Climatologie, réchauffement climatique, état des lieux et risques... |
Il y a 300 millions d'années, l'Europe était sous l'Equateur et la Russie un désert. Ces dernières années, on parle de canicule, en oubliant que pour rester dans les limites de notre ère (après JC), il y en a eu déjà un certain nombre : en 125, 1997, 2003, 2018, 2021, 2022... De même qu'il y a des hivers rigoureux (du 20 janvier au 10 février), il y a des étés caniculaires (du 20 juillet au 10 août). 2 questions se posent alors : - le climat se réchauffe-t-il et quelles en seraient les conséquences ? - quelle est la part de responsabilité de l'activité humaine ? Rappels sur les climats Climat continental (ou semi-continental) S'observe dans les régions proches d'une ligne qui va de la frontière allemande au Lyonnais. L'influence océanique n'est pas complètement éliminée, mais les hivers sont rudes, les étés sont chauds et le tout est entrecoupé de pluies orageuses. Climat océanique Type Bretagne et Cotentin, Caractérisé par des hivers doux et des étés relativement frais, des pluies fréquentes en toutes saisons mais peu abondantes. Grande variabilité de l'aspect du ciel d'une heure ou d'une journée à l'autre. Origine de la canicule Les astronomes égyptiens et babylonniens, puis romains avaient déjà remarqué que pendant cette période particulière, quand au petit matin le soleil se levait devant la constellation "du Petit Chien", (caniculum en latin) la température atteignait des sommets... Cette configuration arrivant chaque année, il y a donc, des petites et des grosses canicules. Pour ce qui est de notre Europe occidentale, c'est surtout l'océan Atlantique qui joue le rôle de régulateur climatique et le temps qu'il fait est le résultat du combat entre l'anticyclone des Açores et l'air froid ainsi que les dépressions venus d'Islande. Le climat se réchauffe Cependant il est indéniable que le climat change selon des cycles qui existaient avant même l'arrivée de l'Homme sur terre... L'activité débridée des hommes y participe certes (la pollution de l'atmosphère, la rendant plus dense, augmente théoriquement son échauffement), mais beaucoup moins que ce qui est annoncé par un certain nombre de lobbies, souhaitant manipuler l'opinion publique et les politiques. Pour simplifier : la majeure partie (99 %) de l'effet de serre étant du à la vapeur d'eau, il semble donc qu'il faille largement relativiser la part de responsabilité humaine dans ce réchauffement... Quelques repères sur le cycle actuel de réchauffement La température Elle a effectivement augmenté de 0,9 degré en France depuis un siècle et les prévisions des météorologues annoncent une élévation supplémentaire entre 1,4° et 5,7° pour le siècle à venir. En Bourgogne, même si l'hiver 2012/2013 a été un des plus long depuis la dernière guerre, les températures hivernales minimales ont augmenté de 1,4 degré. Parallèlement, selon Météo France Côte d'Or, les précipitations ont aussi augmenté de 10 % entre 1830 et 2000. La banquise En Arctique, elle a rétréci de 6 à 7 % en hiver et de 10 à 12 % en été au cours des 30 dernières années. La superficie des surfaces terrestres enneigées a fondu de 7 à 10 % dans l'hémispH êre Nord (période mars-avril) sur la même période. La péninsule antarctique a subi un réchauffement de 3° C dans les 50 dernières années. La Fonte du "Toit du Monde" Selon Surendra Shrestha, directeur régional du PNUE (Programme des Nations-Unies pour l'Environnement), les glaciers de la chaine de l'Himalaya (s'étend sur 2400 km à travers le Pakistan, l'Inde, la Chine, le Népal, le Bhoutan...), comme ceux de l'Europe reculent de plus en plus et pourraient disparaître dans les 50 prochaines années. Les conséquences sur les ressources en eau douces seraient impressionnantes, car ces glaciers alimentent 9 des plus grands cours d'eau d'Asie, soit un bassin 1,3 milliards d'habitants, privés d'eau potable et d'irrigation. Paradoxalement, ce sont aussi des risques d'inondation importants qui vont d'abord menacer les populations : En effet, cette fonte brutale de la glace fait gonfler le niveau des lacs existants et en crée de nouveaux (12 en 1950 au Népal pour 2400 en 2007). Dernier effet prévisible : la montée des eaux maritimes suite à cette fonte des glaces terrestres engloutiraient des régions côtiêres et des îles entiêres, au Bangladesh et en Indonésie par exemple. Enfin, et cela prouve que l'équilibre climatique est plus complexe que ce que certains veulent bien admettre, un effet d'emballement pourrait en résulter : - la neige et la glace réfléchissent environ 70 à 80 % des rayons solaires, - l'eau, au contraire absorbe cette énergie thermique, et la restitue comme un énorme radiateur liquide, Moins de glace et plus d'eau contribue donc à l'accélération du réchauffement climatique. Vendanges Depuis 1970, la vigne fleurit 12 jours plus tôt et le calendrier des vendanges a pris 23 jours d'avance. Hirondelles Depuis 1960, les hirondelles arrivent en Saone-et-Loire 6 jours plus tôt chaque décennie ! Maisons En 2003, ont été reconnues en état de catastrophe naturelle 300 communes bourguignonnes, suite aux fissures causées aux constructions par la rétractation des argiles due à la sécheresse. Les Hêtres Dépérissement, à cause d'un déficit pluviométrique, par décollement de l'écorce. Les Oiseaux Installation d'espèces méridionales en Bourgogne ; (héron grand boeuf depuis 1994) Les criquets après avoir envahi en 2005 prês de 20.000 ha de cultures, les criquets italiens (calloptamus itlalicus) s'attaquent en en été 2006 au sud du Morvan, dévorant tout sur leur passage : fruits, fleurs, légumes, céréales et même le foin sur pied, en bottes ou remisé dans les hangars. Les chenilles Les chenilles processionnaires aux poils urticants sortent de leur cocon et descendent des pins (noirs, maritimes et sylvestres) au printemps. Selon les conditions climatiques elles s'enterrent jusqu'à juillet ou les chenilles se transforment en papillons. Elles provoquent la défoliation des arbres en mangeant les aiguilles, mais sont aussi dangereuses pour les humains et les animaux. Sans prédateurs naturels au nord de la Loire, ces papillons nocturnes profitent du réchauffement climatique pour envahir de nouveaux territoires. Cette espèces ne supportant pas le gel, mais bien abritée dans son cocon, il faut des températures descendant au dessous de -10°C pour éradiquer les 400 oeufs que chaque femelle chenille pond entre fin juin et mi-août. Les chenilles vont alors grossir jusqu'au premiers froids et constituer ce cocon caractéristique en haut des arbres qui leur permettra de passer l'hiver. Mortalité Augmentation de la transmission ou du développement de certaines pathologies ou germes. D'où un inversement, notament en Bourgogne, du rythme annuel de la mortalité (actuellement en hiver) à cause de la recrudescence des maladies cardiovasculaires, respiratoires, métaboliques ou psychiques... Résultat des mesures prises sur la production de CO2 En France En 2005, la France a réduit de 1,8 % ses émissions de gaz à effet de serre (GES) par rapport à 1990, ce qui la met en bonne voie pour respecter les engagements pris avec le protocole de Kyoto. En 2004, la réduction de ses émissions n'étaient que de 0,5 %. Depuis 2006, suite à l'application des dispositions prises du Plan Climat adopté en 2004, cette réduction devrait s'accentuer. En 2010, la taxe Carbone, devait accentuer cette réduction des émissions de GES. Mais compte-tenu de leur part minime imputée au réchauffement climatique, cette mesure n'est-elle pas un coup d'épée dans l'eau ? Voir notre dossier sur : La taxe carbone Au Canada Les émissions de gaz à effet de serre (GES) ont chuté de 2,1 % au Canada en 2008 par rapport à 2007, ce qui représente environ 734 mégatonnes. Selon le rapport annuel du gouvernement d'Ottawa (conformément à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques), cette baisse correspond à une réduction de 16 mégatonnes par rapport à 2007, et une baisse de 6,2 mégatonnes, (soit 0,8 % au cours des cinq dernières années). Elle est due notamment à la crise mais également aux mesures prises pour accroître le recours aux énergies propres. Controverse Tout le monde n'est en effet pas d'accord avec la thèse de l'emballement du réchauffement climatique suite aux actions humaines : Le chercheur et ancien ministre Claude Allègre, le spécialiste Vincent Courtillot, le présentateur météo Laurent Cabrol... ou le statisticien danois Bjoern Lomborg, auteur de "L'Ecologie Sceptique" publié en 1998, sont aujourd'hui rejoints par de nombreux chercheurs dont les travaux ont été présentés de façon tronquée ou fallacieuse... Ce dernier affirme notamment "qu'il y a d'autres défis à relever comme la lutte contre le sida, la malaria, la malnutrition et la pauvreté..." mettant en avant que la réduction des émissions de gaz à effet de serre préviendrait des dégâts d'un montant estimé à 5.000 milliards de dollars mais que son coût total se situerait entre 4.575 et 37.362 millards de dollars ! Au delà de la provocation, les chiffres qu'il avance ont de quoi faire réfléchir : "pour une personne sauvée de la malaria en freinant le réchauffement climatique, on en sauverait 36.000 par une politique de santé dans le Tiers-Monde." C'est dans cette logique purement comptable qu'il estime le Protocole de Kyoto "trop coûteux et inefficace." Tout en ne réfutant pas le réchauffement climatique, Bjoern Lomborg s'en prend également au politicien Al Gore qui à travers son film "Une vérité qui dérange" annonce une élévation du niveau des océans de 6 m alors que les derniers rapports de l'ONU l'estime à seulement 30 cm. Il propose de s'intéresser et de consacrer plus de moyens à la recherche de technologies bon marché permettant de réduire notre dépendance aux énergies fossiles polluantes. Voir à ce sujet ce diaporama très étayé : Le réchauffement climatique en question Il est signé par Vincent COURTILLOT Membre de l'Académie des Sciences Professeur. De Géophysique à Paris VII Directeur de l'institut de physique du globe de Paris. Le trou d'ozone L'ozone protège tous les organismes vivants des ravages des radiations des rayons solaires ultraviolets. Le magazine "Nature", publie une étude semblant prouver que la stabilisation des niveaux d'ozone dans la haute atmosphère tiendrait plus de facteurs naturels que de la coopération internationale en matière d'environnement et de l'interdiction des substances destructrice de ce gaz ! (moratoire de 1997 suite à la découverte d'un trou important de la couche d'ozone au dessus de l'Antartique) Les pays signataires avaient aussi décrété l'interdiction des dérivés fluorés et chlorés servant jusqu'alors de gaz propulseurs dans les bombes aérosol et les liquides caloporteurs des réfrigérateurs et climatisations... Or, malgré ces mesures, les taux rejetés n'ont pas baissé de façon très significative alors que depuis la fin des années 1990, on constate que la densité de la couche d'ozone s'est stabilisée et même lègèrement améliorée. L'explication viendrait sans doute d'une baisse très significative durant la même période de l'activité volcanique de la planète... Aide-toi, la planète t'aidera ! pourrait-on dire en guise de moralité. Quelques Questions/ Réponses Qu'est-ce que le réchauffement climatique ? Depuis une dizaine d'années, les scientifiques sont convaincus que la température de la Terre se réchauffe de manière alarmante. L'une des causes invoquées de ce changement climatique est l'émission par les activités humaines modernes de « gaz à effet de serre », comme le gaz carbonique (CO²), qui s'accumulent dans les couches supérieures de l'atmosphère et emprisonnent les rayons solaires, d'où le nom « effet de serre ». La France s'est engagée au sein du Protocole de Kyoto à réduire ses émissions de gaz à effet de serre afin de "stopper le réchauffement de notre planète" Quelle relation entre biodiversité et réchauffement climatique ? Les données récoltées lors des dernières décennies établissent que les espèces suivent "leur" climat : les végétaux bourgeonnent hors saison, les animaux migrent ou hibernent plus tôt, les espèces à sang froid (plus stimulées par temps chaud) se reproduisent davantage... On constate des migrations invasives, favorisées par des hivers doux (pyrale du buis, chenille processionnaire) alors que les espèces locales souffrent à la fois du changement climatique et de ces invasions. De même, les phénomènes climatiques extrèmes (sècheresses, tempêtes, inondations...) en forte accélération participent à ce désordre préjudiciable aux espèces. Selon les modèles prévisionnels en place, la perte de biodiversité d'ici 2050 est évaluée dans une fourchette de 15 à 20 %. Enfin, car nous faisons partie des espèces menacées, nous sommes directement dépendants de cette biodiversité car si seulement 1/5éme de celle-ci est perdue, ce sont notre agriculture et donc notre nourriture ainsi que nos ressources médicamenteuses qui vont se raréfier. Pour mémoire : il y a quelques 10.000 ans (en pleine période glaciaire) notre Terre a subi une baisse de 6 °C, et cela a eu pour effet la disparition de nombreuses espèces qui ne peuvent, généralement, supporter qu'un écart de température moyenne de 1 à 2 °C. Comment réduire les émissions de CO² ? La principale source d'émission de CO² est la production d'énergie à partir de ressources fossiles comme le pétrole ou le gaz naturel, que ce soit dans les transports ou la production d'électricité. Pour réduire efficacement les émissions de gaz à effet de serre, il faut collectivement consommer moins d'énergie fossile, ou/ et substituer aux énergies fossiles, des énergies renouvelables. Les centrales nucléaires actuelles qui utilisent de l'uranium ne sont pas considérées comme des énergies renouvelables. Pour autant elles émettent moins de CO² mais posent le problème de recyclage des déchets radioactifs produits. Qu'est-ce que les Energies Renouvelables ? Une énergie renouvelable est une source d'énergie se reconstituant assez rapidement pour être considérée comme inépuisable à échelle humaine de temps. Elle est issue de phénomènes naturels réguliers principalement : le soleil (rayonnement), le vent (éolien) mais aussi la lune (marée) et la terre (énergie géothermique). Le premier état "neutre" en CO² Le Vatican, même si c'est l'un des plus petits états du monde est le premier à devenir un état neutre en matière d'émissions de gaz carbonique, grâce à la plantation en son nom d'une forêt de 7000 ha d'arbres dans un parc national en Hongrie. C'est l'entreprise américano-hongroise "Planktos-Klimafa" qui s'en est chargé. Mais tous les pays n'ont pas la taille ou la possibilité de faire de même. Compenser carbone, c'est bien... produire moins de CO², c'est mieux. L'opinion de Pierre RADANNE (responsable de la commission énergie des Verts, expert des questions énergétiques, ancien président de l'ADEME de 1998 à 2003) Le RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE Les premiers travaux sur le changement climatique ont eu lieu en 1827. En 1890, l'hypothèse + 4° (si on ne change pas nos modes de consommation) a été émise pour la première fois. En 1960, les satellites ont pu affiner les hypothèses. L'effet de serre est un phénomène naturel (rétention de la chaleur du soleil due aux gaz contenus dans l'atmosphère). Le CO² est à l'origine pour 2/3 du changement climatique ; il reste dans l'atmosphère pendant 120 ans. Sur terre le bilan de CO², normalement, est équilibré : il s'en dégage autant qu'il s'en consomme. L'atmosphère contient 740 Milliards de tonnes de CO². En 2000, on produisait en France 400 Millions de tonnes, soit en moyenne 17 tonnes par famille et par an. 2 facteurs humains ont provoqué un déséquilibre : la déforestation l'utilisation des combustibles fossiles Actuellement, ce déséquilibre est de l'ordre de 7 Milliards de tonnes supplémentaires par an. 4 sont réabsorbées par les océans et les végétaux, mais il en reste trois qui s'accumulent dans l'atmosphère. Depuis l'ère industrielle, il y a eu une augmentation de 40 % de la concentration de CO² : on est passé de 260 ppm au début à 350 en 1985 pour atteindre 382 aujourd'hui ! Le climat varie : il alterne périodes chaudes et périodes froides. Les périodes chaudes (comme celle que nous vivons actuellement) durent entre 15 et 20000 ans. En étudiant les glaces (on peut remonter jusqu'à 150 000 ans en arrière), les scientifiques ont pu constater que la courbe de concentration de CO² dans l'atmosphère suit celle de la hausse des températures : le CO² amplifie la variation de température car il se dissout plus facilement dans l'eau froide. S'il fait plus chaud, moins de dissolution de CO² dans l'eau donc plus de CO² dans l'atmosphère donc augmentation de l'effet de serre, donc augmentation de la température. Et pour l'inverse, idem. Deux hypothèses sont émises : - on espère que la planète ne réagisse pas trop vite et que les hommes réduisent leurs émissions de CO² : l'augmentation de température du globe resterait inférieure à 2°C à l'horizon 2100, (cela suppose que les pays industrialisés compensent : les émissions supplémentaires de CO² qui seront produites par le développement des pays émergents (Chine et Inde notamment) et l'augmentation de la population mondiale (maximum de 9 Milliards d'individus prévus à l'horizon 2050) par une réduction équivalente. - la planète réagit plus vite que prévu et les hommes ne font pas les efforts suffisants : la hausse des températures pourrait atteindre + 5,8° C ! Pour se représenter cette hausse, il faut savoir que les périodes glaciaires ont une température moyenne de 6° inférieure aux périodes chaudes ! La hausse de la température moyenne n'est pas uniforme sur le globe : + 5,8° de moyenne correspondrait à une hausse de 14° aux pôles ! Depuis la signature du protocole de Kyoto (1997), la production de CO² a augmenté de 15 %. En 2050, pour rester dans le maximum d'une élévation de 2° C, il faut que la production de CO² soit moitié moins importante que celle de 2000 pour toute la planète, cela veut dire que les pays industrialisés qui contribuent massivement aux émissions, doivent d'ici là diviser par 4 leurs émissions. C'est le cas de la France. Pour la première fois, l'humanité voit un obstacle devant elle (les responsables politiques vont devoir gouverner le climat) et pour la première fois on décide d'un rationnement dans le développement de l'humanité... le 31 octobre 2006 à Lucenay-les-Aix. Les interactions entre gaz et aérosols modifient la donne sur le réchauffement climatique L'effet réel des émissions de gaz sur l'atmosphère terrestre sont bien différents de ceux prédits par le Protocole de Kyoto et du Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat annoncent des chercheurs. Cette découverte, effectuée lorsque les interactions chimiques complexes entre gaz et aérosols atmospH ériques ont été prises en compte, devrait aider les chercheurs à revoir et à optimiser les stratégies de réduction du réchauffement global qui passent par la diminution d'émissions de certains gaz par l'homme. Drew Shindell, de l'Université Columbia et du NASA Goddard Institute for Space Studies à New York (New York écouter, en anglais New York City (officiellement, City of New York) pour la distinguer de l'état...), et ses collègues ont trouvé, en utilisant des simulations informatique (l'informatique désigne l'automatisation du traitement de l'information par un système, concret (machine) ou abstrait....) couplant composition atmosphérique et climat, que les interactions entre gaz et aérosols pouvaient altérer de façon significative l'accumulation de ces gaz dans l'atmosphère. Les chercheurs ont trouvé que le méthane (le méthane (R50) est un hydrocarbure de la famille des alcanes), en particulier, a un impact plus important sur l'atmosphère que prévu par les projets de bourse du carbone (table complète - table étendue) et de politique globale si l'on ne considère pas les interactions (une interaction est un échange d'information, d'affects ou d'énergie entre deux agents au sein d'un système) de ce gaz avec les aérosols. Cela permet aux auteurs de l'étude de suggérer que les futures politiques concernant les émissions de gaz et le réchauffement devront prendre aussi en compte les interactions entre gaz et aérosols. Deux autres articles examinent aussi les relations complexes entre pollution de l'air et changement climatique. Dans le premier, David Parrish, de la National Oceanic and Atmospheric Administration à Boulder dans le Colorado, et Tong Zhu, de l'Université de Beijing, discutent les opportunités que présentent des mégapoles (regroupements urbains de plus de 10 millions d'habitants) pour ralentir la vitesse (grandeur physique qui permet d'évaluer l'évolution d'une quantité en fonction du temps) actuelle du changement climatique sur Terre (La Terre, foyer de l'humanité, est surnommée la planète bleue. C'est la troisième planète du système solaire en partant...). Ils soulignent combien des politiques optimales pour la qualité de l'air et le changement climatique pourraient être mises en oeuvre dans des régions à haute densité (La densité est un nombre sans dimension, égal au rapport d'une masse d'une substance homogêne à la masse du même volume...) humaine. Dans un second article, Almut Arneth, de l'Université d'Helsinki, et ses collègues discutent de l'énigmatique relation existant entre qualité de l'air et changement climatique, et de savoir si la maîtrise de la pollution de l'air accélêrera ou tempérera le changement global du climat. AAAS & EurekAlert L'huitre, est écolo ! L'huitre est l'un des animaux et système écologiques les plus aboutis. C'est en effet un véritable puits de carbonne, puisqu'elle absorbe le CO² contenu dans son environnement pour constituer sa coquille. Pour préserver le climat de notre planète, mieux vaut donc consommer des huitres que de la viande rouge ! Films "HOME", le film de Yann Arthus Bertrand et Luc Besson décrit de façon esthéthique les enjeux du réchauffement climatique. Libre de droits, il a été projeté sur écrans géants dans 70 pays le 5 juin 2009 et il est disponible dans plus de 180 pays. A Paris, plus de 25 000 personnes était réuni au Champ-de-Mars mais aussi à Central Park à New York, au à Trafalgar Square à Londres... Pour voir le film "Home" sur Internet Cancun 2010 Après l'échec de Copenhague au Danemark, en 2009, où les pays industrialisés s'étaient engagés à mobiliser pour les pays en voie de développement 30 milliards de dollars de 2010 à 2013, et 100 milliards par an d'ici à 2020, 192 pays tenteront de se mettre d'accord sur un certain nombre d'avancées dans la lutte contre le changement climatique. Le COP15 s'était soldé par un accord in-extremis fixant comme objectif de limiter à 2°C la hausse de la température du globe. Contrairement à Copenhague, cette fois-ci les chefs d'Etat ne seront pas de la partie, cela va-t-il faciliter les choses ? Même si chacun sait que la conférence de Cancun ne peut pas accoucher d'un accord global et ambitieux répartissant entre pays les efforts de réduction de gaz à effet de serre (GES), avec un objectif à la hauteur des exigences des scientifiques, un nouvel échec remettrait un peu plus en cause le processus engagé à Kyoto en 1997. Quelques sujets devraient malgré tout se régler au Mexique, sous la forme de mesures contre la déforestation ou le transfert de technologie aux pays les plus vulnérables... La grande faiblesse de ce genre de sommet reste donc que 192 pays doivent se mettre d'accord sur 2 sujets qui fâchent : - redistribuer ses richesses vers d'autres pays, mais en étant sûr qu'elles seront bien utilisées et pas détournées par le pouvoir et la corruption locale, - s'imposer des mesures de réduction des GES, alors que cela pénalise à la fois l'économie intérieure et la compétivité internationale. A suivre donc. Actions Voici un acte simple pour manifester notre solidarité pour l'économie d'énergie. Ca ressemble à une initiative parisienne... mais on peut quand même être solidaire ! quant à l'effet escompté... Le 1er février 2007, dans toute la France : Participez à la plus grande mobilisation des citoyens contre le Changement Climatique ! L'Alliance pour la Planète (groupement national d'associations environnementales) lance un appel simple à tous les citoyens, 5 minutes de répit pour la planète : tout le monde éteint ses veilles et lumières le 1er février 2007 entre 19h55 et 20h00. Il ne s'agit pas d'économiser 5 minutes d'électricité uniquement ce jour-là, mais d'attirer l'attention des citoyens, des médias et des décideurs sur le gaspillage d'énergie et l'urgence de passer à l'action ! 5 minutes de répit pour la planète : ça ne prend pas longtemps, ça ne coûte rien, et ça montrera aux candidats à la Présidentielle que le changement climatique est un sujet qui doit peser dans le débat politique. Pourquoi le 1er février ? Ce jour-là sortira, à Paris, le nouveau rapport du groupe d'experts climatiques des Nations Unies. Cet événement aura lieu en France : il ne faut pas laisser passer cette occasion de braquer les projecteurs sur l'urgence de la situation climatique mondiale. Si nous y participons tous, cette action aura un réel poids médiatique et politique, moins de 3 mois avant l'élection présidentielle ! Faites circuler au maximum cet appel autour de vous et dans tous vos réseaux ! Faites-le aussi apparaître sur votre site Internet et dans vos newsletters. Cyrielle, "Les Amis de la Terre" : 01 48 51 18 95. Forum Je fais partie des éco-citoyens qui croyaient dur comme fer aux infos alarmantes sur notre responsabilté collective dans le réchauffement climatique constaté unanimement. Je vois sur votre page, ce qui est maintenant recoupé par plusieurs sources sérieuses qu'on nous a manipulé, et quand je dis ON, je parle des principaux mouvements verts internationaux ! C'est une honte, un pur scandale, indigne de la confiance que nous étions si nombreux à avoir mis en eux. Je suis tellement déçu ! Je reste écologiste convaincu, mais mon soutien inconditionnel à des mouvements capables de ce type de manipulation totalitaire m'a vacciné. Ce sera sans eux... Franck Et si Allègre avait raison ? Tout à fait d'accord avec le message précédent. La présentation malhonnête des faits, la falsification des résultats des climatologues sont des pratiques encore plus inacceptables venant de partis ou organisations qui se veulent alternatifs. Si c'est ça la nouvelle société qu'ils nous proposent de construire sous leur banniêre, non merci ! J'ai effectivement l'impression d'avoir été manipulée et je déteste ça. J'adresse ici mes excuses à Claude Allègre que je prenais pour un traître à l'écologie. Laurence V. En savoir plus |