becs, pattes courtes. Barges et courlis : longs becs, longues pattes. Chevaliers : élancés, élégants d'où leur nom ; becs et pattes plutôt minces et longs.

Barge à queue noire

La sous-espèce qui migre et hiverne en France nidifie en Islande, Iles Feroe…Des transits au-dessus de la France d'une autre sous-espèce allant jusqu'en Afrique (Sénégal, Niger). Par ailleurs des nicheurs en France.

Effectifs. Europe. Nicheurs : 105.000 à 115.000 couples (fort déclin Pays Bas).
France. Hivernants. 15.000 (moy. 2.000 à 2006) ; en augmentation. Transits : transits + haltes 260.000 à 290.000 oiseaux. Nicheurs : moins de 100 couples ; en augmentation mais sur « liste rouge » UICN (VU)

Tableau de chasse. 21.000 oiseaux ; (1998/99). (avec barge rousse). Cf (xxx) Moratoire : 2008/2012

Problèmes. Stabilité des nicheurs en Fr. pourrait provenir d'un changement de destination des migrateurs. Productivité en question (poussins). Impacts de travaux agricoles. Grégarité d'où ennuis quand les sites d'accueil se transforment (marais poitevin).

Bilan. Déclin européen.

Barge rousse.

Nidifie dans le grand Nord. Migre jusqu'en Afrique de l'Ouest. En France, des hivernants et des transits. Par ailleurs, pas de nicheurs en France.

Effectifs. Europe. Nicheurs.1.600 à 7.500 couples. Hivernants : 120.000 oiseaux. Stable pour les 2 effectifs. Afrique de l'Ouest. Hivernants : 700.000 dont une partie transite par la France.
France. Hivernants : 7.000 oiseaux (moy.1996-2006), des fluctuations mais semble stable. Transits : ?

Tableau de chasse. Inclus dans tableau de 11 limicoles. Cf. (xxx)

Problèmes. Fragilité des populations faibles et concentrées. Pratiques intensives conchylicoles.

Bilan. ?

Bécasse des bois.

Attention ! Espèce vivant en milieu terrestre et non en milieu aquatique. Seul limicole de mœurs forestières.

Nidification en Russie, pays baltes, Europe centrale. Migrations avec, pour la France, des hivernants, des transits vers l'Espagne, l'Afrique du Nord. Par ailleurs, des nicheurs en France.

Effectifs. Europe. Pas de données TGF. Fort déclin pour LPO.
France. Hivernants ? des fluctuations. Transits ? Nicheurs ?

Tableau de chasse. 1.200.000 oiseaux (1998 /99)

Problèmes. Considéré comme important par TGF : diminution des prairies source majeure d'alimentation. Chasse intensive.

Bilan. Déclin européen (LPO)

Bécasseau maubèche

Une sous-espèce nidifie en Sibérie et migre vers les côtes ouest-africaines en transitant par la France. Une autre sous-espèce nidifie au Canada, au Groenland, migre et hiverne, en particulier, en France. Pas de nicheurs en France.

Effectifs. Europe. Hivernants. 450.000 oiseaux, en déclin.
France. Hivernants : 33.000 oiseaux (accroissement depuis 1980). Transits par la France pour l'Afrique : 500.000 oiseaux.

Tableau de chasse. Inclus dans ensemble 11 limicoles Cf. (xxx)

Problèmes. Réduction des zones d'habitat et d'accueil pendant les migrations. Pollution des eaux par hydrocarbures.

Bilan. Déclin européen. Stable ou + pour les hivernants en France.


Bécassine des marais

Nidifie au N. de l'Europe jusqu'en Sibérie. Migrations avec hivernage du Danemark à l'Afrique tropicale. En France, de l'hivernage et des transits. Par ailleurs, des nicheurs en France.

Effectifs. Paléarctique occidental. Nicheurs : 930.000 à 1.900.000 couples. Europe. Nicheurs : en déclin (« Birdlife » cité par TGF).
France. Hivernants : 45.000 à 300.000 oiseaux, évolution inconnue. Transits : inconnus. Nicheurs : 300 à 350 couples ; sur « liste rouge » UICN (EN).

Tableau de chasse. 275.000 oiseaux (1998/99), (580.000 1983/84)

Problèmes. Dégradation des zones humides dont en sites de nidification. Déprise de zones agricoles. Nicheurs français : précarité (faibles populations).

Bilan. Déclin européen.

Bécassine sourde

Nidification en Scandinavie et surtout en Sibérie. Migrations avec hivernages du Danemark à l'Espagne avec des contingents sur le pourtour de la Méditerranée et jusqu'en Afrique tropicale. Pour la France, des hivernants, du transit. Aucun nicheur en France.

Effectifs. Europe. Nicheurs : pour les uns, 18.000 à 70.000 couples, pour d'autres 500.000 couples. En déclin pour les uns, stable pour d'autres. En Union européenne : statut défavorable (MNHN)
France. Hivernants. Peut-être vers 10.000 oiseaux, évolution ? Transits : des effectifs élevés.

Tableau de chasse. 50.000 oiseaux (1998/99) donc prélèvements surtout sur les transits.

Problèmes. Grégarité d'où fragilité. Faibles populations des hivernants en France. Dégradation des zones humides et des habitats (hors sites de nidification car la toundra, elle, est peu fréquentée).

Bilan. Déclin européen possible.

Chevalier aboyeur

Nidifie dans le Nord de l'Europe dès l'Ecosse. Les oiseaux de l'Ouest de l'Europe migrent en Afrique jusqu'au Cap. Une petite partie va moins loin : côtes atlantiques de l'Europe de l'Ouest. En France, surtout du transit, rares hivernants.

Effectifs. N.O. Europe : 190.000 à 270.000 oiseaux. Population supposée stable.
France. Hivernants : 80 à 220 oiseaux. Transits : l'espèce peut être vue partout en France.

Tableau de chasse. Inclus dans ensemble de 11 limicoles. Cf.(XXX)

Problèmes. Dégradation des habitats de nidification (landes et forêts claires) et d'hivernage (zones humides) et, en Afrique, assèchements).

Bilan. Précarité des très faibles populations d'hivernants en France.


Chevalier arlequin

Nidifie en zone boréale. Migration jusqu'en Afrique tropicale. En France, peu d'hivernants mais des transits.

Effectifs. Europe. 60.000 à 120.000 oiseaux ; stabilité.
France. Hivernants environ 250 oiseaux (moyenne mi-Janvier 1996-2006). Transits : haltes sur toutes les zones humides.

Tableau de chasse. Supposé insignifiant. Inclus dans ensemble de 11 limicoles. Cf. (xxx).

Problèmes. Sans doute, ceux de l'espèce précédente.

Bilan. Précarité des très faibles populations d'hivernants en France.




Chevalier gambette

Nidification des zones boréales à la Méditerranée. Migrations jusqu'en Afrique de l'Ouest avec, pour la France, des hivernants surtout anglais. Des transits donc. Par ailleurs, des nicheurs en France.

Effectifs. Europe, pour 3 sous-espèces, nicheurs : environ 350.000 couples, légère diminution
France. Hivernants : 5.400 oiseaux (moy.janvier1996-2006) ; en augmentation. Transits : importants et fluctuants. Nicheurs : 1.400 couples, situations locales variables.

Tableau de chasse. Peut-être quelques milliers. Inclus dans ensemble de 11 limicoles cf.(xxx).

Problèmes. Dégradation des habitats, raréfaction des zones humides.

Bilan. Incertitudes sur les effectifs et leurs évolutions.

Combattant varié
(chevalier combattant)

Nidifie de la Scandinavie à la Grande Bretagne et au détroit de Behring (populations importantes en Russie et Suède). Migre en Afrique (deltas du Niger, du Sénégal…). Quelques hivernants en France, du transit. Rares nicheurs en France.

Effectifs. Europe. Nicheurs : 240.000 à 530.000 femelles, stabilité en Russie et Suède. Hivernants: au plus 10.000 oiseaux. Afrique. Hivernants : 1 million d'oiseaux (1990).
France. Hivernants : 210 oiseaux (moy.1996-2006), en déclin. Transits et haltes migratoires : dizaines, voire centaines de milliers d'oiseaux ; en baisse. Nicheurs : très peu.

Tableau de chasse. Supposé faible. Cf. (xxx)

Problèmes. Transformation des zones de reproduction, assèchement des zones humides. Baisse des ressources alimentaires en Afrique.

Bilan. Situation floue en Europe. Fragilité des très faibles populations de nicheurs en France.

Courlis cendré.

Nidifie de la Russie jusqu'au niveau de la France ou de la Roumanie. Migrations jusqu'en Afrique orientale. Des hivernants en France. Des nicheurs en France.

Effectifs. Europe. Nicheurs : 240.000 à 350.000 couples ; en déclin. Hivernants : 1 million d'oiseaux.
France : Hivernants : 21.000 oiseaux (moy. 1996-2006), évolution positive. Transits : inconnus. Nicheurs : 1500 à 1.800 couples ; sur « liste rouge » (VU).

Tableau de chasse. (avant 2008, des dizaines de milliers d'oiseaux par an). Pour l'enquête 1998/99, inclus dans ensemble de 11 limicoles. Cf. (xxx). Moratoire de chasse 2008-2012.

Problèmes. Disparition de l'habitat en zones de reproduction. Grégarité de l'espèce d'où fragilité.

Bilan. Déclin européen des nicheurs.

Courlis corlieu

Reproduction (2 sous-espèces) au Nord de l'Europe. Migrations en majorité vers l'Afrique de l'Ouest. Rares hivernants en France.

Effectifs. Europe. Nicheurs 320.000 à 370.000 dont 250.000 en Islande (surestimation ?)
France. Transits : inconnus.

Tableau de chasse. Inclus dans ensemble de 11 limicoles. Cf. (xxx)

Problèmes. Baisse inexpliquée des effectifs en haltes migratoires.

Bilan. Stable.

(xxx)tableau de chasse de limicoles. Enquête ONC 1998-1999. Regroupement des 11 limicoles suivants : pluvier argenté, huitrier-pie, barge à queue noire, barge à queue rousse, bécasseau maubèche, chevaliers aboyeur, arlequin,gambette, combattant varié, courlis cendré et corlieu. Pour l'ensemble : tableau de chasse 115.000 oiseaux.
Total des hivernants de ces 11 espèces pour d'autres années et en moyenne annuelle) : 170.000 oiseaux.

3 - Ordre des GRUIFORMES
Les oiseaux de cet ordre sont aussi appelés ECHASSIERS à cause de leurs longues pattes. Certains sont très grands (grues), d'autre petits (foulques).

Famille des rallidés
Famille importante de l'ordre. Les espèces fréquentent les zones humides mais ont des mœurs terrestres. Ils volent mal, marchent ou courent.

Foulque macroule.

Des sédentaires en France. Nidification en Europe, Afrique du Nord. Migrations en hiver de la Baltique à l'Afrique sub-sahélienne. Des nicheurs français peuvent migrer et hiverner en Espagne.

Effectifs. Europe. Nicheurs : plus de 1,3 million d'oiseaux ; stable en Europe de l'Ouest, en baisse modérée en Europe de l'Est.
France. Nicheurs :100.000 couples (fin années 1990). En hiver : 170.000 à 250.000 oiseaux (Janv.1997-2005) ; stabilité avec variations locales diverses. Transits : rassemblements spectaculaires de plusieurs milliers d'oiseaux.

Tableau de chasse. 133.000 oiseaux (1998/99) (270.000 en 1983/84)

Bilan. Favorable.

Poule d'eau (Gallinule)

Des sédentaires. Nidification dans presque toute l'Europe. Des migrations venues du Nord et du Centre de l'Europe et pouvant aller jusqu'en Afrique (Maghreb, Sud Sahara). D'où, pour la France, des hivernants et des transits.

Effectifs. Europe. 900.000 à 1,7 million de couples nicheurs ; statut favorable.
France. Hivernants: 7.500 à 10.000 oiseaux (estimation peu sûre). Transits : inconnus. Nicheurs : 100.000 à 400.000 couples. ; en augmentation ?

Tableau de chasse. 76.000 oiseaux, (1998/99).

Problèmes. Pollution des cours d'eau. Prédation des œufs par tortues de Floride relâchées.

Bilan. Stabilité des effectifs.

Râle d'eau

Sédentaires. Rejoints l'hiver par des migrateurs d'Europe centrale. Du transit pour l'Afrique du Nord.

Effectifs. Europe. Nicheurs : 140.000 à 360.000 couples. En déclin.
France. Hivernants ? Transits ? Nicheurs : 18.000 à 35.000 couples ; tendances inconnues.

Tableau de chasse. 30.000 oiseaux (1998/99).

Problèmes. Assèchements des zones humides.

Bilan. Déclin européen.

Particularités de la chasse au gibier d'eau
Toutes les espèces qui précèdent - sauf bien sûr, la bécasse des bois - sont regroupées sous l'appellation « gibier d'eau » dans l'arrêté ministériel en vigueur du 26 Juin 1987. Elles sont concernées par les pratiques et dispositions suivantes :
- chasse à la passée : possibilité de chasse à l'aube et au crépuscule.(article L 424-4 du Code de l'environnement).
- chasse de nuit dans 27 départements (article L424-5 du Code de l'environnement)
- « Ouverture anticipée » de la chasse donc avant l'ouverture de la saison de chasse généralement fixée en Septembre : ouverture début Août pour le littoral et vers le 20 Août pour les autres zones humides. (à ce jour, arrêté du 30.07.08).
- Pour les 3 espèces d'oies, outre l'ouverture indiquée ci-dessus, fermeture retardée c'est-à-dire fixée après la date habituelle de fermeture de saison de chasse (fin Janvier en général) et donc en Février.
- Moratoires de chasse 2008-2012 pour 3 espèces : eider à duvet, barge à queue noire et courlis cendré.


B - en milieu terrestre (rappel : la bécasse des bois)

1 - 0rdre des COLOMBIFORMES
Courtes pattes, ailes développées pour vols rapides. Tous végétariens.

Famille des colombidés:

Pigeon biset

Sédentaire. Inféodé à l'homme. Des grégarités en hiver.

Effectifs. Population abondante, surtout d'origine domestique. Quelques populations sauvages en particulier en Corse :800 à 2.000 couples, au destin incertain. Statut considéré comme favorable au niveau européen.

Tableau de chasse ?

Bilan. Populations quasi-domestiques.

Pigeon colombin

Sédentaires. Des migrateurs nidifiant en Europe du Nord ou du Centre, hivernent en France ou traversent celle-ci pour aller en Espagne par les Pyrénées.

Effectifs. Europe. Statut général favorable avec déclins dans certains pays et accroissements dans d'autres.
France. Sédentaires (nicheurs), 10.000 à 50.000 couples ; Pour STOC, fort déclin : (-42% sur 1989-2008), relativisé par TGF. Hivernants et transits : 100.000 à 300.000 oiseaux dont 50.000 à 100.000 en transit ; évolution incertaine.

Tableau de chasse. Compté avec le ramier soit 5,2 millions d'oiseaux (1998/99).

Problèmes. Destruction habitats de nidification suite à des pratiques agricoles ; destruction des vieux arbres (donc de leurs cavités). Impact des pesticides. Pression cynégétique dont chasse à l'affût avec appeau.

Bilan. Déclin des nicheurs en France.

Pigeon ramier
(palombe)

Sédentaire. Des migrateurs venus du Nord hivernent en France ou traversent celle-ci vers l'Espagne voire l'Afrique. Migrations d'immenses troupes.

Effectifs. Europe. Nicheurs : environ 10 millions de couples ; statut favorable.
France. Sédentaires (nicheurs) : environ 1 million de couples, en hausse. Hivernants : 5 à 10 millions dont 3 à 6 venus de l'étranger, stabilité d'ensemble, variations en +ou - selon les régions. Transit vers l'Espagne : fort déclin.

Tableau de chasse. 5,2 millions pour les pigeons ramier et colombin. Pour le ramier. « Chasses traditionnelles » ? Piégeages au titre de « nuisibles » ?

Problèmes. Régression des bocages. Pesticides.

Bilan. Stabilité.

Tourterelle des bois

En Europe, nidification de la Russie à la France. Des espèces européennes sont totalement migratrices et vont jusqu'au Sud du Sahara. Des hivernants en France qui viendraient du Nord de l'Europe.

Effectifs. Europe. Reproducteurs : 3 à 13 millions de couples. Déclin dans de nombreux pays.
France. Nicheurs : 200.000 à 400.000 couples fin des années 1990 ; en déclin d'après STOC (-4% sur 1989-2008 et -12% 2001-2008). Transit important.

Tableau de chasse. 595.000 oiseaux (1998/99).

Problèmes. Pratiques agricoles : pesticides, disparition des haies, chasse. Sécheresse dans les pays africains.

Bilan. Déclin en France.

Tourterelle turque

Sédentaire mais aussi des migrations partielles. Espèce venue de l'Inde et de pays voisins dans les années 1950.

Effectifs. Europe. Nicheurs : 5 à 11 millions de couples ; en expansion.
France. Nicheurs : 400.000 à 1,6 million de couples (1998-2002).

Tableau de chasse. 305.000 oiseaux (1998/99).

Bilan. En expansion.




2 - Ordre des GALLIFORMES
Terrestres. Trapus. Mauvais voiliers. Quelques-uns imitent les canards : besoin de cailloux pour fragmenter la nourriture dans le gésier.

2.1. Famille des odontophoridés
Famille considérée parfois comme une sous-famille des phasianidés.

Colins

Deux espèces introduites pour la chasse (et l'ornementation) : colin de Californie et colin de Virginie. Des lâchers d'élevage dont certains émanent de particuliers

Effectifs. Peut-être3.000 à 5.000 colins de Californie en Corse. Populations relictuelles de colins de Virginie.

Tableau de chasse. Inconnu.

Bilan. Gibier d'élevage.


2.2 - Famille des phasianidés
Ne peuvent voler que sur de courtes distances. Dimorphisme sexuel prononcé.

Caille des blés

Vaste zone de nidification dont la France. Migrations y compris de France pour aller hiverner au delà du Sahara (Sénégal ou Soudan). Pas d'hivernants en France.

Effectifs. Europe : Nicheurs : 2,8 à 4,7 millions de couples ; statut de conservation défavorable (diminution modérée).
France. Nicheurs : 100.000 à 500.000 couples (2000) ; fluctuations. Transits : ?

Tableau de chasse. 340.000 oiseaux (1998/99)

Problèmes. Sécheresses en Afrique. Modification des habitats, agriculture intensive (irrigations au Maghreb), pesticides. Hybridation avec les cailles d'élevage (cailles du Japon).

Bilan. A surveiller.

Faisans

Faisan commun ou de Colchide
Sédentaires. Lâchers importants de faisans d'élevage : 10 à 14 millions (1999) (souvent faisans d'origine chinoise). Incertitude sur populations sauvages.
Tableau de chasse. 5 millions (1998/99).

Faisan vénéré. Espèce introduite fin 19e. Présence là où il y a des lâchers. Effectifs inconnus. Tableau de chasse inconnu.

Faisan argenté et faisan doré. Espèces introduites fin 19e, d'origine asiatique. Disparues ?

Bilan. Populations sauvages/ gibier d'élevage ?




Perdrix bartavelle

Sédentaire. Présente dans les Alpes.

Effectifs. Peut-être 50.000 couples dans le monde.
France. 2.000 à 3.000 couples ; sur « liste rouge » UICN (NT).

Tableau de chasse. 140 oiseaux (moy.1998 - 2004) pour 3 ou 4 départements.

Problèmes cynégétiques. Pas de lâchers de bartavelles mais hybridation naturelle avec perdrix rouge (perdrix rochassière), croisements aussi avec espèces d'élevage lâchées (perdrix choukhar).

Problèmes généraux. Transformation perturbante des usages de la montagne : remontées mécaniques par exemple. Fragilité des faibles populations.

Observations. Sous-espèce de la batarvelle : la perdrix choukhar, d'origine asiatique, observable là ou elle est lâchée et l'espèce perdrix gambra d'origine nord-africaine. Effectifs de ces perdrix : ? Elevage et lâchers : ? Tableau de chasse : ?

Bilan pour la bartavelle : liste rouge.

Perdrix grise

Sédentaire. TGF distingue perdrix grise de montagne et perdrix grise de plaine.
P. de montagne : surtout dans les Pyrénées ; des lâchers en Massif Central.
P. de plaine : en zones céréalières

Effectifs. Montagne : 3.000 couples dans les Pyrénées françaises (2.000 à 6.000 côté espagnol). Fluctuations et régressions sur 2 sites de référence.
Plaine. Europe. 1,6 à 3 millions de couples. France. 750.000 couples (1998), en déclin. Production d'élevage : 2 millions (1995).

Tableau de chasse. Montagne : 1.560 oiseaux (moy. 1999-2004). Plaine : 1,5 million d'oiseaux (1998/99).

Problèmes. Evolution des pratiques agricoles (machinisme, pesticides, débroussaillage). Forte pression de chasse en montagne. Croisements d'espèces. Lâchers d'espèces en plaine ?

Bilan. Déclin perdrix de montagne et de plaine. Sauvage / Gibier d'élevage ?

Perdrix rouge

Sédentaire. Origine méditerranéenne.

Effectifs. Europe. 2 à 4,5 millions de couples (1990-2000) dont 80% en Espagne.
France. 300.000 couples (1998) (500.000 en 1976 puis en voie de disparition début des années 1980) Stabilité aujourd'hui : ? Lâchers d'oiseaux d'élevage.

Tableau de chasse. 1,7 million (1998/99)

Problèmes. Pression cynégétique. Agriculture intensive. Pollution génétique.

Bilan. Rapport étonnant tableau de chasse/ effectifs ?

2.3. Famille des tétraonidés
Groupes au classement incertain. Animaux d'altitude sauf la gélinotte des bois. 2 mues annuelles. Parades nuptiales spectaculaires.

Gélinotte des bois

Sédentaire. Montagnarde (Alpes - Jura). Taillis forestiers.

Effectifs. Europe centrale et occidentale : 570.000 couples.
France. 10.000 adultes ou plus ; sur « liste rouge » UICN (VU).

Tableau de chasse. 50 oiseaux sur 4 départements alpins (moy.1998-2004).

Problèmes. Des pratiques sylvicoles. Régression des espaces occupés.

Bilan. Espèce menacée.

Lagopède des Alpes.

Sédentaire. Montagnard : Alpes et Pyrénées. Blanc l'hiver : « perdrix des neiges ».

Effectifs. Ensemble alpin : 150.000 oiseaux dont 16.000 en France. Ensemble des Pyrénées : 8.000 dont 4.000 en France.
Dans les Alpes, régression des aires d'occupation.

Tableau de chasse. 290 oiseaux (moy.1998-2004). Alpes : 245 : Pyrénées : 45.

Problèmes. Problèmes de survie des adultes. Sensibilité au réchauffement climatique : remontées en altitude. Loisirs en montagne.
Braconnage.

Bilan. Incertitudes sur les variations d'effectifs.

Tétras lyre

(coq de bruyère)

Sédentaire. Montagnard (Alpes), entre forêts et alpages. Une population dans les Ardennes, en extinction.

Effectifs. France. 16.000 à 20.000 adultes (1990/99) soit 25% de l'effectif de l'ensemble de l'arc alpin. Disparitions d'aires d'occupation. Sur « Liste rouge »(VU) ; pour « STOC », régression de - 40% sur 2001-2008.

Tableau de chasse. Env. 1.000 oiseaux (moyenne 1999-2004)

Problèmes. Multiplication des pénétrations en forêts (pistes carrossables), pratiques touristiques. Morcellement des habitats. Déprise agro-pastorale.

Bilan. Inquiétant.

Tétras urogalle

(grand tétras ou grand coq de bruyère)

Sédentaire. Montagnard. Disparition des Alpes en 2000. Présence : Pyrénées, Vosges, Jura.

Effectifs France Total (1994) 4.500 à 5.500 adultes dont Pyrénées : 3.500 à 5.000 ; Jura : 300 ; Vosges : 200 ; Cévennes : 30 à 50. Régression des zones de présence depuis les années 1960, les populations devraient vite décliner. Sur « liste rouge » UICN (VU).

Tableau de chasse. 40 oiseaux. (moyenne : 2000-2007)

Problèmes. Aménagements et pratiques touristiques. Dégradation et fragmentation des milieux. Reproduction problématique.
Braconnage.

Bilan. En déclin.


3 - Ordre des PASSERIFORMES
Le plus vaste des ordres d'oiseaux. Dénommés jadis : oiseaux percheurs ou oiseaux chanteurs

3.1 - Famille des alaudidés (Chanteurs discrets)

Alouette des champs

Des sédentaires. Des migrateurs venus du Nord de l'Europe hivernent en France, d'autres la traversent pour l'Espagne ou l'Afrique du Nord. Des nicheurs de France peuvent hiverner en Espagne par exemple.

Effectifs. Europe : entre 40 et 80 millions de couples de nicheurs. Déclin marqué sur la frange ouest de l'Europe.
France. Au total : 53 millions d'alouettes fréquentent la France dont les transits et haltes migratoires. Nicheurs : 300.000 à 3 millions de couples ; déclin de 16% pour STOC (1989-2008) avec remontée + 2% (2001/08).
Hivernants : 1 à 10 millions d'alouettes.

Tableau de chasse. 640.000 oiseaux (1998-99) + piégeages liés aux « chasses traditionnelles » : 600.000 oiseaux.

Problèmes. Pertes d'habitats liés aux pratiques agricoles,manque de ressources en hiver. Impact des pesticides sur la productivité des couples. Trafic européen d'alouettes pour la consommation.

Bilan. Déclin en France et certains pays d'Europe.


3.2 - Famille des corvidés
Considérés comme « intelligents ».

Corbeau freux.

Des sédentaires. Des migrateurs venus d'Europe du Nord ou du Centre hivernent en France.

Effectifs. Europe. 10 à 18 millions de couples reproducteurs. Des déclins dans des pays, des augmentations ailleurs. Statut d'ensemble favorable.
France. Nicheurs : 200.000 à 300.000 couples fin années 1990. Hivernants : 3 à 5 millions d'oiseaux ( STOC : - 5% 1999-2008, + 7% 2001-2008).

Tableau de chasse. 172.000 oiseaux (1998/99)
+ piégeages comme nuisible : 95.000 (ROC, sous-estimation).

Bilan. Statut favorable.

Corneille noire

Des sédentaires. Des migrateurs venus d'Allemagne ou du Bénélux hivernent en France.

Effectifs. Europe. Nicheurs : 7 à 17 millions de couples.
France. Nicheurs : 0,5 à 1 million de couples. Hivernants ?

Tableau de chasse. 170.000 oiseaux (1998/99) + piégeages comme animal nuisible : 120.000 (ROC sous-estimation).

Bilan. Statut favorable.

Geai des chênes.

Sédentaire. Des migrateurs venus d'Europe du Nord et du Centre vont dans le Sud et certains hivernent en France.

Effectifs. Europe. Nicheurs : 6 à 13 millions de couples ; statut favorable.
France. Nicheurs : 0,5 à 2 millions de couples ; en accroissement pour STOC Hivernants ? (fluctuations annuelles).

Tableau de chasse. 168.000 oiseaux (1998/99) + piégeages comme nuisible ?

Bilan. Statut favorable.

Pie bavarde

Sédentaire.

Effectifs. Europe. Nicheurs : 7,5 à 19 millions de couples. Statut favorable.
France. 1 à 2 millions de couples. Forte régression : - 56% (STOC.1989-2008).

Tableau de chasse. 210.000 oiseaux (1998/99) + piégeages comme nuisible : 180.000 (ROC : sous-estimation).

Bilan. Favorable en Europe. Fort déclin en France; inexpliqué pour des oiseaux urbains.



3.3 - Famille des sturnidés
Pour certaines espèces, capacité à imiter la voix humaine.

Etourneau sansonnet

Sédentaire. Des migrateurs nidifiant en Scandinavie ou en Europe occidentale hivernent en France ou sont en transit pour l'Afrique du Nord.

Effectifs. Europe. 34 à 120 millions de couples (ou 23 à 56 millions !). Statut défavorable (jusqu'à - 75% en 25 ans en Grande Bretagne).
France. Nicheurs : 1,5 à 6 millions de couples ; suivi STOC : - 6% 1989/2008 mais + 9% sur 2001/2008. Hivernants : 5 millions d'oiseaux dans les années 1990.

Tableau de chasse : inconnu.
Piégeage comme nuisible (sous-estim.) : 25.000 oiseaux (1999/2000 ROC).

Bilan. Contexte européen défavorable. Stabilité en France.


3.4 - Famille des turdidés
Chanteurs par excellence.

Grive draine

Des nicheurs en France. Des migrateurs venus de l'Est ou du Nord de l'Europe hivernent en France, d'autres sont en transit.

Effectifs. Europe. Nicheurs : 3 à 7,4 millions de couples dont 3 en Russie; statut favorable en général mais des déclins dans quelques pays.
France. Nicheurs : 100.000 à 500.000 couples (fin années 1990) ;
en déclin : - 26% 1989/2008 (STOC). Hivernage et transits ?

Tableau de chasse : 4,5 millions d'oiseaux pour l'ensemble des 4 espèces de grives (1998/99). Piégeages par chasses traditionnelles : inconnu.

Problèmes. Modifications de habitats dont les haies, pesticides. Ces évolutions pourraient jouer un rôle important à terme sur les effectifs (TGF).

Bilan. Bon contexte européen. Déclin en France.


Grive litorne

Des nicheurs en France. Des migrateurs venus de Scandinavie et d'Europe centrale hivernent en France.

Effectifs. Europe. 14 à 24 millions de couples dont 10 à 15 en Russie. Statut général favorable mais déclin dans quelques pays.
France. Nicheurs : 10.000 à 20.000 couples fin des années 1990 ; fort déclin : - 78% sur 2001/2008 (STOC). Hivernants : fortes populations ?

Tableau de chasse. 4,5 millions d'oiseaux pour 4 espèces de grives. Piégeages par chasses traditionnelles : inconnu.

Problèmes. Id. grive draine.

Bilan. Stable pour l'Europe. Fort déclin en France.

Grive mauvis

Pas de nicheurs en France. De l'hivernage et du transit vers l'Espagne et l'Afrique du Nord.

Effectifs. Europe. Nicheurs : 16 à 21 millions de couples. Statut jugé favorable.
France. Hivernants et en transit : inconnus.

Tableau de chasse. 4,5 millions pour les 4 espèces de grives. Piégeages par chasses traditionnelles : ?

Bilan. Stabilité en Europe.

Grive musicienne

Des nicheurs en France. Des migrateurs venus de Scandinavie ou d'Europe centrale hivernent en France ou transitent pour aller plus au Sud. Les oiseaux nicheurs présents en France sont partiellement migrateurs.

Effectifs. Europe. Nicheurs : 20 à 36 millions de couples; stabilité.
France. Nicheurs : vers 2 millions de couples au statut favorable ; en expansion + 57% sur 1989-2008 (STOC). Hivernants et en transit : pas de données (fluctuations).

Tableau de chasse. 4,5 millions d'oiseaux pour les 4 espèces de grives. Piégeages par chasses traditionnelles : inconnus.

Problèmes. Id grive draine.

Bilan. Favorable.

Merle noir

Sédentaire. Des migrateurs venus de Scandinavie ou d'Europe centrale hivernent en France ou, en transit, vont en Espagne et en Afrique du nord-ouest.

Effectifs. Europe. Nicheurs : 40 à 82 millions de couples. Statut favorable.
France. Nicheurs. 1,2 à 6 millions de couples ; sans doute au moins stable : + 13 % sur 1989-2008 (STOC). Hivernants et transits : inconnus.

Tableau de chasse. 980.000 oiseaux (1998/99). Piégeage par chasses traditionnelles : inconnu.

Problèmes. Id grive draine.

Bilan. Favorable.


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2e partie : Mammifères chassables

De manière générale, les données sur les effectifs des mammifères sont peu nombreuses.

1 - Ordre des ARTIODACTYLES
Ongulés (ongles développés et élargis en sabots). Doigts en nombre pair. Gros animaux posant la question : quelle coexistence possible d'une vie libre et sauvage avec les activités humaines ?
La vie de la plupart des espèces de cet ordre dépend étroitement des pratiques de chasse.(plans de chasse, aménagements…)

1.1 Famille des bovidés
Ruminants. Cornes toujours présentes chez le mâle.

Chamois

Montagnard. Dans les Alpes et le Jura. Introduit dans le Massif Central et les Vosges.

Effectifs. 98.000 dont 92.000 dans les Alpes. Progression des territoires et des effectifs.

Tableau de chasse. 12.000 (2004)

Bilan. Animal « administré » (plans de chasse….)

Isard

Montagnard. Dans les Pyrénées. Pas d'essai d'introductions ailleurs.

Effectifs. 25.000 dans les Pyrénées françaises (1994). Tassement après un accroissement (6.600 en 1974).

Tableau de chasse. Vers 2.500 en moyenne annuelle sur 10 ans

Bilan. Animal administré.

Mouflon

Originaire de Corse et Sardaigne. Introduit dans de nombreux pays. Des lâchers d'hybrides provenant de réserves nationales (ex. Chambord en 1960/70) ou de parcs zoologiques.
Présent surtout dans les Alpes. En général, des populations variables au sud-est d'une ligne Bordeaux-Strasbourg. Petites populations en Ardennes et Somme.

Effectifs. 15.000 en 2005 (4.000 en 1978). « Liste rouge » UICN, classement en « VU » pour la population sauvage.

Tableau de chasse. Hors parcs et enclos : 2.000 à 2.500. En parcs et enclos ?

Bilan. Devenir des populations sauvages ?


1.2 - Famille des cervidés.
Ruminants. Bois ramifiés perdus chaque année.

Cerf élaphe

Petites migrations saisonnières. Réintroduction en Corse.

Effectifs. 130.000 à 175.000 (2005). Accroissement en montagne.
Elevage pour gibier : 100.000 (1999) (SNPG)

Tableau de chasse. Hors parcs et enclos : 45.000 (2007/08). En parcs et enclos : ? Chasses à courre et battues : ?

Remarque. Le cerf élaphe de Corse est protégé (directive européenne « habitats » et Convention de Berne) ; il n'est donc pas chassable.

Bilan. Animal administré.

Cerf sika

Originaire du Japon. Quelques individus offerts en 1890. Effectifs inconnus, peut-être, 40 à 130 en vie sauvage. Des évasions de parcs.

Tableau de chasse. Plus de 100 (2005) hors parcs et enclos et vers 50 en parcs et enclos. Chasses à courre : ? Objectif d'éradication des animaux en liberté. Hybridations possibles avec l'élaphe.

Bilan. Animal administré.

Chevreuil

Présence potentielle dans tous les milieux.

Effectifs. Peut-être 1,5 à 2 millions d'animaux (d'après tableaux de chasse). Forte croissance après plans de chasse mis en place dans les années 1960. Tassement aujourd'hui.

Tableau de chasse. Hors parcs et enclos : 500.000 (2007/08). En parcs et enclos ? Chasses à courre et battues administratives ?

Bilan. Animal administré.

Daim

Une population sauvage et aussi en enclos avec des évasions.

Effectifs (sauvage).Alsace : env. 1.000 animaux. Seine et Marne, env.200. Pyrénées orientales : env. 100.

Tableau de chasse. Hors parcs et enclos : env.800 (2005). En parcs et enclos : 600 (2005) et 1200 en 2003. Objectif d'éradication des animaux sauvages.

Bilan. Animal administré.

1.3 - Famille des suidés
Non ruminants. Sans cornes ni bois. Canines développées.

Sanglier

Présence potentielle dans tous les milieux. Forts contingents dans l'arc méditerranéens. Croisements avec des porcs domestiques dans le midi (cochongliers).

Effectifs. Peut-être 500.000 à 900.000 animaux. Après mises en place de plans de chasse, forts accroissements. « Tassement » possible aujourd'hui.

Tableau de chasse. Hors parcs et enclos : 520.000 (2007/08). En parcs et enclos : ? Destructions au titre de nuisible ?

Bilan. Gestion cynégétique et agricole (dégâts aux cultures).



2 - Ordre des CARNIVORES
Consomment en principe de la viande ; certaines espèces sont omnivores.

2.1 - Famille des canidés
Digitigrades : marchent en s'appuyant sur les doigts.

Chien viverrin

S'est introduit de lui-même (1975) à partir de lâchers en Russie (1924-1955). Présence surtout dans l'Est de la France à partir d'arrivées régulières d'Allemagne. Des détentions en parcs et enclos.

Effectifs inconnus, sans doute marginaux ; des hypothèses d'accroissement.

Tableau de chasse : inconnu. Destructions au titre de nuisible : inconnues. Objectif d'éradication.

Renard

Présence potentielle dans tous les milieux y compris urbains.

Effectifs : inconnus. En augmentation ?

Tableau de chasse. 390.000 (1998/1999).
Destructions au titre de nuisible : 66.000 (1996/97, ONCFS) et 134.000 (1999/2000, ROC) (sous-estimations).

2.2 - Famille des mustélidés
Moyens ou petits. Glandes à musc près de l'anus.

Belette

Petit animal. Présence potentielle dans tous les milieux.

Effectifs : inconnus.

Tableau de chasse : inconnu.
Destructions comme animal classé nuisible : 53.000 (1996/97, ONCFS) et 27.000 (1999/2000, ROC) ; sous-estimations.

Problèmes. Régression discutée en Grande-Bretagne. Menaces en Suisse et Allemagne (régression des habitats). Empoisonnements.

Bilan. Pourrait être menacé.

Blaireau

Présence potentielle partout en France.

Effectifs : inconnus.

Tableau de chasse : inconnu.
Non classé nuisible donc pas de destructions mais battues, déterrages.

Bilan. Des craintes sur l'évolution des effectifs ?

Fouine

Présence potentielle partout en France. Effectifs inconnus.

Tableau de chasse : inconnu.
Destruction comme nuisible : 33.000 (1996/97, ONCFS) et 43.000 (1999/2000, ROC) : sous-estimations.

Hermine

Blanche l'hiver, brune l'été. Effectifs inconnus.

Tableau de chasse inconnu. Non classé nuisible.

Martre

Forestière. Effectifs inconnus.

Tableau de chasse : 21.000 (1998/99).
Destructions comme animal classé nuisible :10.000 (1996/97) et 14.000 (1999/2000, ROC) ; sous-estimations.

Problèmes. Fragmentation des espaces boisés. Raréfaction en Grande-Bretagne et Irlande ; sur liste rouge en Allemagne.

Bilan. Inquiétudes sur les évolutions des populations.

Putois

Peut être présent partout en France. (putois et furets). Effectifs inconnus.

Tableau de chasse. 15.000 putois (1998/99).
Destruction comme nuisible : 12.000 à 16.000/an (1996-1998) ; sous-estimations.

Problèmes. Vulnérabilité au piégeage. Modifications de habitats dont pollution des zones humides. Raréfaction des ressources alimentaires. Déclin dans plusieurs pays dont Suisse et Allemagne.

Bilan. Inquiétudes sur les évolutions des populations.

Vison d'Amérique

Originaire de l'Amérique du Nord. Introduit pour sa fourrure (20e siècle). Des évasions des enclos. Des lâchers volontaires après la chute des cours de la fourrure.

Effectifs : inconnus. Expansion géographique possible.

Tableau de chasse inconnu.
Destructions comme nuisible : 500 visons (1996/97, ONCFS) ; sous-estimations.

Problèmes. Concurrence avec le vison d'Europe, espèce protégée. Risques de confusion avec cette dernière espèce lors des destructions.

Remarque sur le statut des mustélidés
Les mustélidés chassables ci-dessus (sauf le vison d'Amérique) figurent sur des listes officielles d'animaux protégés notamment l'annexe 3 de la Convention de Berne relative à « la conservation de la vie sauvage et du milieu naturel d'Europe » de 1982, approuvée par la France en 1990. Incohérence juridique ?


2.3 - Famille des procyonidés
Famille proche de celle des ours. Espèces présentes en Amérique et en Asie (panda).

Raton laveur

Animal au masque de Zorro. Introduit pour sa fourrure et pour agrément. Evasions d'élevage. Lâchers volontaires après chute des cours. Des noyaux dans l'Est de la France. Des arrivées d'Allemagne.
Effectifs inconnus, expansion géographique possible.

Tableau de chasse inconnu. Destruction comme nuisible : 530 (1996/97, ONCFS, sous-estimations). En 2005/2006, dans l'Aisne : piégeage de 600 à 800 animaux.


3 - Ordre des LAGOMORPHES
Proche de celui des rongeurs. S'en distingue par la dentition : 2 paires d'incisives à la mâchoire supérieure.

Famille des léporidés
Pattes postérieures très développées.

Lapin de garenne

Effectifs inconnus. L'introduction de la myxomatose dans les années 1950 a très fortement réduit les populations. L'évolution des tableaux de chasse traduit des situations contrastées (amélioration, stagnation)
Sur « liste rouge » comme NT (quasi menacé).

Tableau de chasse. 13 millions en 1974/75 et 3,2 millions en 1998/99.
Destructions comme nuisible ? Elevages de gibier :100.000 (1998)

Problèmes. Sensibilité à la myxomatose et au VHD. Evolution des paysages (haies en particulier).

Lapin de Floride
ou sylvilagus

Ne figure pas sur arrêté ministériel des espèces chassables.

Introduction en 1953 pour remplacer le lapin de garenne en déclin. Originaire d'Amérique. Effectifs inconnus ; sans doute en raréfaction.

Lièvre d'Europe (ou brun)

Effectifs inconnus. D'après tableaux de chasse : entre 3 et 6 millions. Déclin dans les années 1960 à 1990. Aujourd'hui situations contrastées selon les régions.

Tableau de chasse. 920.000 (1998/99). (1.570.000 en 1983).
Elevage de gibier : 120.000 lièvres (1999)

Problèmes. Hypothèses de causes du déclin : pathologies, machinisme agricole, chasse trop forte…

Lièvre variable

Animal alpin. Fourrure blanche en hiver.

Effectifs inconnus ; régression des territoires.
Sur « liste rouge » UICN France comme NT (quasi menacée).

Tableau de chasse. 820/an en moyenne 2003 à 2005.

Problèmes. Comportements et équipements touristiques en montagne.

Bilan. Menacé.



4 - Ordre des RONGEURS
Plantigrades : marchent sur la plante des pieds. Croissance continue des incisives.

4.1 - Famille des capromyidés
Rongeurs de grande taille. Pattes palmées.

Ragondin

Introduit pour la fourrure (Cas plus rares : pour la gestion des marais par limitation de la végétation). Originaire d'Amérique du Sud. Milieux aquatiques. Evasion des enclos d'élevage. Lâchers après chute des cours de la fourrure.

Effectifs : inconnus. En expansion géographique.

Tableau de chasse. 300.000 (1998/99).
Destruction comme animal classé nuisible : 235.000 (1999/2000, ROC, sous estimation).

Problèmes. Poisons destinés aux ragondins susceptibles d'atteindre d'autres animaux.



4.2 - Famille des cricétidés
5 doigts à chaque pied au lieu de 4 et 5 pour les autres rongeurs.

Rat musqué

Introduit pour la fourrure. Originaire de l'Amérique du Nord. Evasions et lâchers comme pour le ragondin.

Effectifs inconnus. En expansion géographique et sans doute accroissement des populations.

Tableau de chasse. Vers 90.000 (1998/99).
Destructions comme nuisible : 37.000 (1996/97, ONCFS, sous estimation).

Problèmes. Risques liés à l'usage de poisons pour la destruction.


4.3 - Famille des sciuridés
Queue touffue comme celle de l'écureuil.

Marmotte

Montagnarde (Alpes). Introductions cynégétiques dans les Pyrénées à partir de 1948 et dans le Massif Central (années 1980).

Effectifs : inconnus. Extension des aires d'occupation.

Tableau de chasse. 1.100 / an en moyenne 1998-2004 (2 départements non comptabilisés).

Question. Comme pour les mustélidés, incohérence juridique (chassable / protégé).




ANNEXES

A - Fragilité ou prospérité des espèces chassables
a - Bilan de la situation des oiseaux
Nous ne prenons en compte que les oiseaux ; les effectifs des mammifères, étant problématiques
Ce bilan est subjectif en ce que nous portons attention aux données inquiétantes.

- Ordre des ANSERIFORMES. Famille des anatidés.


Eider à duvet

« Liste rouge »

Canard colvert

Abondance

Fuligule milouin

Déclin nicheurs Fr

Canard pilet

Déclin nicheurs Europe

Fuligule milouinan

Faibles populations

Canard siffleur

Favorable

Fuligule morillon

Déclin hivernants Fr

Canard souchet

Déclin nicheurs européens

Garrot à œil d'or

Statut favorable

Sarcelle d'été

« Liste rouge »

Harelde de Miquelon

Rare

Sarcelle d'hiver

« Liste rouge »

Macreuse brune

Faibles populations

Macreuse noire

Déclin européen

Oie cendrée

« Liste rouge »

Nette rousse

Possible déclin Fr

Oie des moissons

Peu d'hivernants en France

Oie rieuse

- Id -

Canard chipeau

Déclin nicheurs

- Ordre des CHARADRIIFORMES Familles : charadriidés, haematopodidés, scolopacidés


Pluvier argenté

Déclin Europe sauf France

Bécasseau maubèche

Déclin en Europe

Pluvier doré

?

Bécassine des marais

Déclin

Vanneau huppé

Déclin en France

Bécassine sourde

Fragilité

Chevalier aboyeur

Stabilité

Huîtrier pie

Déclin européen

Chevalier arlequin

Rares hivernants en Fr

Chevalier gambette

Stable

Barge à queue noire

« Liste rouge »

Combattant varié

Déclin hivernants Fr

Barge rousse

?

Courlis cendré

« Liste rouge »

Bécasse des bois

Déclin européen

Courlis corlieu

Favorable

- Ordre des GRUIFORMES. Famille des rallidés


Foulque macroule

Favorable

Râle d'eau

Déclin européen

Gallinule ; poule d'eau

Favorable

- Ordre des COLUMBIFORMES. Famille des columbidés


Pigeon biset

Quasi-domestique

Tourterelle des bois

Déclin

Pigeon colombin

Déclin nicheurs Fr

Tourterelle turque

En expansion

Pigeon ramier

Favorable


- Ordre des GALLIFORMES. Familles des phasianidés et tétraonidés


Caille

Des problèmes

Gélinotte des bois

« Liste rouge »

Colins/faisans

Gibier d'élevage

Lagopède des Alpes

Faibles populations

Perdrix bartavelle

« Liste rouge »

Tétras lyre

« Liste rouge »

Perdrix grise

Déclin en Pyrénées

Tétras urogalle (grand tétras)

« Liste rouge »

Perdrix rouge

?

- Ordre des PASSEREAUX. Familles des alaudidés, corvidés, sturnidés et turdidés

Alouette des champs

Déclin

Etourneau sansonnet

Stable en France

Corbeau freux

Favorable

Grive draine

Déclin en France

Corneille noire

Favorable

Grive litorne

Fort déclin

Geai des chênes

Favorable

Grive mauvis

Favorable

Pie bavarde

Fort déclin en France.

Grive musicienne

Favorable

Merle noir

Favorable


b - Listes rouges UICN France
Nous y relevons les espèces chassables classées selon un ordre décroissant des menaces en : CR (en danger critique d'extinction), EN (en danger), VU (vulnérable) et NT (quasi menacée). Nous ne prenons pas en compte la classification LC (préoccupation mineure).

- Oiseaux NICHEURS de France (Liste publiée en Décembre 2008.)

CR

Eider à duvet.

EN

Bécassine des marais / Pigeon biset / Grand Tétras (sous-espèce.)

VU

Oie cendrée / Sarcelle d'hiver / Sarcelle d'été.
Gélinotte de bois / Grand tétras (s.espèce des Pyrénées)
Barge à queue noire / Courlis cendré.

NT

Perdrix bartavelle / Lagopède alpin (s.espèce des Pyrénées).

- Mammifères (Liste publiée en Février 2009)

VU

Mouflon

NT

Lièvre variable / Lapin de garenne


c - Statut STOC. (Suivi temporel des Oiseaux communs) Situation 2008
Espèces en difficultés.

ESPECES

1989-2008

2001-2008

ESPECES

1989-2008

2001-2008

Tétras lyre

?

- 40%

Alouette des champs

- 16%

- 2%

Pigeon colombin

- 42 %

- 7%

Grive draine

- 26 %

- 10%

Tourterelle des bois

- 4%

- 12%

Grive litorne

?

- 78%

Pie bavarde

- 56%

+ 9%



B - Pratiques cynégétiques

a - Tableaux de chasse
La principale référence demeure, encore aujourd'hui, ce tableau national établi par l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) pour la saison 1998/99. Pour certaines espèces, par exemple les mammifères faisant l'objet d'un plan de chasse, on peut trouver sur le site ONCFS des chiffres plus récents
Les quantités ci-dessous d'animaux tués sont exprimées en milliers.

Pigeon ramier

5.169

Caille

341

Rat musqué

88

Faisans

5.061

Sarcelle d'hiver

331

Poule d'eau

76

Grives

4.538

Tourterelle turque

306

Pluvier doré

63

Lapin

3.209

Ragondin

304

Bécassine sourde

50

Perdrix rouge

1.732

Bécassine des marais

275

Fuligule milouin

44

Canard colvert

1.561

Autres canards de surface

234

Fouine

42

Perdrix grise

1.454

Pie

210

Autres canards plongeurs

38

Bécasse

1.168

Tourterelle des bois

189

Râle d'eau

30

Merle

985

Corbeau freux

172

Martre

21

Lièvre

918

Geai

168

Oies

21

Alouette

638

Corneille

166

Putois

15

Vanneau

436

Foulque

133

Autres mustélidés

11

Renard

392

Autres limicoles

115

Autres gibiers ?

694



b - Elevage de gibier pour lâchers en début de saison de chasse.
Données 1999 du Syndicat national des producteurs de gibiers de chasse (SNPGC).
Ce dernier regrouperait 70% de la production nationale de gibier de chasse.


Faisans

14 millions

Lièvres

120.000

Daims

7.000

Perdrix grises et rouges

5 millions

Lapins

100.000

Canards colverts

1 million

Cerfs

10.000

Sangliers

n.c.


c -« Chasses traditionnelles »
en principe : piégeages.


Alouette des champs

Gironde, Landes, Lot et Garonne, Tarn et Garonne, Pyrénées atlantiques.

Grives (4 espèces)

Ardennes.
Alpes de Haute Provence, Alpes maritimes, Bouches du Rhône, Var, Vaucluse.
Aveyron, Lozère.

Pluvier doré

Ardennes.

Vanneau huppé

Ardennes.


d - Nuisibles
Animaux classés comme nuisibles dans l'arrêté ministériel du 30 Septembre 1988 modifié de temps en temps.


Mammifères

Canidés

Chien viverrin / Renard

Léoporidés

Lapin de garenne

Mustélidés

Belette / Fouine / Martre / Putois / Vison d'Amérique.

Procyonidés

Raton laveur.

Rongeurs (2 familles)

Ragondin / Rat musqué.

Suidés

Sanglier.


Oiseaux

Columbidés

Pigeon ramier.

Corvidés

Corbeau freux / Corneille noire / Etourneau sansonnet / Geai des chênes / Pie bavarde.



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